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27
Oct

Isla de Flores

Le Guatemala c’est pour aujourd’hui, normalement ce n’est pas une frontière difficile à passer donc pas de stress. Par contre le passage Panama- Colombie commence à nous inquiéter. C’est prévu pour d’ici un mois environ et nous sommes toujours à la recherche d’un transitaire qui peut s’occuper de Fleurette. On a reçu un mail d’un d’eux donc on prend 30 min pour lui répondre. C’est important.
Il n’y a pas d’eau dans le camping, on ne peut pas faire le plein. Ce sera pour plus tard.
Eric arrive à redescendre la route avec Fleurette sans trop abimer ses fesses et on s’arrête dans un supermarché Chinois pour dépenser quelques $BZ.
Direction la frontière, on a déjà eu un aperçu du déroulement quand on est allé au Tikal donc on connait les étapes à suivre. La sortie du pays est rapide et on enchaine avec la Douane Guatemalteque. Pour nous c’est facile, par contre pour Fleurette ils ont besoin des copies du passeport d’Eric et la carte grise etc. Nous ne pouvons pas anticiper car ils demandent toujours une copie de la page avec le tampon qu’il viennent de mettre. Donc pas la peine d’arriver avec des copies toute faites. On nous dit « al lado » et on part à la recherche de la photocopieuse. « Al lado » est un peu approximatif et quand on trouve le bureau enfin la photocopieuse ne fonctionne pas. « Al lado » devient « l’autre côté du pont »  Techniquement on rentre donc au Guatemala à pied en laissant Fleurette au Belize. On trouve assez rapidement la photocopieuse et le monsieur nous fait les copies demandées, lentement mais surement .
En partant son collègue nous arrête pour nous dire que on risque de trouver des routes fermées à cause de la forte pluie. Pas ici, mais un peu plus loin. On le remercie on regardera cela ce soir sur internet, ce soir on s’arrêtera à Flores à une heure de route. On retourne vite au guichet pour montrer nos copies et libérer Fleurette. C’est bon 15 min plus tard nous sommes prêts à partir. En tout on a mis une heure ce qui est très correct. Ce sera pire quand on descendra plus au sud.
Le Guatemala nous rappelle le Mexique, même type de gens et plus souriants qu’au Belize. Les Beliziens sont plus froids même s’ils s’ouvrent une fois qu’on discute un peu. De ma part je me sens bien ici. On verra pour la suite. On prend de l’essence (0.70€/l) qui est moins cher qu’au Belize et on fait le plein d’eau à la même occasion. C’est pratique. On commence à avoir faim et comme au Belize on décide de manger au bord de la route. C’est vraiment tout petit, la femme nous dit qu’elle a que du poulet (évidemment ) et des frites. Ca nous va. On s’assoit à la seule et unique table. Le mari torse nu et avec une hache à la main vient nous rejoindre à table. Il nous pose des questions sur Fleurette et on discute un peu avec lui. Il est gentil mais le fait qu’il reste assis même sans nous parler est un peu pesant. Chaque fois que je lève la tête il me regarde. Conclusion selon lui on ne vient pas du même pays et il n’a pas tort même si le fait que je sois blonde ne veut strictement rien dire. On mange donc notre poulet / frites sous haute surveillance . Le prix total 20 QZT environ 3€20 , à ce prix il a le droit de nous fixer !
Allez on continu, Flores n’est plus très loin. Juste avant d’arriver on tombe sur un centre commercial que nous n’avons plus vu depuis longtemps. Il y a même un McDo. On se précipite de suite vers le supermarché, est-ce qu’on va trouver notre bonheur ? Ce n’est pas un Walmart mais il y a beaucoup plus de choix et nous pouvons enfin remplir notre chariot. Les prix ne sont pas donnés quand même. Moins cher qu’au Belize mais plus cher qu’au Mexique.
Flores est en fait un tout petit ile (300mx300m) relié par un pont à Santa Elena. On commence par chercher un hôtel et le premier est de suite le bon. Ils nous autorisent de nous garer gratuitement sur un parking avec accès au wifi. Faut juste qu’on parte demain avant 10h. C’est parfait.
Il est 15H30, on gare donc Fleurette et on part visiter Flores de l’autre côté du pont. Une petite promenade de 10min pour y arriver. Quelle belle surprise, Flores est super joli, des rues escarpées et le tout entouré d’un lac. Des petits bateaux relient l’ile avec une autre ile un peu plus loin. On se boit un jus frais sur une terrasse avec une vue magnifique sur le lac.

Isla de Flores

En se baladant on tombe sur des vendeurs de friandises et ça nous donne envie. On prend un peu de tout, ça nous fera l’apéro et le repas pour ce soir.
Premier jour au Guatemala et nous ne sommes pas déçus.
A partir d’aujourd’hui nous allons un peu diminuer la fréquence de nos récits d’aventures. On y passe beaucoup trop de temps et on se rend compte que ça empiète parfois sur notre temps libre. Surtout le soir. Bien entendu on continue à vous tenir au courant de notre parcours, ça nous fait trop plaisir de partager des choses avec vous. Mais ne vous inquiétez pas si on saute une journée ou si on met que des photos



29
Oct

Sur la route vers Lanquin

Hier nous n’avons rien écrit, car pas grand-chose à dire. Nous avons fait pas mal de chemin et nous nous sommes trompés de route à la fin de la journée. 40 km pour rien  , mais il y a toujours un point positif. Nous avons rencontré Cédric un Français qui se promène depuis des mois au Guatemala et au Mexique.
Ils s’est étonné de voir une plaque Française se promener dans la rue de Rio Dulce et nous d’entendre « Bonjour » 
On a discuté pendant un moment et il nous a conseillé un hôtel pour passer la nuit. C’était une Marina luxueuse, on a payé un peu cher mais c’était très bien.
Voilà donc que ce matin on refait la même route en sens inverse pendant 40 km, le GPS ne nous a pas servi à grand-chose ici. On se débrouille à l’ancienne avec la carte et quand même la tablette (GPS sans guidage) en cas d’urgence . On finit par retrouver la bifurcation qu’on a raté hier. C’est une nouvelle route elle est magnifique, pas de trou rien. Et un paysage tellement beau. Pour une fois on peut en profiter et on n’a pas besoin de garder les yeux rivés sur la route.
Pour manger on s’arrête à un petit restaurant au bord de la route. Aujourd’hui ce sera une pizza, cela change du poulet, bientôt on commence à cot-cot-ter nous-mêmes
A la table à côté se trouve un couple et on commence vite à discuter, ils essaient de parler doucement et de trouver les mots qui nous manquent avec nous. C’est chouette, contrairement au serveur avec qui on ne comprend rien.
La femme nous propose de venir avec nous pendant le voyage  après cette proposition une visite de Fleurette s’impose. Nous passons un bon moment avant de reprendre la route. Et heureusement qu’on a passé un bon moment car rien nous prépare à ce qui va suivre.
On se dirige vers Lanquin. De là, on peut visiter une grotte et une cascade. Nous ne pensons pas en avoir pour très longtemps. Selon le guide de routard les derniers 10km sont difficiles et on ne sait pas si Fleurette va pouvoir passer. Au pire on dormira avant et on prendra un taxi pour y aller.
On a roulé à peine 15 min quand la route s’arrête net. Plus de goudron que des cailloux et des trous. Peut-être il s’agit d’un petit bout de route, ça arrive. On s’engage donc mais les trous deviennent tellement énormes qu’on commence à se poser des questions. Pourtant on voit passer des camions et un bus. Si eux passent nous passerons aussi, non ?
Il faut mieux se renseigner, la réponse est claire. Oui c’est la bonne route et oui elle est comme ça tout le temps. Il faut compter 2h. Quoi faire ? On ne voit pas d’autre route. Eric me dit : c’est à toi de prendre la décision. Facile!
Finalement c’est lui qui dit : on y va. C’est parti.
Rapidement on se rend compte qu’on va galérer pendant des heures. Les 2h sont sans doute calculées sur la vitesse des camions, nous ne pouvons pas suivre car Fleurette est plus basse et on racle régulièrement le sol. Plusieurs fois on hésite de faire demi-tour mais on continue. Pour le bien du couple ce n’est pas la peine que je propose de conduire et je m’abstiens de toute commentaire sur la conduite . On garde le moral, les gens qu’on croise y sont pour quelque chose car tout le monde nous dit bonjour avec de grand sourires. La route est souvent étroite et c’est une casse-tête quand on croise une autre voiture ou pire un camion. Mais on y arrive. Faut dire que ce sont des conducteurs hors pair vraiment impressionnant. Ils passent à ras sans broncher.
Fleurette a des petits bobos, nous avons arraché le tuyau pour vider les eaux grises, la roue de secours a fini par tomber et à l’intérieur un encadrement de fenêtre (moustiquaire /store) est tombé. Jusque-là rien de non réparable mais on craint le pire.
Sur ma carte GPS la route blanche devient une route orange, on a donc bon espoir qu’à partir de là les choses vont s’améliorer. Je garde les yeux sur la carte, allez encore 3km on touche au bout. Eric est fatigué, ça fait plus de 3h qu’on roule dans ces conditions. La flèche de positionnement rentre dans la partie orange mais la route devant moi est toujours aussi pourrie. Je ne dis rien à Eric pour pas le démoraliser car la route orange est encore longue. Sans compter que le guide du routard a dit que les dernières 10km seront difficiles. Plus difficile que ça ??? On continue, on n’a pas le choix. Plusieurs fois Fleurette dérape sur les pentes et on doit reculer pour retenter l’ascension. Ce
qui est hallucinant dans tout cela c’est qu’on passe devant des habitations. Il y a des gens qui dépendent de cette route tous les jours. Car dans la catégorie « mauvaises routes » celle-ci remporte sans hésitation la première place. Ceux qui ont suivi le Mexique se rappellent de la route qu’on a dû emprunter suite à une manifestation. Ce n’était rien comparé à celle-ci, de la rigolade.
Et là à 10m une route goudronnée, Eric ne la voit même pas tellement il regarde juste devant le camion. On a réussi, quel bonheur de pouvoir passer la troisième après des heures. Et 1km plus loin, plus rien, l’asphalte s’arrête à nouveau.
On accuse le coup, heureusement la route et bien meilleure qu’avant. Quasiment plus de trous, on peut accélérer un petit peu plus.
Il est 16h30 quand on arrive à la bifurcation pour les dernières 10km. C’est la route difficile. Au point où nous en sommes on se lance, ça ne peut pas être pire de toute façon. Et c’est le cas, la route difficile s’avère beaucoup plus facile que prévu. On peut rouler à 20km/h donc il nous reste 30min. Dernière ligne droite (quoi que droite ?? )
A 17h on arrive à Lanquin où on trouve rapidement un endroit pour dormir. Quand je vais payer à la réception ils nous proposent la deuxième nuit gratuite. J’accepte et dans la foulée je réserve le repas pour ce soir au resto. Je crois qu’on l’a mérité. Demain on part en excursion pour visiter des grottes et des cascades. C’est l’hôtel qui l’organise, on pense que Fleurette aussi mérite bien une journée de repos.
La journée finie bien. Pendant tout cela j’ai quand même réussi à prendre quelques photos car nous avons traversé encore un paysage à couper le souffle.



30
Oct

Lanquin

Il pleut au réveil. Pas terrible pour l’excursion même si une partie doit se dérouler dans des grottes. Eric commande deux sandwiches au resto pour midi et on se prépare. Maillot de bain, serviette, vêtements secs, anti moustique nous partons avec un sac à dos plein.
Nous sommes 9 dans le groupe. Une Espagnole qui habite à Londres. Une Russe qui habite à Autriche. Un couple Anglais, et un Américain avec sa copine Brésilienne, une Hollandaise qui vivait à Vancouver et part en Argentine dans deux jour pour 2 mois, un grec qui habite en Islande. Bref un groupe bien coloré et super sympa. Nous sommes bien entendu les plus vieux et de loin. Pépé et Mémé.
Nous sommes chargés en arrière d’une camionnette comme le bétail. Le voyage jusqu’au grottes se fait donc debout. 45 min de bosses et de trous. Il faut les mériter ces grottes. Mais la bonne humeur règne.  D'ailleurs vu le nombre de personnes dans les camionettes qu'on croise nous ne sommes pas si mal que ça.
En arrivant tout le monde se met en maillot, on garde les chaussures pour ne pas glisser. Chacun reçoit une bougie qui servira à nous éclaircir le chemin. C’est parti. Quasiment d’entrée on rentre dans l’eau jusqu’au cou. Au moins ça s’est fait  Un peu difficile de nager avec la bougie mais on y arrive, même si parfois il faut le rallumer quand elle se mouille. Pendant tout le parcours d’environ 1km on alterne de la marche avec de la nage.
en sortant on passe une cascade on glisse on monte des escaliers en fers, bref c’est assez physique mais super chouette.
Une fois sortie des grottes nous sommes amenés vers une balançoire qui sert à se jeter dans la rivière. Pas un passage obligatoire, juste pour ceux ou celles qui veulent le faire. Pas très chaude au début j’ai fini par sauter quand j’ai vu les autres. Ça me donnait envie, et du coup Eric était obligé aussi. 

Un petit arrêt pour prendre quelques photos de la cascade et nous allons manger. Mais d’abord on passe un pont, et là encore on a l’occasion de sauter dans la rivière. La hauteur est de 10 m beaucoup moins que d’habitude car il a plu énormément. Pluie ou pas ce ne sera pas pour moi ! Notre groupe compte quand même 3 personnes courageuses qui se jettent dans le vide. Le courant est assez fort et ce n’est pas évident de revenir sur le rive.
On mange notre sandwich à l’abri. Certains ont aussi amené leur gamelle d’autre achètent sur place. Eric a l’air de regretter l’achat de son sandwich et regarde avec des grands yeux les assiettes avec de la viande et des frites passer.
Tant-pis on mangera mieux ce soir.
Notre guide nous amène vers le mirador, un point de vue sur la et les bassins de Semuc Champey. Mais pour cela il faut grimper dur pendant 20 min. Ça valait de la peine, la vue sur les bassins est magnifique. D’autant plus que nous savons qu’on va pouvoir se baigner dans ces eaux turquoises juste après. Dani le petit frère de notre guide (13 ans) nous fait peur en faisant en se mettant au bord. Il peut facilement tomber.

Séance photo au mirador

Et là c’est le top, Dani nous amène dans les endroits improbables. Il nous incite à
sauter, plonger et glisser des rochers sans pour autant nous obliger. Il y a toujours un autre moyen pour y arriver. Un petit paradis, c’est un de ces moments où tu te dis, la vie est belle Après une heure de baignade assez sportive on repart vers la voiture.

Les bassins de Semuc Champey

Maintenant qu’on sait à quoi s’attendre on se prépare mentalement pour 45 min de secouage. Tout le monde discute ce qui fait que le temps passe vite. Ce soir on a encore réservé au resto. Ce sera une grillade pour compenser le sandwich de midi. On a passé une superbe journée et ça fait du bien de rencontrer d’autre personnes qui voyagent et d’échanger des idées. Même si nous sommes pépères à côté d’eux avec Fleurette, mis à part le couple Américain/Brésilien qui ont une camionnette tout le monde voyage avec un sac à dos. Certains se sont rencontrés sur la route et font un petit bout de
chemin ensemble. La hollandaise est partie depuis 2 ans et ne sait pas quand elle rentre. En les écoutant j’ai surtout compris qu’ils ont tous été mordu par le virus «long voyage» . Et a priori il n’y a pas de remède, il faut repartir encore et encore.



31
Oct

Salama




1
Nov

Antigua

Ça fait deux jours qu’on n’avance pratiquement pas à cause des mauvaises routes. Hier on voulait aller à Todos Santos. Un petit village dans les montagnes réputé pour sa fête du 1er Novembre.
On a vu tomber ce projet à l’eau à cause d’une route non goudronnée. Ne pas voulant retenter le diable nous avons décidé d’abandonner et de partir directement pour Antiqua.
Sur la route nous avons eu la bonne idée de ne pas suivre le GPS mais de passer par un chemin pour nous plus logique. Après 25 km on s’est trouvé un endroit pour la nuit à Salama afin de poursuivre notre chemin ce matin. Le proprio de l’hôtel nous a hébergé gratuitement et en contre parti Eric lui à dit qu’on mangera dans son resto. C’est pour cela qu’on s’est retrouvé tout seuls dans le resto à manger des plats médiocres. C’est l’intention qui compte 
Et voilà où nous en sommes ce matin. On se repose la question on fait demi-tour pour suivre la route initiale ou on continu sur notre lancé avec l’autre route. Hier soir le GPS s’est également callé sur la nouvelle route donc le chemin existe.
Pas forcément de même avis on prend la nouvelle route. De toute façon impossible de savoir l’état des routes en avance. C’est quitte ou double.
Le 1er Novembre est un jour de fête comme en France. Ici la fête se fait entièrement au cimetière. Les tombes sont nettoyées et repeintes et on fait voler des cerfs-volants. Les gens mangent également au cimetière. Rien de triste à cela c’est au contraire très gaie.
Hier soir nous avons vu sur internet que Santiago Sacatepecquez est connu pour faire voler des centaines de cerfs-volants. Ils en ont même fabriqué un d’un diamètre de 18m qui est en exposition avant de prendre l’air. On n’a pas pu voir Todos Santos on veut à tout prix voir cette fête.
Une fois traversé Salama on commence de suite par monter un col. On passe devant une cimetière et ça donne un aperçu de ce qui nous attend plus loin 
La route est bonne et on n’avance pas mal, le GPS indique encore 2h de route. On y sera pour 12h ou 13h au max.
En sortant du prochain village la route asphalté s’arrête, ce n’est pas vrai !!  
On demande des conseils à un passant en s’attendant au pire ; et oui la route sera dans cet état pendant 25 km mais après elle est bonne…… Eric demande s’il y a beaucoup de trous. « Non pas trop »…. Est-ce que Fleurette passe ? Oui bien sur sans problèmes …..On vient de faire plus d’une heure de route, ça fait râler de faire demi-tour, on tente. Eh oui, nous sommes des champions de têtuisme (rassurez-vous je sais que ce mot n’existe pas mais il nous va bien )
La route est moins mauvaise que celle d’il y a quelques jours. Cela nous motive, 25km ce n’est pas si long que ça. La route se dégrade un peu on avance moins vite. Après environ 5km on doit se rendre à l’évidence. Fleurette ne peut pas monter cette côte que nous avons devant nous. Eric a essayé plusieurs fois mais les pneus dérapent. On décide de faire demi-tour tant-pis. C’est dit mais il faut le faire. La route est très étroite, on recule jusqu’au-devant d’une maison ou on a quelques cm de plus pour tourner. Le garçon qui est assis devant la maison sort pour nous aider. J’ai juste peur qu’Eric rentre dans leur portail de fortune fabriqué en bois. Il doit s’y reprendre plusieurs fois mais arrive à tourner Fleurette dans le bon sens. Le garçon nous explique qu’il y a un autre chemin également non goudronné mais en meilleur état. Effectivement on le voit au loin dans les montagnes, un bus passe justement en ce moment-là. Malgré la distance on voit bien qu’il se secoue dans tous les sens.
Notre décision est prise on repart à Salama et on reprend la route initiale, en espérant que celle-ci sera asphalté jusqu’au bout.
Ce qui fait que nous repassons devant notre hôtel à 12h45 après plus de 3h de route pour rien. On devrait être à Santiago Sacatepecquez en train de regarder les cerfs-volants à cette heure-ci
On fait le plein d’essence et on croise les doigts pour la suite. La route est magnifiquement lisse, presque pas de trous. Je roule pendant plus d’une heure et on avance vite. Bon c’est mort pour la fête mais avec un peu de chance on trouvera 1 ou 2 cerfs-volants retardataires dans le ciel.
Eric prend le volant et de suite la route se dégrade . Rien à voir avec ce matin mais bon faut quand même rester un peu plus vigilant pour les trous et en plus on traverse Guatemala City qui est énorme. Le GPS fait un quasi sans faute. On rentre dans Santiago Sacatepecquez un peu avant 16h. Il y a du monde, on passe devant le cimetière (plutôt par hasard) et on voit qu’elle est bien animée, devant se trouve un grand terrain sur lequel des enfants jouent avec leurs cerfs-volants. Finalement on en a vu  On essaie de trouver un hôtel pour ensuite visiter un peu, même si la journée touche à sa fin. Impossible d’en trouver, il y a des journées comme ça. Antiqua la destination pour demain se trouve à 15km de là. Pourquoi pas ? Il nous reste une heure avant qu’il fasse nuit, on ne fera pas grand-chose de plus ici quand même.
On part donc vers Antiqua où pour une fois la chance est avec nous. On trouve un hôtel avec un petit parking à 500m de la ville. Le proprio nous demande 10€ pour passer la nuit et demain matin on pourra laisser Fleurette pendant qu’on visite. Il y a la connexion internet ce qui nous permets de finaliser la réservation du bateau Panama-Colombie.
C’est ainsi que la journée s’achève sur un point positif malgré tout.



2
Nov

Panajachel

Après une nuit assez bruyante (nous sommes au bord de la route) on part à pied vers le centre ville d' Antiqua. Il fait déjà chaud et on rase les maisons à la recherche d'un peu d'ombre. Il n'y pas grand monde dans les rues. C'est peut-être encore un peu tôt. La ville est entourée de Volcans qui donne des très jolies vues.
Comme beaucoup de villes dans l'Amérique Centrale Antiqua est assez colorée. C'est en fait l'ancienne capitale du Guatemala et elle s’appelait Santiago de los Caballeros. En 1717 la ville a été reconstruite après un tremblement de terre mais en 1773 elle n'a pas survécu au deuxième. Guatemala City est devenu la nouvelle capitale et Santiago de los Caballeros a été baptisé Antiqua (l'ancienne) A beaucoup d'endroits on peut encore voir les dégâts du tremblement de terre.

On se ballade sans trop savoir où on va (nous avons oublié de prendre le guide du Routard avec nous). On tombe donc par hasard sur le Zucalo (la place principale) et de là on rayonne dans les rues. Petit à petit du monde arrive. On visite des églises et le marché.
Quand je m'approche d'un stand sur le marché le vendeur me demande "que te gusta" (qu'est ce qui te plait) moi je crois comprendre "que busca" (qu'est ce que vous cherchez) et je réponds nada (rien). Fière de ma réponse en Espagnol je continue mon chemin. C'est Eric qui me corrige après mais c'est trop tard. Inutile de dire que le vendeur était vexé (confirmé par Eric) . Je suis super gênée mais je n'ose pas retourner pour m'expliquer. Bref la réputation des Français à pris un coup à cause de moi
Je fini quand même par acheter un bracelet, chez quelqu'un d'autre bien sur
Quand on marche dans les rues on ne les voit pas comme ça mais il y a beaucoup de cours intérieures (patios) magnifiques. Il faut bien regarder. C'est dans une de ces cours qu'on décide de manger. Un petit repas super bon, ça aurait était parfait si Eric ne se faisait pas manger par les moustiques (pour une fois que c'est lui !)
Un dernier tour dans les rues, Eric veut à tout prix prendre des photos des femmes qui vendent dans les rues. Après quelques tentatives plus ou moins réussies on retourne à l’hôtel. Il est près de 15h quand on part pour le célèbre lac Atitlan. Ce sera bien si on y arrive ce soir si non on dormira quelque part sur la route.

Antigua

Le GPS indique 1h15 mais nous savons tous que ça peut aussi devenir 4h n'est-ce pas . Ce n'est pas 4h mais seulement 3H. Nous arrivons à Panajachel un village au bord du lac à 18h, la nuit vient de tomber. Je ne vous ennuie pas plus avec les détails sur l'état de la route. Disons que les placards et les tiroirs sont à nouveau bien rangés .

Nous trouvons un endroit pour la nuit, je ne sais même pas si c'est un hôtel ou un entreprise. En tout cas on peut dormir ici pour QZT 60 (7€). Nous avons prévu de rester quelques jours dans cette ville, demain matin on cherchera un hôtel un peu plus près du lac. Pour ce soir c'est très bien.
Nous avons encore quelques jours au Guatemala et plein de choses peuvent arriver mais pour l'instant j'ai un gros coup de cœur pour ce pays. Autant que pour le paysage que pour sa population très souriante et gentille. On voit beaucoup de gens armés devant les magasins et dans les villes mais (heureusement) nous ne ressentons aucun danger.Au contraire les gens sont très bienveillants. Depuis le Mexique on s'est habitué à la pauvreté et on arrive maintenant à dissocier "pauvreté" avec "criminalité" car malheureusement c'est bien ce qu'on faisait.
Il ne faut pas idéaliser. Ce n'est pas pour rien qu'il y a autant de gardiens, les chiffres ne mentent pas. Mais ce n'est pas pour autant qu'il faut éviter ce pays, car c'est ce que j'aurais fait si je n'étais pas obligée de le traverser pour ce voyage et ça aurait été bien dommage de rater tout cela.



Panajachel - Jour 2

Après une bonne nuit on part à la recherche d’un hôtel pour les deux prochaines nuits. Actuellement nous sommes à 2km du lac et on aimerait s’en rapprocher un peu. Avant de partir on fait le plein d’eau avec l’accord du proprio.
Nous avons aussi besoin de vider les eaux usées et depuis le Mexique nous sommes obligés de le faire au bord de la route, il n’y a pas d’autre solution. On s’éloigne donc un peu du village pour trouver un petit coin d’herbe.
Panajachel est très touristique et plein d’hôtels, nous pensons trouver rapidement notre bonheur.
Le premier avec un parking s’appelle Hôtel Spa Régis  ça doit être un bon signe (pour ceux qui ne savent pas Régis est le frère d’Eric) . Eric revient après quelques minutes, ils ne veulent pas de nous. Tant-pis on continue, la plupart des hôtels n’ont pas de parking ce qui complique un peu les choses. Le prochain à l’air un peu chic, on essaie quand même, mais de nouveau la réponse est un non catégorique. Par contre ils nous indiquent un camping un peu plus loin. C’est en fait un parc naturel qui propose plein d’activités. Nous sommes conquis en arrivant, c’est très jolie et en plus les activités sont compris dans le prix du camping (un peu cher quand même à 30 €). On demande voir le camping et la réceptionniste appelle quelqu’un pour nous accompagner. Ils n’ont clairement pas compris que nous avons Fleurette, les emplacements sont petits et pas du tout accessibles en voiture et encore moins en camping-car. On repart donc de nouveau bredouille et déçu.
On décide de remonter une autre rue et si on ne trouve rien on retourne au même endroit qu’hier.
En sortant du Parc Natural on repasse devant un hôtel qu’on a vu vaguement à l’aller, en lisant bien le panneau je vois « trailer parking ». On reprend espoir, quand Eric revient il me dit que l’endroit n’est pas terrible, nous serons garés à côté d’une déchetterie et c’est cher. Je le connais bien et j’ai un doute….. effectivement on passe par un chemin pas très joli mais au bout un énorme gazon avec une vue magnifique sur le lac Atitlan  et tout cela pour 15 € la nuit !
Merci Régis et tous les autres hôtels pour nous avoir refusé !!

L'hotel Tzanjuyu Bay


Il est 11H et on se prépare pour aller visiter un ou deux villages autour du lac. Nous sommes à 5min à pied des embarcadères (encore un bon point )
Le lac Atitlan est entouré de 3 volcans et autour du lac se trouve des petits villages qu’on peut atteindre par bateau. La plupart est aussi accessible par la route mais c’est beaucoup plus chouette par bateau.
Nous sommes de suite accostés, on ne s’est pas bien préparés. Nous n’avons aucune idée du prix. Le premier nous propose un aller direct avec sa « lancha » pour 450 QZT (50 €). Pour ce prix il nous amène à Santiago d’Atitlan et il nous laisse 2h sur place pour nous ramener. Nous trouvons cela cher. Il descend à 400 QZT. On ne sait pas et décidons de demander un peu plus loin. Eric se renseigne auprès d’un vendeur de billets pour les collectivos. Ce ne sera pas une lancha que pour nous mais un bateau avec plusieurs personnes qui part quand il est plein. Justement il y en a un qui part pour San Pédro un autre village qu’on veut voir. Prix 25 QZT (3€) l’aller par personne. On n’hésite pas longtemps. Le trajet dure bien 1h30 avec 5 ou 6 arrêts avant d’arriver à San Pédro, mais la vue est agréable, ça passe vite. Nous avons faim et la première chose qu’on fait c’est de trouver un resto pour manger. Une fois le ventre plein on se balade dans les rues très pentues et on visite l’église du village. C’est très touristique et nous avons vite fait le tour.

Le village de San Pedro

Il est encore assez tôt pourquoi pas essayer d’aller à Santiago d’Atitlan d’ici ?
5 min plus tard nous embarquons dans un autre bateau. Prix de nouveau 25 QZT par personne. Tout ça nous plait bien, c’est comme prendre le bus 
Santiago Atitlan est également touristique mais je préfère l’ambiance et les vêtements traditionnels des habitants. On a de la chance c’est le jour du marché. On se perd pendant une heure dans les rues avant de reprendre le bateau pour Panajachel à 16h. Finalement nous avons vu 2 villages pour un total de 16€, peut-être on en fera un autre demain.

Santiago d'Atitlan

Les mayas

Sur le chemin de retour Eric se trouve un copain. Il s'appelle Jésus il est électricien et ils ont le même age. ils n’arrêtent pas de parler, pire que les femmes 
Avant de rentrer à l’hôtel on doit trouver du beurre et une laverie pour demain. Comme ça on laisse nos vêtements sales le matin pour les récupérer en revenant dans l’aprèm. Ca va me manquer en France 
La recherche nous fait visiter les rues qu’on n’a pas vu ce matin.
On se dépêche pour arriver à l’hôtel avant le coucher du soleil pour pouvoir boire l’apéro devant le lac. Nous ne sommes pas déçus, quelles couleurs extraordinaires ! Difficile de résister à ce spectacle et on s’amuse à prendre des photos.



Panajachel - Jour 3

4 nov 2017
Nous n’avons rien de spécial prévu, la seule obligation qu’on s’est imposé c’est d’amener le linge à la laverie. Si on l’amène trop tard il ne sera pas prêt pour ce soir. J’ai du mal à démarrer, nous n’avons qu’internet depuis ce matin et je passe un bon moment avec mon téléphone au lit. C’est un de mes moments préférés 
Allez faut bien qu’on bouge, on décide de prendre un tuc tuc pour nous amener à la laverie. Ce n’est pas très loin mais le sac à linge est lourd et surtout pas pratique du tout à porter. Le tuc tuc qui s’arrête pour nous prendre a déjà un passager, pas de problèmes ici tout est possible. On se serre donc à trois sur la banquette arrière avec en plus le sac à linge . Prix 5 QZT par personne, en tout un peu plus de 1€.
On ne se souvient plus trop où on a vu la laverie hier mais il y en a partout et on prend le premier qu’on voit. Il a l’air correct. Il est 10h30, on nous dit que ce sera prêt pour 16h cet aprèm, prix 56 QZT.
Débarrassés de notre linge on se dirige d’abord vers un distributeur car il nous reste très peu de liquide. Il refuse la carte, ça arrive parfois. Nous avons un mastercard et une carte visa mais pour des raisons de sécurités on évite de prendre les deux en même temps. On essaiera plus tard en attendant on va devoir économiser. Direction l’embarcadère pour aller visiter Santa Cruz un autre village au bord du lac. Nous sommes maintenant des habitués des lanchas  et on trouve le bateau sans problèmes, Santa Cruz ne se trouve pas très loin d’ici et le prix est donc que 15 QZT. Les prix sont vraiment dérisoires. Si on fait attention on peut vivre avec 20 € par jour. Finalement c’est la petite Fleurette qui nous coute le plus cher, on va la vendre .
Ceci dit on s’est fait la réflexion que le Guatemala se visite le mieux en transport commun. Avec du recul on aurait peut-être dû laisser Fleurette en sécurité quelque part et traverser le pays avec un sac à dos. En tout cas ça donne envie, peut-être une prochaine fois.
Santa Cruz est un village dans la montagne. Il faut le mériter car pour y arriver ça grimpe dur. On aurait pu prendre un tuc tuc mais ça fait du bien de marcher un peu, on ne bouge pas assez. En se rapprochant du village on voit tout en haut un resto avec une vue sur le lac et on décide d’y aller boire un coup plus tard.
Tout le village est construit sur le flanc de la montagne pas de plat, les habitants doivent avoir des mollets en béton je vous le dis.
On grimpe donc dans les petites ruelles parfois sans issues, ici pas de vente de souvenirs. Le village n’est pas du tout touristique, mais nous sommes accueillis avec le sourire. On finit par trouver notre resto, il est presque midi on a un petit peu faim mais pas assez d’argent pour manger (vous pouvez nous envoyer vos dons à partir de ce soir par internet ). Le temps se gâte et on a de toute façon prévu de rentrer de suite après. On mangera au village chez nous. Pendant qu’on sirote notre verre on ressent une secousse, puis une autre un peu plus forte. C’est un petit tremblement de terre ! Je regarde les locaux ils n’ont pas l’air inquiets tout va bien. C’est quand même une sensation bizarre surtout en sachant que nous sommes bien en hauteur. Si le resto s’écroule je ne donne pas cher pour notre vie. 5 minutes après il commence à pleuvoir nous sommes à l’abri mais il faut quand même descendre jusqu’à l’embarcadère.

Le village de Santa Cruz


Dès que la pluie s’arrête on part, c’est seulement à 100m de l’embarcadère qu’elle retombe à nouveau. Un bateau est prêt à nous ramener de suite à 25QZT par personne au lieu de 15QZT puisque nous sommes les seuls passagers. C’est bon pour nous, selon Eric il s’agit du même batelier que hier, celui qui nous avait proposé la traversée à 400 QZT. Je ne sais pas si c’est vraiment lui, mais en tout cas il a l’air de vouloir se venger. Avec la pluie et les vagues nous arrivons mouillés et avec des blues aux fesses 
Avant de rentrer on essaie encore un autre distributeur, même résultat donc si on veut manger il va falloir chercher l’autre carte bancaire. Quand on arrive chez Fleurette le soleil est de retour et ayant peu envie de repartir nous nous contentons avec un sandwich et des œufs. On retira de l’argent ce soir quand on récupère le linge.
Le Guatemala est presque fini et on aimerait profiter d’internet pour préparer les prochains pays, Le El Salvador et le Honduras. Deux pays connus pour être très dangereux. On ne compte pas trop y trainer mais il va quand même falloir y passer une nuit. Honnêtement ça ne me dérange plus, il y a encore deux mois on se serait fait du souci mais finalement on s’habitue à tout. Tout en restant prudents bien sûr.
Je m’installe donc à l’intérieur (trop chaud dehors) avec la carte pour m’endormir 30 min plus tard . Je me réveille à 17h, j’ai dormi 2h pendant qu’Éric a fait le mis à jour du site ainsi que quelques modifications. Le El Salvador va devoir attendre encore un peu. Il faut aller chercher le linge et on repart à pied, on prendre un tuc tuc pour le retour. On arrive enfin à retirer quelques sous et quand on arrive à 17h30 à la laverie la femme s’excuse ce n’est pas encore prêt. Heureusement nous ne nous sommes pas pointés à 16h. Pour tuer le temps on se promène dans les rues.
On avait dit qu’on allait au resto ce soir mais finalement on craque quand on passe devant une pizzeria qui fait des beignets au poulet. Pas de resto ce soir on mange à la maison, de toute façon il faut préparer la suite du voyage n’est-ce pas ?
On récupère le linge plié et tout chaud, trouve un tuc tuc et 5 min plus tard on est devant l’hôtel. Il fait nuit noire et nous n’avons pas pris la frontale. Erreur de débutant 
Eric passe devant comme ça c’est lui qui tombe en premier, c’est normal car c’est moi qui porte le repas .



5
Nov

Jalpatagua

Je me réveille car Fleurette est en train de rouler ! Eric débout depuis une heure a déjà fait le plein d’eau, vidé les toilettes et ayant marre d’attendre que je me réveille décide de se rapprocher de la réception pour pouvoir capter internet. C’est bien ce qu’on a dit hier soir mais il est à peine 8h !
Il me reste qu’à me préparer et faire quelques recherches sur la frontière sur internet pendant qu’il met le site à jour.
Aujourd’hui on compte arriver à la frontière et pourquoi pas la passer si on a le temps.
On s’apprête à affronter la même route pourrie qu’il y a deux jours mais en faisant le plein d’essence je vois une autre route asphaltée. Je vérifie sur maps.me et cette route aboutie également sur l’autoroute. On l’atteindra 20km avant mais il faut mieux faire 20km de plus sur l’autoroute que 10km sur une route non goudronnée. Eric se renseigne après du pompiste et il confirme que la route est goudronnée jusqu’au bout. C’est une bonne nouvelle. Ce que le pompiste a oublié de dire c’est que la route est très jolie, elle monte un peu (parfois on ne dépasse pas la première) mais il y a des points de vues magnifiques ce qui nous permet de voir le Lac Atitlan une dernière fois.
La route se poursuit sans encombre.
Guatemala City est un passage délicat mais avec le GPS et le téléphone (maps.me) on s’en sort très bien. Le fait qu’aujourd’hui soit dimanche doit aider un peu, il y a moins de monde sur les routes.
On s’arrête pour manger à 13h30, nous sommes à 40km de la frontière. On passe aujourd’hui ou pas ? On décide de tenter et on se dépêche de partir. Mais une fois sur la route on voit bien qu’on n’y arrivera pas avant 15h et n’ayant aucune idée combien de temps on passera à la frontière on change d’avis. On va stresser pour rien et ce n’est pas le but.
Au lieu de cela on s’arrête dans un village à 20km de la frontière où on amène Fleurette au bain. C’est plus que nécessaire, elle est très sale. Deux jeunes s’occupent d’elle, on l’entend ronronner pendant qu’ils la savonnent et lui chatouillent le ventre. Le prix annoncé est de 20 QZT (2€30) et ça fait une bonne demi-heure qu’ils sont à fond. On décide de doubler leur prix, et même avec ça on a honte. Remarque ils ont quand même une jolie tablette ASUS sur l’étagère. Tant mieux s’ils en sortent.
On repart avec une Fleurette plus propre que jamais pour trouver un hôtel. C’est assez rapide il n’y en pas 10 dans le village. Prix 100 QZT j’aurais préféré les donner aux jeunes qu’au proprio de l’hôtel.
Pour le Honduras on doit coller des bandes réfléchissantes autour de Fleurette. C’est obligatoire et puisque là-bas il ne leur faut pas beaucoup pour arrêter des gens et de leur coller un PV on préfère leur couper l’herbe sous les pieds et arriver avec tout en règle. Merci les filles de Toptex pour votre aide
Fleurette râle elle ne veut pas qu’on lui colle des bandes maintenant qu’elle est toute propre. On lui promet de les enlever dans 2 jours. Les CC sont pires que des gosses
On s’y met à deux car il faut quand même que les bandes soient plus au moins collées droites, je me demande si tout le monde s’applique autant que nous, le résultat reste moche mais pour 2 jours ça ira.
Finalement l’aprèm est vite passé.
Derniere soirée au Guatemala, ce pays était une belle surprise.



Fin Guatemala