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7
Nov

De la frontière à Leon

Rebelote pour les démarches administratives pour sortir du Honduras. Quand on arrive un peu plus tard à la frontière du Nicaragua on voit un camping-car ! Ce n’est pas vrai, ça fait tellement longtemps !
Devant le guichet d’immigration se trouve un couple, ça doit être eux. Il s’agit de Rosie et John, un couple Allemand qui font exactement la même chose que nous. Ils sont partis du Canada et espèrent comme nous arriver en Argentine. Ils ont 10 mois pour le faire et ça fait 5 mois qu’ils voyagent. On finit par échanger nos adresses emails, surtout pour se tenir au courant pour la traversée du Darien. Eux non plus n’ont pas encore trouvé un bateau.
Peu de temps après Gregory un Anglais se met dans la file d’attente, lui traverse l’Amérique Centrale en vélo. Il avoue qu’il a fait le stop en Honduras, peu désireux à traverser le pays en vélo. Ceci dit, lui non plus n’a pas ressenti de danger. Il s’avère qu’il va vers la même ville que nous à 150km de la frontière on propose donc de le prendre avec nous. Il accepte avec plaisir.
La douane Nicaraguayenne est très lente et on met pas mal de temps pour tout faire, au dernier moment on décide de prendre une assurance voiture, chose qu’on n’a pas fait pour les 3 derniers pays. Mais à 12$ le mois c’est quand même plus sûr.
Pendant le trajet on discute avec Gregory et on compare nos expériences dans des différents pays. Nous sommes d’accord sûr plein de choses mais surtout sur le fait qu’on aime l’Amérique Centrale.
Quand on le pose enfin devant son hostel à Leon en pleine ville, il fait nuit noire. Ça ne nous arrange pas, on ne voit pas grand-chose et on ne sait pas où aller. Pour ne pas rouler aveuglément on demande si on peut dormir sur place à une station de service. C’est la première fois qu’on fait cela, c’est accepté sans problèmes. Il n’y a pas de gardien armé comme dans les autres pays, mais selon l’employée le Nicaragua est un pays sur. Autant on ne s’affole plus quand on nous dit qu’un pays est dangereux autant on ne croit plus non plus aux pays soi-disant surs. On prendra les mêmes précautions qu’ailleurs et cela jusqu’à la fin de notre voyage. Il est 18h et on part à pied vers un centre commercial qu’on a vu à 700m de là. On y trouve un distributeur car nous n’avons pas de monnaie locale et on fait quelques courses. À notre bonheur on retrouve un supermarché comme on aime. Il y a de tout.
Au retour Eric commence à enlever les bandes réfléchissantes qui n’ont donc strictement servis à rien . Je l’entends râler, elles ne s’enlèvent pas du tout, c’est la galère. La partie inférieure reste collée. On calcule qu’il faut faire 30cm par jour pour que tout soit enlevé avant notre retour . Si quelqu’un à une astuce à nous donner, nous sommes partants. Pas d’internet où nous sommes ce soir 



8
Nov

Managua

Nous avons bien dormi malgré le fait qu’il a encore fait très chaud la nuit. Eric a planifié de monter un volcan aujourd’hui, le Cerro Negro. Il se trouve à 20min d’ici et la montée se fait en une heure. Après on visitera la Cathédrale de Leon.
On y va. Après les vingt minutes nous sommes seulement à 25 km du volcan. Ce n’est pas grave on a le temps, mais la route devient une piste. Une piste pas si mauvaise que ça finalement. On avance à 25km/h donc dans une heure on y sera. Mais encore une fois de plus nous devons accepter notre défaite. Cette fois-ci ce n’est pas l’état de la route en soi, ce sont les arbres, il y en a trop et Fleurette est trop haute. On entend les branches sur le toit et avec un panneau solaire et une antenne ce n’est pas terrible.
Pas de volcan aujourd’hui on retourne à Leon pour visiter le centre-ville. C’est assez facile de se garer et on se trouve à 10min à pied du centre. La ville est jolie et bien animée. Ici contrairement aux autres pays on trouve beaucoup de vélos-taxis. Ça me gêne toujours de voir quelqu’un pédaler comme une bourrique pour transporter deux ou trois personnes souvent bien portantes.
Eric n’avance pas vite, il est trop occupé à faire des photos. On a faim et on achète un hamburger dans un petit stand au bord de la route. Un hamburger très garni et donc très diététique  On le mange au milieu de la place juste devant la cathédrale. La place est animée par la musique, on se trouve à côté d’un mémorial pour Carlos Fonseca. Une recherche rapide sur internet nous apprend que c’était une homme politique révolutionnaire tué le 7 novembre. L’hommage date donc d’hier.
Malheureusement nous ne pouvons pas visiter la cathédrale elle est fermée.

visite de Léon

Nous ne sommes pas loin de la mer et ça fait longtemps que nous n’avons pas vu la côte. On pourrait y dormir ce soir. Il nous faut une demie heure pour y aller, quelle déception ce n’est pas du tout ce qu’on croyait. La plage en elle même est jolie quoi que déserte, mais le village ne donne pas du tout envie d’y rester. D’ailleurs il n’y pas d’hôtel.
On repart aussitôt. Du coup on se dirige vers Managua la capitale à une heure de route. Ça nous laisse assez de temps pour trouver un hôtel une fois sur place.
Ce n’est pas si simple que ça, on ne trouve pas d’hôtel rapidement. C’est seulement en plein centre-ville qu’on voit à côté d’un rond-point énorme un panneau EUROHOTEL et ce n’est pas facile de trouver la rue qui donne sur l’entrée. Mais on y arrive, seulement pour attendre dire qu’on ne peut pas y rester . La chambre à 40$ ne nous intéresse pas et finalement on se gare juste derrière l’hôtel à une station de service. C’est un peu bruyant mais nous sommes bien placés pour le centre-ville, c’est gratuit et il y a des policiers armés partout. Personne ne touchera à Fleurette cette nuit.

Managua

Sans exagérer la capitale grouille des policiers, sur chaque carrefour on en voit un. Il doit y avoir une raison non ? Cela ne nous gêne pas au contraire mais on commence se poser des questions sur la sureté du pays, ou est-ce qu’il s’agit seulement de la capitale ?
Pas d’hôtel, égale à pas d’internet. Puisqu’on capte leur wifi Eric retourne à l’EUROHOTEL pour demander le code. Contre un paiement bien sûr mais ils refusent. Nous sommes en face d’un petit centre commercial, armés de l’ordi et les deux téléphones on s’y rend. Confortablement installés dans des énormes fauteuils on fait la mise à jour du site et on répond aux messages reçus. Seul inconvénient il fait très froid la clim est à fond.
Une journée pas comme on l’avait prévue mais qui finit bien quand même. Demain une autre visite d’un volcan au programme, cette fois ci on doit monter en voiture…….on croise les doigts 



9
Nov

San Juan del Sur

Vivement les boules quies  J’ai dormi comme une marmotte, il faut le faire en plein centre-ville sur une station de service ouverte 24h/24h. D’ailleurs je ne sais pas comment Eric fait lui.
Avant de partir pour Masaya là où se trouve le volcan, nous faisons un tour de Managua avec Fleurette. On voit partout des arbres illuminés. Hier soir on croyait encore que c’était la déco pour Noël  Ces arbres sont une idée de la femme du président et ils s’appellent des « trees of life ». C’est joli mais aussi un peu envahissant. Il y en a des centaines et on peut seulement s’imaginer le coût d’électricité.
En se rapprochant du lac on tombe sur el Puerto Salvador Allende. C’est un lieu touristique, il faut payer 60 Cordobas pour entrer et nous sommes prévenus que dans la journée tout est fermé. On fait quand même un tour juste pour voir. C’est joli encore une fois on voit beaucoup de slogans en rapport avec la liberté. Le lieu est bien sécurisé, des policiers dorment sur place. On n’y reste pas longtemps c’est le soir qu’il faut venir mais nous avons un volcan à visiter.

Le malecon de Managua

Ce volcan Masaya se trouve à une demie heure d’ici. On paie les frais d’entrées 100 cordobas (2€80) par personne et on s’arrête un peu plus loin au centre d’information avant de monter le volcan en voiture. Il y a un petit musée avec quelques explications intéressantes mais ce qu’on aime surtout est la petite dame devant la porte qui vend des bananes et des oranges  . Jamais on ne retrouvera ces fruits en France, pas aussi goutteux et juteux en tout cas.
On reprend Fleurette pour continuer la route, pour une fois elle est goudronnée et en bon état. Très rapidement on se retrouve au bord du cratère. Nous sommes obligés de se garer prêts à partir. Le volcan est actif et peut exploser à tout moment. C’est pour cette raison qu’ils ont fermés tous les sentiers autour. On ne verra donc que le cratère principal et encore on nous autorise que 5 minutes à cause des vapeurs. On finit quand même à rester 15 min avant de redescendre. Décidément nous n’avons pas de chance avec les volcans.

Le volcan Masaya

Prochaine étape, Granada réputée pour avoir un des plus jolis centres-villes du Nicaragua. On se gare à 10 min de marche de la place centrale. Elle est jolie mais on préfère de loin le centre-ville de Leon d'hier.
Après la visite de la Cathédrale on s’arrête pour manger sur la place. Le restau s’appelle el Gordito (le petit gros) et sur le menu on retrouve la photo du propriétaire avec sa femme.
Cette photo a dû être prise il y a quelques années car « El Gordito » est actuellement assis à côté de sa cahute et il a doublé de volume . Tout en mangeant il garde un œil sur ses serveurs. De temps en temps il fait une remarque et encaisse de l’argent.

Le centre de Granada

On retrouve Fleurette, hier on n’a pas réussi mais aujourd’hui on compte bien finir à la plage. On va à San Juan del Sur. Et si ça nous plait on y restera 2 nuits avant de passer la frontière avec le Costa Rica.
Sur le chemin on s’arrête quand même pour jeter un œil sur le lac de Nicaragua.

Le lac Nicaragua

San Juan del Sur est beaucoup plus jolie que notre plage d’hier. C’est assez touristique ce qui fait que nous avons du mal à trouver un endroit pour passer la nuit. Quand on commence à se dire qu’on va dormir dans les rues, on trouve un hôtel qui possède un parking gardé à 100m de là. Le prix 11€20 avec internet et une fois sur place on y trouve aussi de l’eau. On en a besoin, il nous reste que 50 litres.
Jusqu’à la tombée de la nuit on passe notre temps à gratter Fleurette pour enlever le scotch. On a presque fini un côté mais c’est long.
Ce soir un petit restau ? Et demain pourquoi pas une journée plage pour se mettre en forme pour le prochain pays le Costa Rica.



10
Nov

San Juan del Sur - jour 2

Aujourd’hui on se la coule douce. On va rester une journée ici à rien faire 
La table est les chaises sont installés devant la porte, le auvent est baissé bref conditions idéales pour peaufiner notre itinéraire au Costa Rica. Pendant qu’Éric se penche sur la carte je continue le grattage de Fleurette. Il faut de la patience beaucoup de patience 
La matinée passe vite, je retourne à l’hôtel pour payer une nuit supplémentaire, pendant qu’Éric reste concentré sur les livres.
Il est midi et j’ai faim moi ! Il y doit bien avoir un petit truc à manger dans les rues, chasser a toujours été le travail des hommes donc c’est Eric qui part à la recherche de la nourriture .
Et il y met du temps, mais il faut avouer qu’il a bien choisi car les burritos sont très bons. Pendant qu’on mange deux chats se rapprochent doucement de notre table. Je leur donne des restes d’un poulet que j’avais gardé pour donner à un chien affamé. Deux chats affamés c’est pareil. Ils se régalent et ils ne nous quittent plus après.

Le Costa Rica doit être un pays merveilleux car Eric replonge dans ses bouquins. Demain c’est le 11 et nous avons 4 jours pour rejoindre nos amis à Ojochal où on compte passer une semaine. Il nous tarde de voir enfin où ils habitent. On ne manquera pas de vous les présenter une fois sur place.
En fin d’aprèm on part se promener sur la plage pendant une paire d’heures et on profite d’un coucher de soleil magnifique. Pas aussi rouge que celui au lac d’Atitlan mais il dure plus longtemps

Coucher de soleil su San Juan Del Sur (17h30)

On rentre pour se doucher avant de repartir pour aller manger.



Fin Nicaragua