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11
Nov

Curubandé

Départ à 8h pétante. Mais d’abord il faut faire le plein d’eau et donner à manger au petit chat qui est revenu nous voir ce matin. Ce n’est pas tous les jours qu’il a le ventre plein, le pauvre.
On se retrouve à la frontière un peu avant 9h. Pour obtenir la sortie de Fleurette ils nous vont tourner en bourrique. On a l’impression que même eux ne savent pas qui fait quoi  C’est folklorique.
C’est aussi la première fois que les employés sont à la limite du désagréable, ils n’ont vraiment rien à faire de nous. Mais bon on finit par obtenir les tampons nécessaires et on avance vers la douane du Costa Rica. Un peu la même chose, c’est à peine qu’ils nous répondent. Eric s’énerve car une femme lui répond tout en se mouchant et bien sûr on ne comprend rien. C’est peut-être parce que c’est samedi ? Ils n’ont même pas inspecté Fleurette, c’est donc pour rien qu’on a caché les œufs dans le lit . En tout on passe environ deux heures à la frontière, nous avons également pris l’assurance pour Fleurette qui est plus cher que dans les autres pays. 40 $ pour 90 jours. Moins ce n’est pas possible.
On part vers le Volcan Rincon de la Vieja à un peu plus d’une heure de route. Pendant des kilomètres on voit des camions garés sur la route dans l’autre sens. Certainement pour passer la douane mais la quantité est énorme. Ils sont garés sur la voie même ce qui fait que les voitures passent sur la nôtre.
La route est bonne on a bon espoir d’arriver dans peu de temps. On commence à avoir faim mais on ne croise aucun restaurant ni magasin. Il nous reste une barre de céréales qu’on partage en attendant (les pauvres )
On se rapproche du parc national et on voit sur le bord de la route un panneau qui indique un camping à 5km. Pourquoi pas ? De cette façon on aura un endroit pour dormir et ensuite on visitera le volcan dans l’aprèm. Mais d’abord il faut manger impossible de réfléchir avec le ventre vide ! Dans Curubandé de Liberia, le village où se trouve le camping on déniche un petit resto. Quel bon choix on se régale, tout était excellent. D’autres clients arrivent et on entend parler Français, il s’agit d’un couple qui tient le resto en haut du Tourmalet ils sont en vacances ici. On discute un peu avant d’aller visiter ce camping.
Le propriétaire du camping s’avère d’être un Hollandais, décidément c’est la journée retour aux sources .
Il est 13h passé et selon le proprio c’est dommage de visiter le parc aujourd’hui. Vu l’heure on ne pourra pas tout faire. On s’installe en se disant que la journée va être longue.
Quand je retourne à la réception pour payer le proprio me parle d’une rivière à 20 min de marche où on peut se baigner. Ça nous tente et on part avec le plan qu’il m’a donné. On ne comprend rien, les routes ne ressemblent pas au plan du tout. On prend la mauvaise direction, heureusement des locaux nous indiquent le bon chemin. C’est seulement au retour que nous comprenons que le plan était bon, c’est que notre point de départ n’était pas le même.
La rivière est jolie mais j’ai la flemme de me baigner et je me contente de mettre les pieds dans l’eau. J’aurais bien fait une petite sieste mais pas possible de s’allonger. En arrivant au camping tout à l’heure nous avons vu un petit groupe de jeunes et eux aussi sont à la rivière. C’est au retour au camping qu’on les entend parler Français, ils se sont installés juste à côté de nous et on fait connaissance. Ils ont également prévu d’aller au Volcan demain et du coup on part tous ensemble avec Fleurette. 5 passagers pour 2 places ils vont devoir se serrer un peu
A 17h30 il fait nuit noire, on reste dehors jusqu’à les bêtes volantes, piquantes et rampantes font que je n’en peux plus. On rentre et passe la soirée à chasser des bestioles. C’est certainement dans la tête mais ça me gratte de partout.



12
Nov

Mirador el Angel

Aujourd'hui je commence avec un petit coucou à Régis et Domi, Toujours fidèles au RdV pendant leur petit déjeuner.....
Pour être sûr qu’on se réveille à l’heure j’ai mis le réveil, finalement ce n’était pas nécessaire. Rapidement on entend des bruits dehors nos voisins sont aussi debout.
Comme prévu on décolle vers 7h45. Les sacs à dos rentrent dans la soute et Eric a eu la bonne idée de mettre deux chaises pliantes ce que fait que tout le monde trouve plus ou moins une place  Pendant le chemin on apprend à se connaitre un peu plus. Camille, Joséphine, Mélanie, Thomas et je m’excuse j’ai oublié le nom du copain de Mélanie (pourtant ce n’est pas le moins bavard  ) Ça nous change de rouler à 7, c’est sympa. Ce qui est moins sympa c’est qu’il commence à pleuvoir  on n’a pas le choix on fera avec. Le parking est quasi vide en arrivant au parc El Rincon de la Vieja.
Le parc propose 3 promenades. Il y a deux cascades à voir à environ 4h de marche chacune et il a un circuit avec des geysers et des marres des boues de 1h30 de marche. On va devoir faire un choix car on veut partir vers 14h pour pouvoir rouler encore un peu cette aprèm. Nous avons déjà vu beaucoup de geysers à Yellow Stone et on opte pour une cascade pendant que nos amis partent dans l’autre sens. On se donne rdv vers 14h. C’est sous la bruine qu’on se sépare, mais on a bon espoir que ça s’arrête. On se trouve rapidement dans la forêt et les arbres nous protègent de la pluie qui commence quand même à tomber un peu plus fort. Le chemin est joli et on croise des arbres avec des troncs géants. Nous sommes seuls au monde, pas un chat ou plutôt pas un singe.
Après 30 min de marche on hésite, il pleut vraiment fort. On continue ou on fait demie tour et on rejoint les autres pour la boucle plus courte ? On continue, de toute façon nous sommes déjà mouillés. La température est bonne il ne fait pas froid du tout. La pluie rend le chemin boueux et surtout glissant. Certains passages sont pénibles, on comprend maintenant pourquoi ils indiquent 4h de marche pour seulement 10km.

Pac national du volcan El Rincon de le Vieja

A quelques minutes de la cascade on croise un couple d’Hollandais. On discute un peu et ils nous demandent si on a aussi entendu un bruit effrayant. On réfléchit et on comprend qu’ils parlent des singes hurleurs  On les rassure rapidement sans se moquer car on se rappelle notre réaction dans la piscine au Mexique quand on les a entendu pour la première fois .
La cascade est belle avec son eau turquoise et avec le soleil on s’y serait certainement baigné, mais avec la pluie les rochers sont glissants et peu accueillants. Eric se met en équilibre sur un rocher pour prendre quelques photos et on fait demie tour. Nous avons mis 1h30 à l’aller, on sait donc ce qu’il nous attend au retour.
On est trempé jusqu’aux os. Je n’ai plus un fil de sec sur moi et le chemin s’est détérioré depuis notre premier passage. Il nous tarde de rentrer. On pense que le reste du groupe est déjà au sec à nous attendre. Finalement on va pouvoir partir bien avant 14h.
Eh oui ils sont bien là, avec des vêtements secs et le ventre plein ils sont mort de rire et nous voyant. Personne à envie de repartir pour une autre parcours . Avec Eric on se change dans le camion, ça fait du bien de mettre des vêtements secs et de manger un peu.
C’est dans la bonne humeur que tout le monde reprend sa place dans Fleurette. Direction Libéria ou nos chemins vont se séparer. Ils prendront le bus pour aller à la frontière du Nicaragua. Le temps passe vite en discutant. C’est un groupe joyeux et plein d’énergie qu’on laisse à l’arrêt du bus. C’était très sympa de les avoir rencontré et on espère qu’ils profiteront à fond de leurs vacances.
Pour ce qui nous concerne on continue notre chemin vers le parque Monte Verde. Pour l’instant on met le cap sur Las Juntas un petit village où on compte faire des courses et trouver un endroit pour dormir.
On y fait nos courses mais le village ne plait pas trop à Eric, on croise plusieurs personnes bien éméchées et on décide de continuer. Cela veut dire qu’on doit arriver à Santa Elena à tout prix ce soir car il n’y a rien avant. Nous sommes fatigués tous les deux et je ne le sens pas. En plus de la nuit le brouillard commence à tomber aussi.
Heureusement on trouve un restaurant /hôtel avec une propriétaire super sympa qui nous laisse dormir devant. Selon elle ça ne craint vraiment pas ici. Le soir on décide de manger un bout, histoire de la remercier. On y trouve que des locaux en train de regarder un match de foot. L’ambiance familiale, c’est génial. La femme discute un long moment avec nous elle parle doucement et lentement, je suis capable de suivre la conversation sans problèmes. Bref on y passe un super moment.
De retour dans Fleurette Eric démonte la télé pour la mettre dans la chambre. Cinéma au lit ce soir 
Et tout d’un coup pendant le film Fleurette commence à trembler. Je pense de suite que quelqu’un est en train de la secouer. Mais c’est plus fort. On se regarde inquiets. Puis plus rien. On continue le film. Quelques minutes après la même chose. Eric sort pour se renseigner. C’était bien un tremblement de terre. Dans le restau ils ne sont pas très rassurés non plus mais selon eux Fleurette est bien placée et ne risque rien.
On finit le film sans nouvelles secousses  C’est le lendemain qu’on apprend qu’il a eu un tremblement de terre de magnitude 6.5 à Jaco qui se trouve à moins de 100km d’où nous étions.



13
Nov

Miramar

Nous avons encore un peu de route avant d’arriver à Monte Verde. En fait nous avons décidé de visiter le parc de Santa Elena qui se trouve juste à côté. Il est plus petit mais on a eu de bons retours.
En arrivant au village de Santa Elena nous commençons par acheter le Costa Rica Wildlife Guide un petit dépliant que Joséphine nous a montré hier et qui liste une bonne partie des animaux qu’on trouve dans les forêts. A la même occasion on se renseigne pour le chemin à prendre.
Même avec le plan qu’on nous a donné on tourne en rond pendant un long moment. Les directions qu’on obtiennent des passants sont contradictoires, et c’est seulement après avoir fait trois fois le tour du village qu’on arrive à trouver le bon chemin.
C’est une piste mais pas si mal que ça. Notre seul souci sont les pentes raides et glissantes en cas de pluie.
A environ 1.5 km du parc on s’arrête. On a peur de ne plus pouvoir remonter cette pente au retour. Eric veut laisser Fleurette sur la route et partir à pied mais je ne le sens pas. Avant cette pente il y en avait d’autres et je n’ai vraiment pas envie de rester bloqué ici ce soir. A ce moment il commence à pleuvoir ce qui appuie mes propos. On repart au village pour prendre une navette vers le parc. Seulement à 2 km plus loin on voit une boutique de tour-operator et on s’arrête pour se renseigner. La fille avec des beaux yeux  appelle une navette pour qu’elle nous prenne en passant. C’est gratuit si on accède au parc. C’est parfait.
15 min plus tard nous sommes devant l’entrée du Selvatura Parc? C’est un parc aventure où on peut, entre autre faire de la tyrolienne et visiter une serre avec des papillons. Notre Reserva Bosque Nuboso Santa-Elena se trouve un peu plus loin à 5 min à pied.
En arrivant on découvre les 4 promenades qu’ils proposent. Elles varient entre 30 min et 3h30 de marche. On opte pour la plus longue. Il pleut toujours mais nous sommes mieux préparés. Cette fois on a sorti nos superbes ponchos rouges qu’on a gardés après notre visite des chutes de Niagara .
De suite on se trouve dans une forêt dense qui n’a rien à voir avec ce qu’on a vu jusqu’à maintenant. La végétation est superbe et on ne sait pas où regarder. Ceci dit on a intérêt à regarder parterre car le chemin devient boueux et glissant, c’est normal nous sommes dans une rain forest. On s’attend à quelques animaux mais en plus de 2h de marche on voit seulement un petit oiseau et une chenille  L’absence d’animaux fait que malgré la beauté des lieux nous commençons en avoir un peu marre à la fin.

La Reserva Bosque Nuboso Santa-Elena

A l’arrivée on nettoie nos chaussures pleines de boue avant de repartir vers le parc d’aventures. Il est 14h est on décide de retourner chez Fleurette. Le départ de la prochaine navette est dans une heure, on part donc à pied faire les 3km qui nous sépare. Mais quelle chance, un taxi passe par là et il nous prend pour 5 € 
Fleurette est toujours là et c’est avec soulagement qu’on change nos chaussures trempées pour des tongs.
Pour repartir il faut reprendre la piste pendant 28km pour revenir au village Las Juntas , de là on part vers la côte pacifique pour une journée de plage et lessive.
On roule jusqu’à la tombée de la nuit pour s’arrêter à un petit hôtel à Miramar. Le proprio est un Italien et il nous laisse dormir dans son parking pour moins de 4€ . Il prend plein de photos de Fleurette, il a dit à Eric qu’il a toujours voulu un camping-car pour voyager mais au lieu de cela il a construit un hôtel ici.
Il pleut des cordes, si non on aurait déjà eu droit à une petite visite je pense.



14
Nov

Parque National Manuel Antonio

J’avais bien raison, à peine la porte ouverte l’Italien se pointe avec un ami pour visiter Fleurette.
Elle lui a tapé dans l’œil cette petite . Il est gentil donc c’est avec plaisir qu’on le laisse rentrer.
Aujourd’hui on va à Quepos, un village juste à côté de parc national Manuel Antonio qu’on souhaite visiter.
Il faut deux à trois heures de route en fonction de la circulation. C’est à 7h15 qu’on quitte notre hôte sympathique.
Ça roule bien dans 2h on sera sur place et on aura largement le temps de passer à une laverie avant de visiter le parc.
Mais à un moment donné on manque une sortie, pas grave le GPS nous recalcule un autre route. En tout cas c’est ce qu’on croit.
On passe un péage et de suite après nous sommes arrêtés par un bouchon à cause d’un accident. On patiente ce n’est pas très long. Et là le GPS nous fait ressortir 6km après pour nous faire demi-tour. Pas de bol. Je consulte la carte et effectivement il n’y pas d’autre route on n’a pas le choix. Ce qui fait qu’on refait la queue pour l’accident dans l’autre sens (plus long que l’aller) et qu’on repasse le péage Heureusement que nous sommes partis tôt !
Juste avant Jaco nous passons le pont de Tarcoles connu pour ses crocodiles. Bien sûr nous aussi voulons voir ce spectacle. On gare donc Fleurette et retourne sur le pont à pied. Et c’est vraiment un spectacle, une trentaine de crocodiles se prélassent tranquillement sous le pont. Ils sont énormes et terrifiants  Avec nous d’autres touristes se promènent sur le pont, pourvu que personne ne tombe.
On continu et en tout on met plus de 3h pour arriver. D’abord on s’occupe du linge.
Il nous le faut pour demain matin au plus tard. Le monsieur à la laverie commence à dire jeudi, quand on s’apprête à partir il dit demain aprèm et finalement nous sommes d’accord pour demain matin 10h. Bon faut dire que c’est hyper cher mais on n’a plus rien de propre et je ne nous vois pas arriver chez Eric et Valérie avec notre linge sale sous le bras
Une chose de faite, maintenant direction Manuel Antonio. C’est à 6km d’ici. On espère trouver un camping sur la route et quelque chose à manger. On nous a dit qu’on ne peut rien acheter dans le parc même.
La route est entièrement faite d’hôtels mais aucun camping. On s’arrête pour acheter deux riz/poulet à emporter. On verra au retour pour le camping.
Ce n’est pas très clair où se trouve le parking du parc. Déjà à 1 km avant d’arriver on nous arrête pour se garer, mais Fleurette et trop grand et on nous dit de continuer. A 300m avant l’entrée du parc plusieurs personnes se battent pour nous proposer une place. Pas très clair tout cela. Il y reste plein de places pourquoi ce parking à 1km alors ?
On se laisse guider par une personne un peu plus avenante que les autres et on fini par se garer sur un parking qui a l’air d’appartenir à un hôtel. Prix 2000 CRC . Ce n’est pas cher, on nous dit qu’on peut également passer la nuit ici pour 5000 CRC. C’est à réfléchir, il est presque midi et le parc ferme à 16h. Il faut vraiment y aller si on veut en profiter.
A l’entrée un gardien fouille les sacs des gens devant nous. On a le droit d’amener la nourriture mais que des sandwiches et fruits. Rien d’autre, pas de chips ni des gâteaux etc. Fallait savoir !! Je lui dis honnêtement que nous avons du riz /poulet, on repart donc pour manger notre repas sur un parking avant de pouvoir rentrer . C’est dommage, le repas est bon mais on mange trop rapidement.
Une fois dans le parc on commence de suite à guetter les arbres . Est-ce qu’on va enfin voir des animaux ?? Eric n’y croit plus. Et pourtant c’est assez rapidement qu’on tombe sur un paresseux suivi par des agoutis, coatis, une sorte de poule, des singes araignées et des singes hurleurs. On marche pendant plus de deux heures et les sentiers sont assez physiques.

Parque National Manuel Antonio

our finir on se dirige vers la plage, on a entendu qu’il y aura des signes qui viennent fouiller dans les sacs à la recherche de la nourriture. Certainement la raison pour laquelle on n’a pas le droit d’amener autre chose que des sandwiches.
On se promène un peu sur la plage avant de s’allonger dans le sable. Je m’endors rapidement jusqu’à ce qu’Eric me réveille. Derrière nous deux ratons laveurs s’approchent de mon sac à dos. Dedans se trouve une banane et ça les a attirés. Ils m’ouvrent carrément le sac et arrivent à prendre un bout de la banane. C’est dingue ils n’ont pas peur du tout de nous. Je refuse de leur donner ma banane sans savoir pourquoi d’ailleurs .
Ils finissent par s’en aller pour roder un peu plus loin.
5 minutes après on voit des singes capucins arriver. C’est beau, je décide donc de jeter ma banane dans leur direction. De suite 5 ou 6 singes arrivent, ils se battent entre eux. Une maman porte son petit sur le dos c’est trop mignon. Mais on voit bien que ça ne rigole pas, ici ce sont eux qui font la loi sur la plage.

Les ratons laveurs

Les singes capucins

Il est 15h30 temps de retrouver la sortie. Finalement on a vu plein de choses aujourd’hui. Avec l’aide de notre dépliant acheté hier on va pouvoir mettre un nom sur ces animaux.
En arrivant sur le parking on décide de passer la nuit ici. Le gardien de ce matin n’y est plus et celui qui est là ne nous fait rien payer. Il nous récupère même le code wifi de l’hôtel. Encore mieux.
Dans la soirée on se rend compte que nous n’avons plus de gaz. Ça veut dire pas possible de cuisiner, pas d’eau chaude et pas de frigo. On savait que ça allait arriver. Pour la traversée du Darien les bouteilles de gaz doivent être vides. Tant-pis il va falloir remplir au moins une bouteille.
Ce soir donc une douche froide et pâtes froides 



15
Nov

Ojochal

Il a plu toute la nuit, nos chaussures qui étaient pourtant sous Fleurette sont complètement trempées.
Eric râle car on n’a plus de gaz donc pas de petit déjeuner comme il aime
On s’en va vers 9h30 pour récupérer le linge. Puisqu’on nous a rien dit hier soir on se dirige vers la sortie.
De suite nous sommes arrêtés par les gardiens il faut payer. Ok pas de pbl mais nous ne sommes pas d’accord sur le prix. Je ne discute pas trop, on parle de 4€ de plus. Ce que je n’aime pas c’est qu’il nous traite comme des voleurs. On allait partir sans payer, c’est vrai mais c’est aussi un malentendu.
Le linge est prêt comme promis et nous nous retrouvons rapidement sur la route côtière. Malheureusement il pleut toujours. Eric et Valérie ne seront pas chez eux avant cette aprèm et nous avions prévu de patienter sur une plage. Malgré la pluie on s’arrête à un petit village pas loin de chez eux. Pour accéder au Parque National Marino Ballena il faut payer 6$ par personne, on nous dit honnêtement qu’il n’y a pas grand choses à voir avec ce temps, mais bon que faire d’autre ? Finalement on passe un bon moment à se promener sur cette plage sauvage.

Parque National Marino Ballena

C’est la pluie qui nous fait partir. De toute façon il est 13h30 et nous avons faim. On cherche un resto avec wifi pour pouvoir contacter Eric et Valérie.
On s’arrête à peine à 10 min de chez eux. Repas copieux et super bon, le ventre plein ça donne sommeil, Eric fait une petite sieste sur le parking.
Un camping-car Français ça se remarque et peu après une voiture s’arrête à côté de nous. Ce sont eux !
Quel plaisir de les revoir, on les suit à leur maison. Heureusement, ils ne nous auraient pas guidés, pas sûr qu’on ait trouvé facilement. Qu’est-ce que c’est beau ici. On a l’impression de pénétrer de plus en plus dans la végétation pour arriver dans un petit paradis.
Trop occupés par nos retrouvailles on n’a pas fait des photos, on vous fera visiter demain, vous ne serez pas déçus.
Ce soir l’apéro avec bœuf bourguignon et purée pommes de terres faite maison. Ça change le poulet .
Demain nous avons une visite des mangroves de Sierpe programmée. Ca commence bien.



16
Nov

Ojochal - Les mangroves de Sierpe

Nous avons super bien dormi dans notre lit 2mx2m sans parler de la douche que j’ai prise hier avant d’aller au lit. (j’ai eu droit à plus de 10l d’eau )
Ca nous fait des vacances et à Fleurette aussi 
Nous avons l’impression de dormir à l’extérieur. Notre lodge n’a pas des fenêtres mais que des moustiquaires. Nous sommes réveillés par toutes sortes de bruits animaliers. Ça nous change des bruits d’autoroutes. C’est vraiment génial.
Un petit déjeuner copieux nous attend, décidément nous sommes reçus comme des rois.
Nous avons prévu de partir à 7h15, la mangrove de Sierpe se visite de bonne heure pour voir un maximum d’animaux.
L’endroit se trouve à environ 45 min de voiture et ça fait du bien de se faire conduire  On a qu’à profiter du paysage qui défile. Eric et Valérie nous ont réservé une entreprise privée Sierpe Azul qui fait ce genre de visites.Nous sommes attendu par Enoc, notre guide, qui nous fera découvrir la mangrove avec son bateau pendant les 3 prochaines heures.
Très gentil il parle lentement en utilisant des mots simples pour que nous (surtout moi) puissions suivre plus facilement. Sans lui on n’aurai pas vu la moitié des animaux car ils sont difficile à débusquer. On voit des crocodiles, des iguanes, des singes, un serpent, plein d’oiseaux différents dont un toucan et des tortues. Sans compter la beauté du paysage.
Enoc nous sert un ananas tellement bon que même Eric qui n’aime pas l’ananas en prend plusieurs morceaux.

Découverte des mangroves de Sierpe

Après la balade on se boit un coup juste au resto à côté. Pendant qu’on est en train de siroter notre bière locale, 3 aras rouge se posent tranquillement dans l’arbre d'à côté. Qu’est-ce qu’ils sont beaux, de les voir voler tous les trois dans le ciel est encore plus merveilleux. 

Le Ara Macao

On rentre, ce n’est pas une punition non plus car il faut explorer le jardin ou dois-je dire « la jungle » autour de la maison. C’est un petit paradis, je n’ai pas d’autre mot et on comprend qu’on puisse tomber amoureux de ce coin. Même ceux qui n’aiment pas la nature ne peuvent pas rester indifférents au paysage.



18
Nov

Ojochal - la cascade de Nauyaca

Ça fait maintenant 3 jours que nous sommes à Ojochal et nous sommes également tombés sur le charme. L’accueil chaleureux de Valérie et Eric y est certainement pour quelque chose. Hier soir on a rencontré Jean-Luc et Line un couple Québécois très sympathique et Eric (oui encore un autre ) un Belge. Ils sont tous unanimes, il fait bon vivre ici.
Aujourd’hui nous sommes allés visiter la cascade de Nauyaca à une heure de route. Pour une fois nous choisissons l’option « facile » et nous prenons un 4x4 pour parcourir les 6 km qui nous séparent de la cascade.
Nous avons 2h devant nous avant que David notre chauffeur revienne nous chercher. Deux heures pour prendre des photos et de se baigner. Pendant cette période la cascade est magnifique car il y beaucoup d’eau. Nager s’avère un peu plus difficile à cause du courant mais on s’aventure quand même dans l’eau avant de manger notre sandwich.
On y passe un bon moment.

La cascade de Nauyaca

Au retour on s’arrête à Dominical un village de surfeur qui est un peu plus touristique. Il y règne une ambiance cool très agréable.
A la maison la piscine nous attend ainsi que Louisa la vache de la voisine qui se fait un plaisir de manger la haie fraichement plantée au grand désespoir de Valérie .
Pendant qu’on se baigne on voit passer deux aras rouges (hier c’était un Toucan). C’est inimaginable, Nous n’avons pas besoin d’aller visiter les parcs, tout est ici.
Il ne faut pas qu’on s’y habitue trop car dans quelques jours on doit retourner à la réalité. Le Panama et surtout la traversée du Darien nous attend. Pour l’instant on profite pleinement de notre petite « remise en forme » qui tombe pile à la moitié de notre périple.



20
Nov

Ojochal - El parque national Corcovado

Aujourd’hui nous allons visiter le Parc Corcovado. Eric et Valérie viennent avec nous même si ça fait déjà 4 fois qu’ils y sont allés. En tout cas c’est chouette pour nous qu'ils nous accompagnent.
Départ de la maison à 7h c’est un peu tôt j’avoue 
Sur place on se rend compte que nous ne sommes pas seuls, un groupe d’Allemands partagent notre bateau. Ils ne sont pas très avenants ce qui fait que rapidement deux groupes se forment. Nous avec notre guide César et les Allemands avec un autre guide et leur traducteur.
César aime apprendre le Français et moi l’Espagnol c’est rigolo, on mélange les deux langues et pauvre Eric (de Valérie) doit encore s’endosser le rôle de professeur. Déjà avec moi il n’en peut plus. Je n’arrête pas de lui poser des questions. Il est très patient !
L’accès au parc se fait uniquement en bateau. Le trajet dure 1h30 et qu’est-ce que c’est beau. On suit la rivière qui se jette dans la mer. Le passage de la rivière qui se jette dans la mer (la boca) est assez tumultueux même si selon Eric et Valérie ce n’est rien par rapport à l’habitude.
En chemin on rencontre deux tortues en train de copuler et des singes araignées.

Le parque Corcovado

Une fois arrivé sur la péninsule on se promène pendant quelques heures avec César, il est équipé d’une lunette ornithologique pour mieux nous montrer les animaux. Déjà la marche elle-même dans la forêt est magnifique, de nouveau on croise des singes capucine et singes araignées, un paresseux, un coati, des aras des oiseaux, on ne s’en lasse pas.

El parque national Corcovado

Le déjeuner est servi sur la plage à notre retour. Je suis assise juste devant les fruits et remarque un petit lézard qui est tranquillement en train de se gaver avec de la pastèque. On va lui laisser ce morceaux 
L’envie de se baigner est vite oublié quand on voit un crocodile sur la plage .
Encore une fois nous sommes épatés par la richesse de la nature. Pendant que je suis en train d’écrire ces mots les bruits d’oiseaux, des grenouilles et de je ne sais pas quoi encore nous entourent. C’est vraiment formidable.
Le soir au bord de la piscine on décide de faire une balade à cheval demain. Pourquoi pas, ni Eric ni moi sait faire du cheval on verra bien. Rendez-vous demain matin à 8h, ils sont gentils ces costaricains mais ils se lèvent tôt !!



21
Nov

Ojochal - Balade à cheval

Nos deux derniers jours ici. Nous avons décidé de partir jeudi matin car il faut bien continuer. Ça va être dur de laisser tout cela derrière nous.
Mais d’abord on a notre balade à cheval programmée pour ce matin.
On retrouve donc Eric Smit dans ses écuries. On a rencontré Eric il y a deux jours à la soirée, c’est lui qui a la lourde tâche de nous garder en selle pendant 2 heures  secondé par Valérie qui nous accompagne. Eric habite également à Ojochal, on ne se rendait pas compte que le village était aussi étendu.
Valérie a son propre cheval Retinto, je fais connaissance avec Indio et Eric avec Santo. On se rassure ils ont l’air gentils ! Si on comprend bien faire du cheval c’est comme utiliser un joystick. A droite, à gauche avant et stop, ça ne doit pas être si difficile lol
On s’habitue assez vite, faut dire que les chevaux sont adorables et le paysage est comme toujours ici au rendez-vous. Djungo le chien d’Eric nous accompagne
Il a beaucoup plu cette nuit ce qui fait que certains passages sont boueux. Je m’inquiète un peu pour mon cheval car il glisse et le fait d’avoir un sac de patates sur le dos ne doit pas l’aider. Valérie me fait vite comprendre que je dois laisser faire Indio, c’est ce que je fais.
On traverse des cours d’eau et à deux reprises on doit monter une côte raide, c’est une balade assez sportive et c’est justement cela qu’on aime. C’est génial. Quoi que mes fesses commencent à protester et c’est avec soulagement que je descends après deux heures
Ce n’est pas fini, pendant que les hommes partent boire une bière !!!! on lave les chevaux, celui de Valérie est un peu plus nerveux et je lui laisse vite ma place. Je suis plus à l’aise avec des chiens, ils sont surtout plus petits 
On rejoint les hommes affalés sur le canapé pour enfin boire notre bière.
C’était vraiment super chouette, merci à Eric pour cette balade. Si vous êtes un jour dans le coin allez-y faire un tour.
De retour à la maison on se dépêche de se doucher car on ne dirait pas comme ça mais ça fait transpirer faire du cheval.
Fleurette a également besoin d’un peu d’attention avant de partir. L’aprèm passe vite. Le soir on retrouve notre cowboy Eric pour un repas à la maison. Depuis que nous sommes arrivés Valérie nous fait des super repas dignes d’un resto sans oublier les gâteaux fait maisons et ces jus de fruits. Ça va nous manquer !



22
Nov

Ojochal - Dernier jour

Dernier jour. On reste à la maison, j’en profite pour faire notre linge pendant qu’Eric finit de préparer Fleurette. Ce soir on a prévu d’aller écouter Jean-Luc et Line jouer de la musique.
On a rencontré ce couple de musiciens québécois quand on a mangé chez eux et ils sont tellement gentils que ça nous a donné envie de les entendre jouer. Ce soir ils jouent dans un hôtel, c’est l’occasion.
Dans l’aprèm Eric le cowboy passe à cheval avec Djungo.
Il attache Elegantier au poteau du Rancho à côté de la piscine, c’est assez drôle de voir cela.
Un petit peu moins drôle, il laisse un petit (plutôt gros) cadeau parterre .
On se prépare pour la soirée musique, l’hôtel se trouve à 5 minutes de route. On n’a pas dit à Jean-Luc et Line qu’on venait c’est la surprise. Déjà à l’extérieur on les entend et nous sommes de suite séduit par la voix de Line.
L’hôtel donne une superbe vue sur la mer, Eric (le mien ) se dépêche de prendre des photos avant que le soleil se couche. La piscine à débordement se rajoute à la beauté des lieux. C’est magnifique mais le prix de 500 USD la nuit nous refroidi un peu
On se boit un cocktail au bar pendant qu’on écoute la musique. Quand Line chante « La vie en Rose » a capella on a tous la chair de poule et même une larme aux yeux.
Nous avions prévu de manger au resto et à notre grand plaisir Jean-Luc et Line se joignent à nous.
On a passé une semaine formidable avec des gens très sympathiques. Mettez le Costa-Rica sur votre liste des pays à visiter et passez à Ojochal vous ne le regrettez pas.
Pour nous c’est fini, demain on passe la frontière. L’aventure continue avec la traversée du Darien.



Fin du Costa Rica