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13
Oct

Corozal

Le soleil est revenu mais quand on retourne au lac il est du mauvais côté ce qui fait que les couleurs ne se voient pas. Tant-pis, après un petit tour en ville nous prenons la direction de Chetumal.
On doit impérativement faire quelques courses et le plein de gaz, manière également de dépenser nos derniers pesos. Eric a trouvé une adresse pour le gaz et aussi un Walmart. Ce sera peut-être notre dernier Walmart du voyage, aucune idée si cette chaine s’est implantée dans d’autres pays.
On commence avec le gaz, nous avons une grande et une petite bouteille. Actuellement la grande est vide et la petite touche également à sa fin. Depuis le début du voyage nous avons consommé 2 grandes et 2 petites. Ce n’est pas énorme quand on y pense.
On a du mal à trouver l’endroit, une fois la grande bouteille remplit on nous dit que l’embout de la petite n’est pas adapté pour le remplissage. Effectivement nous avons échangé notre propre bouteille avec celle-ci aux USA.
On nous conseille d’aller l’échanger contre une autre vide et de revenir. Pour nous c’est important de partir avec deux bouteilles donc on se rend à l’adresse qu’on nous donne.
Pas si simple que ça, ici on n’échange pas et selon eux on doit pouvoir la remplir même si c’est une bouteille « Américaine ».
Pas de souci ils nous donnent une autre adresse, là c’est sûr ils peuvent nous aider. On se met en route avec bon espoir mais on fait encore choux blanc. Il faut changer l’embout, à 4km de là il y a un magasin qui va pouvoir nous aider, c’est une affaire de 5 min. On commence à en avoir marre mais 4km ce n’est pas loin.
Eric rentre dans le magasin, traverse la route pour rentrer dans un autre et revient toujours avec la bouteille intacte.
C’est bon on arrête, on verra cela au Bélize, au moins la grande est pleine pour l'instant ça suffit.
Entre la viste guidée des magasins de gaz nous avons quand même réussi à s’arrêter à Walmart pour les courses, ce qui fait qu’il est déjà presque 15 heures et nous devons encore passer la frontière et rouler 2h pour arriver à Belize City. Cette bouteille nous a fait perdre beaucoup de temps.
Direction la frontière, d’abord on doit passer à la douane Mexicaine pour obtenir notre tampon de sorti et surtout rendre le permis de voiture. Juste au moment de se garer il commence de nouveau à pleuvoir. Je reste au sec dans Fleurette pendant qu’Eric se fait mouiller  . Je me rattraperai tout à l’heure quand on doit rentrer au Bélize et qu’on retrouve l’Anglais

Pendant que j’attends qu’Eric finisse les formalités, je repense à notre séjour au Mexique. J’ai bien aimé ce pays surtout le côté montagne avec son forêt si dense. Sans exceptions nous avons rencontré des gens accueillants et serviables. Peut-être nous avons eu de la chance ? En tout cas ça m’a touché. J’ai moins aimé le Yucatan, pourtant c’était l’endroit qu’on attendait le plus. Je pense que c’est le côté touristique même en basse saison. Les plages sont belles mais l’endroit c’est trop Américanisé, à Tulum il y avait même des distributeurs en USD. Mérida en revanche m’a plu, j’aurais bien aimée passer un ou deux jours de plus. Tout cela ne tient bien sûr qu’a moi.

Eric revient quand la pluie s’arrête, il doit avoir attendu  Il m’annonce qu’on peut changer nos derniers pesos au Bélize. Contrairement ce qu’on a lu dans le guide nous n’avons rien payé pour quitter le pays.
Après avoir traversé la Rio Hondo (frontière physique) nous nous retrouvons devant une sorte de lavage de voiture, ne voyant personne on avance vers un guichet un peu plus loin. Un monsieur avec des yeux magnifiques mais avec un accent Anglais impossible à comprendre nous dit qu’on doit passer au lavage pour la fumigation de fleurette, après il faut revenir vers lui et payer. On s’exécute, on rentre dans le « lavage » pendant 2 sec. Rien ne se passe, pourtant une employée nous dit que c’est bon on peut sortir. On se regarde, c’est du bidon tout ça. On retourne voir « beaux yeux » qui nous fait payer 5 USD ou 100 pesos. Le taux n’est pas favorable mais ça nous fait écouler nos pesos. 100 pesos vaut $5.30. Faut bien que tout le monde y gagne.
Il nous donne un reçu qu’on aura besoin de montrer à la douane.
A l’immigration nous sommes littéralement accueilli à bras ouverts. Deux hommes viennent nous voir en criant bienvenu au Bélize. Bien sur il commence à pleuvoir quand on sort du camion ; ils se pressent de nous mettre à l’abri. Quelle gentillesse, ça fait plaisir. Nous sommes escortés à l’intérieur du bâtiment pour remplir nos fiches d’immigration. Je commence à comprendre que leur service ne sera pas gratuit mais on laisse faire.
Nos passeports sont tamponnés sans problèmes, notre « guide » nous amène vers une dame qui va s’occuper de Fleurette. Là aussi tout est simple, elle a du mal avec la carte grise Française, donc on l’aide et elle écrit sagement ce qu’on lui dit. Entre temps elle reçoit un appel visiblement privé qu’elle prend tranquillement en nous laissant attendre. Vraiment cool tout ça. Elle nous annonce qu’elle va inspecter Fleurette et me demande si on a des fruits. Pas la peine de mentir, oui on en a. En passant elle informe un collègue et pendant qu’elle fait l'inspection son collègue nous vide le frigo. Il nous confisque même les œufs, mais nous laisse la viande congelée. Tout cela se passe dans la bonne humeur.
On obtient le permis pour Fleurette sans payer mais quand on veut partir on demande de payer pour le parking.
Effectivement il y a un panneaux. USD 15. Je lui donne 300 pesos en appliquant le même taux que tout à l'heure.

Et là notre guide revient, il demande si on a des pesos à changer. Oui il me reste un peu plus de 800 pesos. Il me propose de les changer. Pourquoi pas, pour 800 pesos je veux USD 40. Il est d’accord et me donne 40 BZD. En fait au Bélize ils utilisent USD et BZD. C’est très simple 1 USD vaut 2 BZD le taux est invariable. La valeur du BZD est basé sur le taux d’échange du USD. Bref en me donnant 40 BZD il me donne en fait que 20 USD. Quand je lui fait la remarque, il me dit que j’ai raison ... au moins il aura essayé.
Il me propose de se renseigner sur le taux USD/Pesos. On pense qu’il nous amène vers un guichet de banque. Mais non derrière le bâtiment une dizaine d’hommes sont assis sur un banc avec au-dessus de leur tête une pancarte avec écrit à la main « Exchange » Notre guide crie vers un des hommes combien vaut 800 pesos et on répond USD 40
Il rigole et sort de nouveau son portefeuille il me donne 70 BZD et 5 USD , le compte est bon.
Je lui donne en plus les 30 pesos que j’ai en monnaie, c’est son pourboire. Il nous a bien fait rigoler.
Nous voilà officiellement au Bélize, il nous reste juste a prendre une assurance pour Fleurette. Pour 46BZD nous sommes assurés au tiers pour deux semaines. On doit donc quitter le pays au plus tard le 27/10. Il est tard et nous n’allons pas arriver à Bélize city avant la tombée de la nuit. Jusqu’à maintenant le paysage est le même qu' au Mexique, même les fameux dos d’ânes sont toujours là. Ici ils changent de nom ce sont des BUMPS au lieu des TOPES.
On roule une demi-heure quand on voit un camping. On décide de s’y arrêter, il est 17h passé.

C’est seulement un peu plus tard qu’on voit que nous avons gagné une heure aujourd’hui. Il est en fait 16h passé, par contre il fait nuit de bonne heure.
Impossible de sortir du camion sans se faire bouffer par les moustiques , ils nous attendent on les voit collés contre les vitres.



14
Oct

Belize city

Ce matin pour vous (donc cette nuit pour nous) Marie et Mathieu ont pris l’avion pour nous rejoindre. Le voyage sera long avec une nuit d’hôtel à Atlanta, si tout va bien ils arrivent demain matin (pour nous) au Belize.
Bien sûr nous suivons leur aventure de près, en s’assurant que nous sommes joignables avec le wifi. C’est donc pour cette raison que je me suis réveillée cette nuit à 4h parce-que Eric était en train d’envoyer des messages avec eux. Ils étaient bien arrivés à Paris. Le vol pour New York étant retardé ils avaient le temps. Tout va bien on peut se rendormir tranquillement.
Rebelote à 6h30 ça y est ils sont dans l’avion  Cette fois-ci difficile de se rendormir.
Pas si mal puisqu’on a des choses à faire ! Sur notre terrain de camping infesté de moustiques , les robinets d’eau ne fonctionnent pas. On n’a pas envie non plus de se balader dehors pour chercher. On n’ose même pas ouvrir la porte.
On s’en va. Nous avons encore de l’eau et on a prévu de dormir à la marina de Belize City où à priori nous trouverons tout ce qu’il faut.
Le paysage nous fait penser à la Guadeloupe, mais malgré ce côté agréable on n’est pas vraiment séduit. Rien de spécial pas beaucoup d’habitations. La route n’est pas terrible mais on a vu pire.
Notre GPS ne fonctionne pas ici, on doit donc utiliser la carte et/ou le GPS sur notre tablette. On voit où nous sommes mais personne pour nous dire quel chemin il faut prendre. Je suis la co-pilote et je n’aime pas ça. Je ne suis vraiment pas douée. Heureusement le réseau routier de Belize n’est pas si développé, difficile de se tromper. Pourtant j’arrive à le faire. Je ne me suis pas vraiment trompée il y a deux routes qui vont au même endroit et je prends la plus courte. A un moment donné quelqu’un nous fait signe. On ne comprend pas trop, la route devient mauvaise, plein de trous mais bon ça ne nous étonne plus. Si, Eric dit que ce n’est pas bon mais la carte nous montre bien qu’on va dans la bonne direction. Quand on passe devant une maison en construction plusieurs personnes nous font de nouveau signe. On s’arrête et ils nous disent qu’il faut mieux prendre l’autre route parallèle à celle-ci.
Bon d’accord si ils le disent  on repart dans l’autre sens. Le détour n’est pas énorme et rapidement on trouve la bonne route qui est, il faut le dire, en meilleur état.

Un peu avant midi on arrive à Belize City, nous ne sommes pas emballés du tout. Faut dire qu’il ne fait pas beau, ça ne doit pas aider non plus. C’est la première fois qu’une ville nous attire si peu.
Nous sommes bien obligés d’y aller car demain on doit prendre le water-taxi pour aller à Caye Caulker. On va y passer quelques jours. Pour cela il faut laisser Fleurette dans un endroit sûr et on aimerait trouver cet endroit aujourd’hui.
On achète un repas au bord de la route. L’odeur des poulets rôtis nous donnent faim  Pour manger on se rapproche au plus près du terminal du water taxi. On passe devant un grand parking ouvert mais sécurisé. C’est celui qu’on avait vu sur internet, ils demandent 25 BZD par jour. A peu près 10 €. La fille à qui je pose la question n’est pas agréable du tout. On avance de 100 m et on trouve un autre parking non gardé, c’est parfait pour manger. Avant qu’on puisse commencer, quelqu’un vient nous voir. Ce parking n’est pas gratuit, c’est 2 BZD par heure. Pas de problème on paiera après. C’est Eric qui est allé voir le gardien et il me dit que le mec n’était pas sympa non plus. Ça promet, une ville pas terrible avec des gens pas agréables. Mais on ne se laisse pas décourager pour autant, malgré la pluie qui commence à tomber, on va se promener. Peut-être ça nous fera changer d’avis.
On a de suite droit à un bonjour et bienvenue au Bélize , ah quand même. Un peu plus loin quelqu’un nous propose ses bières bien fraiches, quand je lui dis qu’on attend le soleil il nous promet du soleil pour demain. Il demande également combien le gardien du parking nous a fait payer. Quand je dis 2 BZD il dit que c’est le bon prix, il ne faut pas payer plus. Bon finalement ils ne sont pas si méchants que ça
On va voir le départ du water taxi pour demain. L’hôtel sur l’ile nous a réservé des billets en avance. Je les récupère sans problème et ça nous permet de voir où il faut aller demain.
J’avais lu sur internet qu’un hôtel pas loin propose également un parking gardé, nous allons nous renseigner on ne sait jamais. Ils ont bien un petit parking avec un gardien 24h sur 24h. Prix 10 USD, c’est moins cher mais surtout le parking nous plait davantage. Il est plus à l’écart, on décide donc d’y revenir demain pour y laisser Fleurette.
Nous sommes contents du fait qu’on a trouvé ce qu’on voulait. Reste à trouver un endroit pour dormir, Bélize City n’est pas réputé pour sa sécurité. Encore une fois Google nous montre la solution. A 15 min de là il y a une marina avec une plage artificielle. C’est également un camping. Je pense qu’il faut oublier les campings comme nous on les connait. Depuis le Mexique tout terrain plus au moins plat peut être considéré comme un camping. Parfois il y a les services qui vont avec, parfois non. Par contre tous sont gardés, et c’est surtout cela qu’on recherche. Cette fois-ci on se gare au milieu des bateaux. On a le wifi et on peut remplir l’eau. Il y a même des douches et toilettes ainsi qu’une laverie. Prix USD 8,50 et USD 7 pour faire une machine + sèche-linge.
On va d’abord se promener vers la plage. Il s’agit d’une zone balnéaire avec un restau une grande piscine avec un toboggan, des transats et des jeux pour les enfants. On boit un coup au resto avant de retourner au camion, car nous avons du boulot. Je dois faire la lessive et on profite des lieux pour faire le grand ménage. Ici il y a de la place et on peut tout étaler dehors. Le soleil se montre, on l’a voulu mais ce n’est pas le moment. De suite il fait chaud, on n’est jamais content  On nettoie mais il faut aussi préparer notre valise pour demain et faire de la place dans la soute pour les valises des enfants. On va cohabiter à 4 pendant 12 jours 
Petit souci, le sèche-linge ne fonctionne quasiment pas, j’ai utilisé deux jetons pour la même charge et c’est toujours mouillé. On doit donc improviser. Eric me tend des cordes pour qu’on puisse profiter des derniers rayons du soleil. Ce sont vraiment les derniers, car ici la nuit tombe à 18h. On n’arrivera jamais à tout faire sécher. On comptait sur les vêtements pour demain.
L’air est assez sec et on espère que tout sèchera cette nuit, s’il pleut c’est foutu.
Toute la journée nous avons gardé un œil sur nos téléphones pour avoir des nouvelles des deux voyageurs. C’est leur premier long voyage seul, et de suite 3 escales ce n’est pas rien. Mais ils se débrouillent comme des chefs. Dernière nouvelle ils sont bien arrivés à Atlanta où ils vont passer la nuit dans un hôtel. Demain matin il leur reste un vol pour venir ici. On doit les récupérer à 11H, il nous tarde  



15
Oct

Caye Caulker - Jour 1


A 4H30 la pluie nous réveille, on se dépêche pour mettre le linge à l’abri. Eric ouvre l’auvent et on étend tout en dessous. C’est ce qu’on aurait dû faire de suite hier soir.
Les moustiques se régalent du festin qu’on leur propose de si bon matin.
Tout cela nous a bien réveillé et nous n’arrivons plus à nous rendormir. C’est certainement aussi un peu lié au fait qu’on récupère les enfants aujourd’hui.
On comprend vite que le linge ne sèchera pas, alors je cherche sur internet une laverie pas loin de l’aéroport. On en trouve une à 5 min de là. Puisque nous sommes réveillés autant y aller de suite, ce qu’il fait qu’on se trouve devant la porte de celle-ci à 7h50. On doit attendre 10 min jusqu’à l’ouverture. Pour 5 USD je peux faire deux sèches linges, et en 30 min le tour est joué. Entre temps, on finit notre valise sur le parking. Nous sommes prêts.
Enfin, pas tout à fait, il nous manque quelques courses car Eric aimerait faire un gâteau pour Mathieu et comme vous savez la douane nous a pris nos œufs. Il y a un magasin pas loin et même une banque pour qu’on retire nos premiers BZD.
Direction aéroport, nous sommes bien en avance mais ça permet à Eric de faire son gâteau 
C'est nuageux depuis ce matin, ça nous fait râler on aurait bien voulu les accueillir avec du beau temps. Et ça se gâte, un orage énorme éclate. Le ciel est noir et il pleut tellement qu’on ne voit plus rien à travers les vitres. Ça n’a pas l’air de s’arranger. L’avion ne pourrait même pas atterrir avec cet orage.
Quand l’heure s’approche, on rentre dans le bâtiment. L’écran avec les arrivées indique que l’avion sera à l’heure mais en même temps, l’arrivée du vol de 10h10 est toujours indiquée comme « on time » et il est pourtant 10h45, bref je ne pense pas que ce soit très à jour.
On a la possibilité de sortir à l’extérieur sur une sorte de balcon d’où on peut voir la piste d’atterrissage. Tout le monde à l’air d’attendre le même avion. Il n’y en aura pas 10 en même temps, l’aéroport est petit.
Le ciel s’éclairci un peu et on voit l’avion qui tourne en attente du feu vert.
On suit l’atterrissage juste devant nous, l’avion roule jusqu’à devant le bâtiment et attend. Visiblement il ne sait pas où se garer, c’est vrai qu’on ne voit aucune action. Et là tout d’un coup l’équipe arrive en courant, comme ils avaient complètement zappé l’avion. C’était très rigolo à voir.
Marie et Mathieu sortent presque en derniers, Eric ne tient plus sur place. Il lui tarde de montrer le panneau « les petits lapins » à leur sortie
Enfin les retrouvailles tant attendus
La pluie s’est arrêté et on voit des trous dans le ciel, peut-être on aura de la chance.
Pas habitués à la température et l’humidité ils se dépêchent à échanger le pantalon long contre un short et les basquets contre les tongs  En route pour Belize city où on compte manger un morceau avant d’embarquer pour Caye Caulker.
Une fois Fleurette en sécurité on prépare nos valises avant d’aller manger.
Les retrouvailles ça se fête avec des bière et un coca light  Comme prévu nous prenons le bateau à 15h pour arriver 50 min plus tard sur l’ile.
Nous sommes dépaysés dès notre arrivée, une ambiance de baba cool règne sur cette ile. Un taxi nous attend pour nous amener d’abord à l’agence pour payer et récupérer les clés, pour ensuite nous déposer à la maison qu’on a louée. Les routes ici sont toutes faites de sable, pas de vraies voitures, juste des voitures de golf et des vélos.
La maison c’est une belle surprise, nous avons également des vélos à notre disposition.
Avec Eric on part faire quelques courses en vélo. On ne trouve pas grand choses à la superette du coup on s’aventure plus loin dans le village. Pour l’instant ça ressemble encore à un labyrinthe pour moi et je m’y perds rapidement. Heureusement, Eric un sens d’orientation plus développé 
On opte pour une pizza, sans savoir qu’ici on n’est pas pressé. On attend près d’une heure pour qu’elles soient prêtes, pendant laquelle Eric se fait dévorer par les moustiques . Il faut mettre l’anti moustique !!!
Repas simple aujourd’hui suivi par le gâteau d’anniversaire fait avec amour ce matin.
Nous avons des colocataires inattendus, des énormes crabes. Vaut mieux éviter de marcher pieds nus le soir
Tout le monde est fatigué pour des raisons différentes. Demain on va explorer l’ile d’avantage.



16
Oct

Caye Caulker - jour 2

Bonjour tout le monde, aujourd’hui c’est moi, Marie, qui écrit ! Ca fait faire des petites vacances à Sandra
ce matin avec le décalage horaire on s'est réveillé super tôt et finalement Pounet (enfin papa, et oui on l'appelle Pounet) et Sandra se sont levé comme nous. Motivés de notre première journée sur l'île, on remarque qu'il pleut dehors... bon… on décide malgré tout de prendre le petit déjeuner sur la terrasse ! Ensuite on part se doucher et là surprise, pas d'eau chaude… en même temps c'est pas très grave car il fait déjà très chaud et humide et on se dit que ce n’est pas plus mal.
On se prépare alors, pour aller faire un petit tour de vélo et voilà que le soleil montre doucement le bout de son nez ! On décide alors de mettre les maillots au cas où, pour en profiter au maximum ! 
On part alors en vélo, jusqu’à l'agence du Cottage, pour les prévenir de ce petit problème d'eau chaude. À ce moment-là, le soleil est bien présent on met donc la première couche de crème solaire (et oui ! ça serai dommage de prendre un coup de soleil dès le premier jour! )
On se dirige alors vers la plage qui se trouve tout au bout de l'île, on s'aperçoit que les maisons sont typiques et très colorées, bien sûr en faisant attention aux énormes trous sur la route
Une fois arrivés à la plage, dans les alentours de 10h, on fait un petit plouf dans les 28°c de l'eau turquoise ! Trop froid au goût de Pounet et Sandra mais pourtant à notre très grande convenance avec Mathieu, bizarre... ils sont fous ces vacanciers ?! Ils ont quand même fini par s’y habituer donc tout va bien !
À midi on mange à un espèce de snack improvisé sur le bord de la plage, on voit qu'un monsieur fait du poulet au barbecue ça nous donne envie, il ne sert pas les boissons du coup Pounet va nous chercher un petit apéro dans un magasin à côté ! Ça sera donc, poulet grillé avec un sauce épicée accompagné de son riz et sa salade, bref, on s'est régalés ! 
On retourne à la plage, sous un soleil éclatant et on décide d'explorer les fonds sous-marins avec notre masque et tuba. On a vu 2 étoiles de mer, plein de petits poissons jaunes rayés et de très beaux coquillages puis cerise sur le gateau, un joli petit crabe qui m’a pincé le pied !!! Malheureusement pas de photo pour vous montrer tout ça, puisqu’on n'a pas pris le bon appareil étant donné que c'est moi qui m'occupe des photos pour aujourd'hui (je vais finir par me faire embaucher pour faire le site et les photos vous allez voir...).
Vers 16h on décide de rentrer pour faire une petite pause (oui, parce que les vacances ça fatigue) ça nous permet aussi de nous organiser pour la journée demain. On s'est dit qu'un tour de bateau sur la barrière de corail ne serai pas mal du tout ! On se pose un petit peu et là on entend un boum et on voit Pounet par terre qui vient de tomber de son hamac, lui qui était portant si fier d’utiliser son super hamac
Pounet nous a préparé un petit apéro à son habitude.
Plus tard, on part se promener, il fait déjà nuit et on prend les vélos pour faire retrouver l’entreprise qui proposait le bateau, après avoir pris 3 fois la même rue, on trouve enfin, mais on arrive trop tard, c’est déjà fermé du coup on y reviendra demain. On gare alors les vélos, pour continuer à pied. On se prend une petite glace qu’on apprécie beaucoup avec cette chaleur, on longe alors plein de petits magasins. J’ai essayé un joli collier avec un coquillage mais je n’ai pas osé négocier du coup beh… pas de collier. Mais sûrement que demain j’y retournerai, peut-être que demain il sera moins cher  Mathieu voulait absolument revenir avec un masque Maya, ça tombe bien il y en a partout ! Un lui plait plus particulièrement et Sandra qui lui achète pour son anniversaire. On termine alors notre promenade sur une bonne note.
À notre retour à la maison, nos colloc’ d’hier étaient de sortit, on voit un crabe qui montent les marches de la porte d’entrée, en même temps on voit un énorme cafard qui rentre sous la porte d’entrée. Puis à l’intérieur un gecko sur le mur et une araignée bien épaisse vers les chambres, ils ont l’air de se sentir bien dans notre maison… Pounet veut qu’on garde le gecko apparemment c’était un bon anti-moustique, à voir… 
Bon si tout vas bien, demain on fera du bateau qui nous amènera à la barrière de corail pour faire du snorkeling !



17
Oct

Caye Caulker - jour 3


Encore une fois on se réveille aux aurores, je croise Mathieu en sortant de la chambre. Quel bonheur de pouvoir dire « en sortant de la chambre » . La taille de Fleurette nous n’a jamais vraiment gêné mais le fait de se retrouver dans une vraie maison fait quand même un bien fou.
Aujourd’hui je reprends le plumeau, Marie est venue pour les vacances .
Avant 8h tout le monde est debout on se retrouve tous dehors avec nos portables respectives, vite sur le site pour voir s’il y a des messages !
Après le petit déjeuner je pars avec Eric à l’agence pour voir si on peut réserver notre sortie en bateau pour aujourd’hui ou demain au plus tard. Il fait beau donc on a quand même une petite préférence pour aujourd’hui.
J’ai mal aux fesses à force de faire du vélo
Quand on arrive devant l’agence la porte est fermée à clé, pourtant ils doivent ouvrir à 8h. C’est bien à l’image de l’ile « très cool ». Juste au moment de partir quelqu’un sort par derrière la maison. Il nous explique un peu le déroulement de la journée, et on se met d’accord pour une sortie aujourd’hui. Départ à 10h30 retour vers 16h.
On rentre pour raconter la bonne nouvelle aux enfants.
Nous avons que à prendre une serviette et la crème solaire, le déjeuner et les boissons sont compris dans le prix.
A 10h15 pétante nous sommes de nouveau devant l’agence. J’ai préparé le montant à payer à la maison et je me suis trompée, il manque 100 BZD. Eric doit donc retourner à la maison pour les récupérer. Ce n’est pas très loin mais il fait chaud et il revient 10 min plus tard en nage. Les femmes et l’argent ne font jamais bon ménage 
Nous sommes enfin prêts, Marie et Mathieu ont reçu leur équipement ; palmes, masque et tuba. Nous avons nos propres affaires.
Notre guide pour la journée s’appelle Oliver, il a l’air gentil.
Après quelques explications c’est parti, nous sommes tous excités à l’idée ce qu’on va voir. Espérons que ce sera aussi bien qu’on croit.
Le bateau s’arrête 25 min plus tard, Oliver nous explique que tous les jours un pêcheur de coquillages vient ici, il vide les coquillages et remets les entrailles dans l’eau. Ça attire les poissons et une tortue. On regarde dans l’eau il n’y a pas grand-chose à voir pour l’instant. Docilement on chausse nos palmes et masques pour sauter dans l’eau. C’est la première fois et nous ne sommes pas super habiles, voire très maladroits mais tout le monde finit par être dans l’eau.
On se rapproche du bateau des pêcheurs et là on voit plein de poissons et des raies, c’est magnifique. Après quelques minutes on se sent plus à l’aise dans l’eau, je pense que c’est un peu le but de ce plongeon.
Pas seulement car au milieu des poissons une énorme tortue arrive. Quand je dis énorme ce n’est pas exagéré, elle fait au moins 1m50. Je reste scotchée pendant des minutes. Malheureusement on n’a pas pu prendre des photos, il faut me croire sur parole.
Émerveillés nous remontons sur le bateau, pour moi cette tortue vaut déjà le prix. Prochain arrêt deux minutes plus tard. Cette fois-ci Oliver rentre avec nous dans l’eau, il nous sert de guide et on doit rester ensemble. Nous sommes dans la réserve Hol-Chan. Dès que nous sommes dans l’eau nous sommes entourés par des gros poissons qui ne nous quittent plus pendant les 45 min qu’Oliver nous guide au-dessus du corail. On croise plein d’autres poissons plus petits et plus colorés, bref nous sommes dans un monde merveilleux.
Dans le bateau Oliver nous donne nos gamelles pour midi, on a le choix poisson ou poulet. Ça tombe bien car nous avons faim. Aussitôt le repas fini on part vers le prochain arrêt. On se laisse vraiment guider car on ne sait pas du tout ce qu’on va voir.
Quand le bateau s’arrête Oliver nous dit qu’ici il y a des requins et raies. Ok pas de soucis, au Guadeloupe nous avons aussi vu des requins petits inoffensif. Cela ne me fait pas peur. Je jette un coup d’œil dans l’eau et je vois des ombres
à la surface. Ils n’ont pas du tout la même taille que mes petits requins de Guadeloupe. Ce sont des requins nourrice, certains font 3m facile. Oliver commence à leur donner à manger. C’est impressionnant de les voir de si près.
On se dit qu’il nous a fait une blague en disant qu’on allait nager avec et je commence à m’enlever les palmes. Nous ne sommes pas suicidaires ! Mais non, notre guide était très sérieux, ces requins ne sont pas dangereux et on peut faire un plongeon sans problèmes. Cerise sur le gâteau les poissons plus petits qu’on voit nager à côté sont des piranhas. Une petite hésitation, mais la décision est vite prise. Cette opportunité ne nous n’arrivera pas deux fois dans la vie il faut en profiter. Tout le monde dans l’eau, il faut admettre que nous ne sommes pas tranquilles quand même. Oliver continue à leur donner à manger et on reste à une bonne distance. La curiosité est plus forte que la peur et on se rapproche petit à petit. Les requins n’ont pas l’air d’être dérangés par nous. C’est une expérience qu’on n’oublie plus jamais. On n’en revient pas. Oliver nous rejoint dans l’eau et il met un peu de nourriture dans un coquillage qu’il met au fond de l’eau. Plus tard il explique que c’est pour les raies. Les raies ne nagent pas à la surface et se sont fait voler toute la nourriture par les requins. Ce geste engendre une petite bataille entre un requin et une raie, qu’est ce que c’est beau à voir.
On en a pris plein des jeux et ce n’est pas fini. Plus loin un épave d’un bateau nous attend, pendant qu’on explore Oliver nous coupe des fruits pour le gouter. Ça nous fait revenir au bateau.
Dernier arrêt de la journée une barrière de corail, on a 30 minutes pour s’imprégner une dernière fois de ce monde sous-marin. Ici il y a encore plus de poissons que tout à l’heure, plus qu’on regarde plus qu’on en voit. Nous sommes seuls dans l’eau.
On regagne le bateau fatigué mais tellement comblé.

Oliver nous a gardé une dernière surprise, juste avant d’arriver on fait une petite halte avec d’énorme poissons. Pendant qu’il leur donne à manger Eric met son GoPro pour filmer et se fait attaquer par un poisson . On a failli perdre nos films de la journée.

Le tarpon est un poisson des mers chaudes, vivant principalement dans les lagunes d'Afrique de l'Ouest et de la côte atlantique d'Amérique latine et pesant adulte de 70 à 180 kg pour une taille maximale de 2,5 m. Il pourrait vivre une cinquantaine d'années.
Quand on rentre sur la terre ferme nous avons du mal à marcher, on se sent tous complètement dans les vapes.
Il nous reste quand même le retour en vélo, il nous tarde d’arriver à la maison pour prendre une bonne douche. Pendant l’apéro on n’arrête pas de parler de la journée.
Eric et Mathieu partent chercher à manger mais ne reviennent avec rien, pas de vendeur ambulant ce soir. On se fait une omelette avec du poulet curry. C’est Mathieu s’improvise en tant que chef cuisinier ce soir.
Après manger on se met un film, le monde de Dorry



18
Oct

Caye Caulker - jour 4

Ce matin on se réveille doucement. Nous n’avons rien de spécial prévu, on traine un peu.
Heureusement car à 10h il commence à pleuvoir et pas un peu. Du coup on reste bien à l’abri.
La femme de l’agence vient chercher notre linge sale, selon elle la pluie continuera une bonne partie de la journée.
On se penche donc sur l’ordi et le Guide du Routard pour préparer la deuxième partie du séjour au Belize. On quittera Caye Caulker dans deux jours pour récupérer Fleurette. Difficile de faire un choix des sites proposés car finalement on n’a pas autant de jours que ça.
Vers midi on a faim, nous n’avons rien à manger. Il pleut toujours mais ça à l’air de se calmer un peu. Avec Mathieu on se sacrifie pour aller chercher à manger. En vélo bien entendu
Les trous sur la route se sont remplis d’eau et nos jambes sont rapidement couvertes de sable. Au bout de quelques minutes la pluie s’intensifie et nous sommes obligés de se mettre à l’abri. On se regarde et nous sommes d’accord, on continue malgré la pluie. Nous sommes complètement trempes en deux secondes, et finalement ce n’est pas si désagréable, la pluie est chaude. On finit par trouver une toute petite cahutte ou il y a marqué « FOOD ». Au menu ; poulet, salade, riz et haricots rouges. Pas de choix. Ca nous va très bien. En rien de temps elle nous donne 4 boites bien chaudes. Reste le retour à faire, il pleut toujours autant. Mais bon de toute façon on ne peut pas devenir plus mouillés que nous sommes déjà.
Nous nous déshabillons sur la terrasse avant de rentrer dans la maison car on dégouline trop  Malgré tout on s’est bien amusé.

Le repas est bon et copieux, la pluie s’arrête enfin vers 15h. Marie qui ne tient plus sur place et qui veut à tout prix bronzer nous force de sortir. D’abord on l’envoi avec Eric faire quelques courses, Mathieu et moi avons déjà donné  Au retour plus le choix, ils sont allés voir la plage à côté de la maison et le soleil commence à sortir.
Tout le monde en maillot, sac à dos et on part à pied à la plage. Avec le soleil il fait vite chaud, la plage est jolie mais c’est une plage privée, nous continuons à longer la côte. Tous les pontons qu’on voit sont privés, on décide donc de retourner à la maison pour prendre les vélos et aller au « Split » la plage du premier jour.
Il est déjà 16h et puisqu’il fait nuit à 17h30 on a intérêt à se dépêcher. Dès qu’on arrive on rentre dans l’eau, il y a d’avantage de poissons. Des petits poissons qui nous mangent les pieds. Je sors vite pour m’allonger pendant que la famille reste dans l’eau jusqu’à ce que le soleil déclinant les force à sortir.
On rechausse nos vélos, à mi-chemin j’échange le mien contre celui d’Éric car j’ai les pneus dégonflés . Eric se retrouve avec un vélo trop petit et dégonflé, ça sert à ça aussi les hommes
Le soir on hésite entre resto ou manger à la maison, en buvant l’apéro l’envie de sortir s’en va chez tout le monde. Nous sommes bien à la maison. En revenant de la plage nous avons repéré un petit resto pas loin de la maison, Eric et Mathieu y vont pour nous acheter de burritos. Après on se fait une soirée « Keezenspel» un jeu Hollandais. Les filles contre les garçons . Pas besoin de dire que les filles ont emporté la victoire haut la main !



19
Oct

Caye Caulker - jour 5

Aujourd’hui nous nous sommes réveillés tranquillement. En même temps un gros orage éclate, on espère que ça ne durera pas toute la journée. La pluie se calme, on décide alors d’aller sur une île en face la nôtre, d’après la fille de l’agence, c’est assez sympathique. Le bateau est gratuit mais il faut que l’on consomme sur place. On prend donc les vélos et en avant ! Il commence doucement à pleuvoir puis les gouttes deviennent de plus en plus grosses mais on ne se décourage pas. Sandra passe à l’agence on l’attend dehors... ça y est on est véritablement trempés. On prend le bateau ce qui n’arrange pas la situation. Heureusement que ce soir nous avons le linge propre et sec qui nous attend à la maison.
On arrive à l’île bien mouillés. On remarque qu’elle est très bien aménagée, il y a des hamacs un peu partout, des chaises longues, des bouées à dispositions, des balançoires sur l’eau et une grande piscine, on s’y sent bien. On se dirige directement vers le bar. On s’autorise un bon repas et on se régale.
À notre arrivée, je me motive pour choisir un bon film, pendant ce temps Mathieu s’éclipse dans la chambre, Sandra s’en va lire ni vu ni connu et Pounet qui s’enfonce de plus en plus dans le canapé… Bon… j’ai l’impression qu’ils ont préféré la sieste à mon super film, tant pis !  J’ai fini par m’endormir aussi…
Je me réveille, Sandra aussi, il fait quasiment nuit. Pounet et Mathieu sont allés faire un petit tour dehors. Ils sont revenus avec un petit apéro. Plus tard, on décide d’aller se promener à pied (sans les vélos), Mathieu fait le pari qu’on ne met seulement 10mn pour arriver à la rue principale, Sandra riposte en disant qu’on met au moins 20mn. On teste ! Malgré, que Sandra ait regardé sa montre à tous les mètres, c’est Mathieu qui remporte le pari. On fait un petit tour puis on décide de manger chez « Big Mama » elle nous accoste depuis le premier jour pour venir manger à son stand, on y va et on se régale ! Bon repas copieux servi avec une pina colada
Sur le chemin du retour, on s’est arrêté pour acheter de quoi faire un cocktail à base de rhum et jus de pomme façon Mathieu. On a continué la soirée en faisant un « Keezenspel», ce fameux jeu hollandais qui se joue dans un premier temps seul puis se termine en équipe. Après la défaite prévisible de Mathieu et Pounet nous avons dû refaire une partie pour palier à la grande déception de Pounet ! Ils ont enfin gagné ! Nous sommes donc tous allés préparer nos affaires dans la bonne humeur, puisque notre séjour à Caye Caulker se termine ici. Demain nous prenons le taxi à 10h, pour rejoindre le bateau qui nous ramènera à Belize City et ainsi rejoindre notre petite Fleurette.



20
Oct

San Ignacio

Notre séjour sur l’ile est bien fini. Heureusement il pleut encore ce qui fait que les adieux ne sont pas trop douloureux. Malgré la pluie on a quand même passé des moments inoubliables et on compte bien continuer dans ce sens.
Le taxi est un peu en avance, il nous offre une dernière balade dans le village.
Départ du water taxi à 10h30, une fois en route on commence à se poser la question si Fleurette à bien vécu notre absence. C’est toujours un peu angoissant de la retrouver après quelques jours. Mais c’est une grande fille, comme toujours elle se porte à merveille.
Quelques minutes pour installer tout le monde à sa place et c’est parti vers San Ignacio, notre prochaine destination. Au moins il ne pleut pas, c’est déjà ça. Et je dis même mieux, le soleil commence à sortir.
Il est midi et pour ne pas perdre trop de temps on se fait des sandwichs en roulant, maintenant qu’on a des commis derrières c’est beaucoup plus simple .
Le paysage commence petit à petit à changer. Le vert prend largement le dessus et on préfère tous ce côté « jungle » au paysage plutôt triste de Belize City.
En fait c’est simple, on adore et on se réjoui d’avance de passer quelques jours ici. Finalement la route nous a pris que 2h. Hier on a trouvé quelques hôtels sur internet qui pourraient faire affaire. Il va falloir une chambre pour Marie et Mathieu et un parking pour nous. Les premières adresses se trouvent en plein centre-ville donc pas de parking.
On sort un petit peu de la ville et trouve notre bonheur au River Park Inn. Ils proposent du camping et hôtel, c’est parfait.
Pendant que les enfants dormiront bien au frais dans une chambre climatisée nous allons cuire dans Fleurette avec notre petit ventilateur. Il y a un problème quelque part non ?? . Sérieusement nous sommes contents de retrouver notre Fleurette et pour être honnête il ne fait pas si chaud que ça  Marie est contente de ses colocataires cette fois-ci . Ils sont beaucoup plus joli que les crabes. On réserve pour deux nuits, c’est possible qu’on rajoutera une nuit mais on verra plus tard. Le gérant est très gentil et nous donne quelques idées pour la journée de demain.
On part faire un tour en centre-ville, c’est à environ 10 minutes à pied. En fait le centre-ville se limite à une rue avec surtout beaucoup d’agences qui proposent des sorties. L’ambiance et détendue, on s’y sent bien.
Marie fini enfin par trouver une paire de chaussures pour remplacer ses claquettes plus que mortes et Mathieu se fait plaisir en s’achetant un autre masque Maya magnifique.
Après tout cela il faut aussi remplir les estomacs (on a l’impression de faire que ça toute la journée !) On s’arrête donc à un petit bar/resto . Nous sommes agréablement surpris les prix ici sont beaucoup plus abordable que sur l’ile.
Le fait que la nuit tombe si tôt nous déstabilise, du coup on mange à 18h30. C’est tôt mais en même temps tout ferme de bonne heure. On continue la soirée devant Fleurette sous notre paillote avec des hamacs et une bière.
Peut-être on donnera une chance aux hommes pour qu’ils puissent rebooster[E1] leur égo qui souffre depuis deux jours.
Le « keezenspel » demande un minimum de logique…. vous m’avez bien compris ce n’est pas gagné pour eux



21
Oct

San Ignacio - Visite des sites Mayas

Nous avons tous bien dormis dans nos « quartiers » respectifs. Par contre Marie a finalement moyennement apprécié ses colocataires un peu bruyants 
On se retrouve pour le petit déjeuner chez Fleurette, pour ensuite partir vers Xunantunich notre premier site pour aujourd’hui. Nous avons demandé conseil à notre hôte qui nous donne quelques endroits à visiter.
Xunantunich est un site Maya qui se trouve à une vingtaines de minutes de San Ignacio. Pour y aller il faut traverser un courant d’eau avec un bac manuel. Nous avons de la chance car jusqu’à hier le niveau d’eau était tel que le bac ne fonctionnait pas.
Après la traversée il nous reste 1 mile pour arriver à l’entrée.
Il y a très peu de voitures sur le parking et de trouver le site quasiment vide rajoute encore un peu de magie. Car il est très beau avec sa pyramide et sa vue époustouflante. On reste un bon moment en haut de la pyramide pour contempler l’immensité des forêts devant nous.
En sortant du site Marie craque pour un joli sac et un petit masque dans le magasin souvenirs. Nous avons faim, une de des suggestions de notre hôte c’était Clarissa Falls, un hôtel /resto au bord de la rivière avec la possibilité de s’y baigner. Depuis ce matin il a fait très beau et chaud, mais là ça se gâte un petit peu. On ne s’en plaint pas car quelques nuages sont les bienvenus. Sur le parking nous sommes accueilli pour des jolis chiens (bien nourris pour une fois) et un dindon avec des oies. Marie toujours prête à prendre des photos se fait attaquer par les oies. C’est donc avec un grand sourire qu’on arrive au resto. La rivière est bien en contre bas mais elle est tumultueuse et un peu marron. La dame du resto nous explique que normalement elle est d’un bleu turquoise et qu’ils proposent des descentes en bouées. Pas pour nous alors, tant-pis on se contente de manger et de caresser un chien de temps en temps 
Nous avons le wifi ici et on fait des recherches pour notre prochain arrêt. Il y a un autre site Maya Cahal Pech pas loin. On y va. Je conduis et 2 minutes après j’ai perdu mon co-pilote à côté ainsi que les commis derrière. Tout le monde dort. Eric se réveille juste avant un rond-point et dit au pif « tout droit » pour me faire faire demie tour ensuite. C’était en fait à droite.
Au moins ça l’a bien réveillé, heureusement car pour arriver au parking du site on doit monter une côte non goudronnée avec des trous. Je ne croyais pas y arriver et j’avais besoin de tout son soutien. Nos cries réveillent Mathieu mais Marie continue à dormir. Incroyable.
Ce deuxième site est différent du premier, plus petit mais aussi plus intime. Eric et Mathieu trouvent des petits fragments de poteries pendant que Marie et moi les attendent assis par terre au milieu des fourmis qui piquent. Bref chacun son plaisir 
Il est près de 16h et on se rapproche de la rue principale pour acheter quelques courses, Mathieu en profite pour acheter un T-shirt repéré déjà hier soir. Avec Eric on pense que ce sera une bonne idée d’aller tous les 4 à Tikal. C’est un énorme site Maya au Guatemala. Dans tous les cas nous avions prévus d’y aller après le Belize mais pourquoi pas ensemble maintenant ? Des excursions « all in » sont proposés par toutes les agences. On se renseigne discrètement pendant notre promenade et fini par se mettre d’accord avec un vendeur convaincant 
Rendez-vous demain à 7h30 pour le départ
Cela veut dire qu’on restera une nuit de plus ici mais ce n’est pas pour nous déplaire.

On annonce la nouvelle à l’apéro. Tout le monde est content. Demain on se lève de bonne heure pour notre sortie 



22
Oct

San Ignacio - Visite de Tikal

Visite du site archéologique de TIKAL au Gautémala

Nous sommes réveillés avant que le réveil sonne, c’est bon signe. Par contre il pleut, cela n’était pas prévu. Espérons qu’il fasse meilleur de l’autre côté de la frontière. Après le petit déjeuner tout le monde prépare les sacs à dos. Au dernier moment on rajoute des barres aux céréales et des petits pains. Normalement nous n’aurons besoin de rien mais on ne sait jamais.
Le monsieur de l’agence est à l’heure, même 10 min en avance. C’est le même monsieur d’hier soir (j’ai oublié son nom )
Je croyais qu’on allait être plusieurs mais il semble qu’encore une fois de plus nous avons droit à un tour privé.
Nous sommes conduits directement à la frontière dans un mini-van très confortable. Sur le chemin on discute avec le monsieur sans nom, il s’avère qu’il a eu un frère (décédé il y a trois ans) qui habitait en Hollande. De ce fait il a un neveu et une nièce Hollandais, c’est rigolo.
Une fois à la frontière il nous aide avec les formalités, c’est beaucoup plus facile que quand nous sommes seuls  Puisque nous allons repasser ici dans quelques jours on regarde bien autour de nous.
Une fois qu’on a reçu les tampons qui vont bien on change de voiture. C’est Daniel qui va nous accompagner jusqu’au Tikal ou notre guide Français nous attend. Daniel parle Espagnol donc je laisse ma place à Eric qui prend le relais. Chacun son tour 
Déjà on trouvait que le Belize était vert et hier nous avons eu un aperçu de la jungle, mais fur et à mesure qu’on avance la forêt devient de plus en plus dense. Le paysage est vraiment magnifique. On traverse le village ou Daniel habite et sa fille nous attend au bord de la route avec un pain de glace pour la glacière.
Un peu avant Tikal notre guide Antoine nous attend au bord de la route. Il n’est pas timide et on se sent rapidement à l’aise avec lui. C’est peut-être bizarre en venant de moi, mais j’ai parfois un peu de mal à le comprendre car il a un accent fort . En tout cas il est adorable et de très bonne humeur.
On s’arrête un peu plus loin pour réserver le resto pour plus tard et on fait connaissance avec Andréa, une vielle dame de 80 ans qui vend ses broderies depuis 52 ans au Tikal. Elle monte avec nous pour faire le trajet et elle en profite pour nous montrer ses broderies et pourquoi pas trouver un acheteur. Quand je demande combien de jours elle met pour finir un œuvre elle me répond que ça prend des mois et Antoine nous explique plus tard qu’il faut 13 mois. Les broderies sont jolies mais cher et honnêtement je ne saurais pas quoi en faire, on n’achète rien. Andrea ne perd pas le sourire pour autant.
Ca y est nous sommes arrivés, tout le monde dehors. Bonne nouvelle , il ne pleut plus.
On suit Antoine et on remarque qu’il boite un peu.
Première choses à faire ; mettre l’anti-moustique. Ces satanées bestioles nous attaquent de suite. Antoine n’en veut pas.
Il commence par nous expliquer le vrai nom du site en Maya. En fait toute la journée il nous apprend des mots en Maya et je n’en ai pas retenu un seul. Je sais, je suis une mauvaise élève, contrairement à Mathieu qui était beaucoup plus attentif.
Antoine nous guide à travers des pyramides tout en s’arrêtent régulièrement pour nous montrer des plantes médicinales. C’est bon on peut tomber malade au Guatemala sans problèmes, ils ont un remède pour tout. Eric mâche courageusement quelques feuilles contre la maladie d’’Alzheimer mais n’apprécie pas du tout le gout amer.
D’ailleurs on ne peut pas dire que ça l’ait aidé pour retenir d’avantage les noms Maya 
Antoine avance doucement et on voit qu’il a du mal à grimper sur les pyramides, il faut admettre que les marches sont très hautes. On se demande pourquoi puisque les Mayas sont petits. Antoine nous dit que c’est pour garder la tête baissée en signe de respect vis-à-vis des dieux ou le roi. Quand on monte des marches petites nous avons tendance à regarder en haut au lieu d’en bas.
L’heure avance et on commence à avoir faim et soif. Vu l’endroit éloigné du resto et le fait que nous sommes au milieu du site nous ne pensons pas aller manger aussitôt. On s’attaque donc à nos provisions en commençant par les barres de céréales. Bien sûr nous n’oublions pas Antoine. Le monsieur sans nom d’hier nous avait dit qu’on aura des boissons à volonté. Pas besoin d’amener quoi que ce soit, c’était du all-in. Jusqu’à maintenant nous n’avons rien eu du tout. C’est un peu bizarre. Après avoir visité une pyramide je retrouve Antoine devant une petite buvette, il me demande si je veux boire quelque chose. Enfin ! je prends une bouteille d’eau bien fraiche. Pour être sure je demande ce que je leur dois, la réponse QZ 7 (environ 0,80 € )Heureusement nous avons changé un peu d’argent à la frontière 

Le temps est idéal jusqu’à maintenant, plutôt nuageux mais c’est parfait. On n’aurait pas supporté le soleil, car dès qu’il sort il fait de suite très chaud.
Une partie de la visite se passe dans la jungle, on voit quelques singes hurleurs (qui ne hurlent pas ) et des singes araignés beaucoup moins gentils qu’ils apparaissent. Marie scrute les arbres pour des Toucans mais nous n’avons pas de chance. Trop humide selon Antoine. Par contre des moustiques sont toujours fidèles au rendez-vous, on se fait tous bouffer sans exception. Ils piquent même à travers des vêtements, quand on regarde Antoine on voit un nuage de moustiques autour de lui, mais il ne veut toujours pas de produit.
Il commence de nouveau à pleuvoir, nous sommes à l’abri sous les arbres. A l’abri de la pluie mais pas des singes araignés qui nous jettent des choses dessus . On nous a dit que ça arrive qu’ils fassent caca ou pipi tout en visant une tête en dessous . A la fin la pluie devient très forte, Antoine prend sa poncho, signe pour Marie et Mathieu de l’imiter. Eric et moi ont des parapluies. Le sol devient glissant et Antoine tombe, on pense que c’est aussi à cause de sa jambe. Plus de peur que de mal.
On avance doucement en faisant attention ou on met les pieds. Peu avant d’arriver à la sortie Antoine tombe de nouveau, cette fois ci on voit qu’il a mal même s’il ne dit rien. Il a également troué son pantalon. On a de la peine pour lui. Heureusement, Daniel nous attend pas loin avec la voiture.
Nous allons au restaurant   Il est 15H30 et il est temps qu’on mange. Heureusement on avait nos provisions, car la journée était longue.

Je vous invite de regarder les photos pour avoir une idée du site, c’est compliqué à expliquer. C’est très beau et tellement vaste qu’on a du mal à s’y repérer. Heureusement qu’on a pour une fois décidé de prendre un guide, sans lui on n’aurait pas vu ou compris grand-chose.


Le repas qui nous attend est très bon, ça fait du bien de manger un peu. Le resto est lié à un petit magasin bien sûr on y fait un tour après manger mais tout est vraiment très cher. On y retrouve également les broderies de Andréa vendu à USD 200.
Il est temps de rentrer car nous n’habitons pas ici  On ramène Antoine à son village en lui laissant un pourboire mérité. Daniel nous conduit ensuite à la frontière ou le monsieur sans nom nous attend. Sur la route on se rappelle de la glacière, certainement il y a des boissons mais personne ne nous a dit d’en prendre sur le site. Erreur du chauffeur ou guide ? Le passage à la frontière est plus long que ce matin car il y a beaucoup de monde. On fait la queue pendant une bonne demie heure avant de faire tamponner nos passeports. On commence à avoir pas mal de tampons  c’est chouette.
Trente minutes plus tard nous sommes de retour devant Fleurette, il est presque 19h.
C’était une très bonne journée, Tikal est vraiment magnifique. Nous pensons juste que le prix était élevé pour la prestation, mais ça n’enlève rien au fait qu’on s’est tous régalés. D’ailleurs à 22h tout le monde est au lit, c’est fatiguant de voyager . Il nous reste que 3 jours avant que les enfants repartent, le temps passe trop vite.



23
Oct

Hopkins

Ce matin on n’a pas d’heure. De toute façon il pleut (quelle surprise ) . Marie et Mathieu arrivent vers 9h30 pour le petit dej. On a vraiment de la chance d’être garés à côté de cette paillotte. C’est notre salle à manger . Comme des campeurs débutants nous avons laissé trainer de la nourriture, en plus des moustiques nous accueillent maintenant aussi des fourmis. On les trouve même dans le camion et en plus elles piquent !
On se prépare pour partir même si on ne sait pas quoi faire. Il pleut vraiment fort. Hier on a préparé un plan A (plage) et plan B (Belize Zoo) mais il va falloir un plan C. On décide de rouler jusqu’à Belmopan la capitale et en fonction de la météo on avisera.
Une heure plus tard on y est, on espère trouver une sorte de centre commercial pour s’occuper le temps que la pluie s’arrête. Pas de Carrefour ni d’Auchan à l’horizon. Même pas un tout petit H&M ou à la limite un magasin de chaussures. Bref on achète du pain dans un petit magasin et c’est tout.
Le Zoo n’est pas pour aujourd’hui, on part à la mer. Peut-être le temps sera meilleur là-bas même si on se doute bien qu’on ne sortira pas les maillots.
On s’arrête pour manger dans un tout petit resto sous une paillote en bord de route. Il pleut toujours. Par contre on a un paysage magnifique, la jungle longe les deux côtés de la route. C’est un peu comme nos plantes en pot qu’on a à la maison mais en version plus que géante  Nous sommes tout petits à côté.
On continue la route toujours sous la pluie, ça fait des heures qu’on roule et ça n’a pas arrêté une seconde.
On va essayer de trouver un endroit pour dormir à la mer, tant-pis au moins on aura visité une partie du Belize en voiture. Dangriga est un village au bord de la mer, dans le guide du Routard j’avais lu que si on se trouve à Dangriga c’est vraisemblablement parce-que nous nous sommes perdus car il n’y a strictement rien à faire. Le Guide a raison, on ne s’y sent pas à l’aise et on fait vite demi-tour.
À 20 km de là se trouve Hopkins un village de pêcheurs, encore selon le Guide c’est un endroit agréable. Est-ce que ça sera pareil pendant la saison de pluie ? On verra bien.
La route pour y arriver est inondée à certains endroits, le village en lui-même n’est pas en meilleure forme. Nous sommes vraiment au bord de la mer, les maisons sont colorées mais les terrains sont partiellement ou complètement sous l’eau. On peut s’imaginer comment c’est avec le soleil mais là maintenant ce n’est pas beau à voir et ça ne donne pas envie d’y rester. On va quand même au bout de la route où se trouve Kismet Inn. Ici le terrain se trouve également sous l’eau mais ça reste quand même plus joli. Eric se met en tongs pour arriver jusqu’à la maison. On a peu d’espoir, tout à l’air fermé.
Aucun touriste s’aventure ici avec un temps pareil, encore moins en camping-car.
Il réapparait 5 min plus tard. C’est bon, les fesses de Fleurette seront dans l’eau mais Marie et Mathieu auront une chambre. On n’en demande pas plus.
Quelle belle surprise, nous sommes très bien accueilli par des hippies  on nous explique qu’ils n’ont jamais vu autant d’eau. Comme par miracle la pluie s’arrête pour la première fois aujourd’hui.
Tongs obligatoires car on marche dans l’eau mais c’est vraiment joli. Le terrain est au bord de la mer, ça doit être le paradis en été. On visite la chambre, c’est en fait un peu comme un dortoir en mieux aménagé. Et puisque nous sommes les seuls clients tout est pour nous. Avec Eric on hésite de dormir également dans la chambre mais finalement on reste fidèles à Fleurette. C’est bien que tout le monde ait sa chambre.
Nous sommes donc partis visiter le terrain, on remarque qu’il y a plein de totems peints. Un peu plus loin, la mer est marron à cause de la grande quantité de pluie, on y trempe quand même les pieds et elle est toujours aussi bonne. Juste à côté de nous, une personne coupe des noix de coco, on lui demande s’il pourrait nous en couper une, et il est d’accord. C’est à coup de machette qu’il nous coupe 3 noix de coco, qu’on boit d’abord à la paille puis en petits bouts et c’est très bon !



24
Oct

Belize city

On se réveille …… avec la pluie. Hier soir pour rejoindre Fleurette j’ai bien dû retrousser le pantalon. Il y avait beaucoup d’eau parterre. Ce matin le niveau a bien baissé.
Avant de se coucher nous avons joué à Keezen dans la chambre, une chambre avec une propreté qui laissait à désirer. Des draps humides et tachées  Ils ont dormi sur les lits avec leurs propres draps. Et ce qui concerne la douche…. Ils la prendront ce soir . Elle se trouve à l’extérieur et selon Marie, elle en sortira plus sale que propre 
Le soleil n’est pas loin et il ne pleut plus quand on s’en va. Avec un peu de chance on aura droit à du soleil aujourd’hui. Pas si sûr que ça, on voit les nuages gris collés aux sommets des montagnes et c’est là on où se dirige.
Effectivement on se prend une bonne saucée mais c’est juste ça une saucée qui ne dure pas longtemps.
Nous avons donc bon espoir de pouvoir visiter ce zoo.

Têtus comme nous sommes on essaie encore une fois de plus de faire des courses. On trouve un magasin qui a l’air de vendre d’avantage de produits. Est-ce qu’on va enfin trouver de quoi pour faire correctement à manger ? La réponse est non, on se retrouve de nouveau à la caisse avec seulement du pain, des gâteaux, du lait et c’est tout. Pas de légumes, même pas quelque chose pour pouvoir faire un sandwich.
C’est donc au bord de la route qu’on s’arrête 20 minutes plus tard. Une petite cahutte avec des plats faits maison. C’est toujours à peu près la même chose, poulet riz haricots purée mais c’est toujours aussi bon. Cette fois ci ils nous proposent également des boulettes de viande pour changer. Nous ne sommes pas déçus c’est vraiment très bon.
On en profite pour discuter un peu avec le couple, ils nous racontent que le Belize est très cher (nous sommes d’accord ) et que c’est difficile pour le peuple qui est plutôt pauvre.

On repart avec le ventre plus que plein direction du Zoo qui se trouve à 5min.
On ne sait pas à quoi s’attendre, un zoo ce n’est pas la visite rêvée pour les vacances. Celui-ci se vante que tous les animaux sont des animaux qui ont été aidés après une maladie ou abandon des parents. Quand ils ne peuvent plus être réintroduits dans leurs habitats naturels pour des raisons diverses, le Zoo les garde. Donc normalement il n’y aura pas d’animaux capturés.
Prix des billets USD 15 ce n’est pas donné, mais dès le début ce petit zoo nous plait. On a l’impression qu’on rentre dans la jungle est qu’ils ont créé des habitats naturels tout simplement en mettant des grillages autour des parcelles. Des panneaux explicatifs sont écrits à la main avec pas mal d’humour appelant à préserver la nature et les animaux car le Belize c’est aussi leur maison. On y voit des vautours, des aras, des toucans (enfin ) des singes mais aussi des jaguars et des puma magnifiques et très impressionnants. En fait ça nous permets de voir la faune de Belize qu’on a pas pu voir pendant le voyage. Difficile de trouver un jaguar en train de traverser la route.
On y passe environ 2h, de toute façon on doit partir car il est 16h et on ne sait pas du tout où dormir ce soir. On décide de contourner Belize city et on prend la direction un peu plus au nord. Aucun hôtel en vue, on commence à s’inquiéter car il se fait tard et nous ne voulons pas rouler la nuit. Changement de cap on part vers Belize City, c’est le seul endroit où nous sommes surs de trouver quelque chose, même si la ville ne nous plait pas.

Le premier hôtel qu’on voit c’est le Global Village Hotel un grand hôtel dirigé par des Chinois. Ils ont un grand parking ce qui nous arrange. Les propriétaires viennent de suite vers moi. J’explique notre cas et je vois les dollars dans leurs yeux. Ils discutent devant moi en Chinois (c’est désagréable) et me proposent USD 80 pour une chambre avec petit déjeuner et le parking pour nous sans petit déjeuner. On accepte malgré le prix élevé, il fait presque nuit.
Il y a deux jours quand nous sommes allés au Tikal le monsieur de l’agence nous a expliqué que les Chinois ont beaucoup de pouvoir financier au Belize. Ils possèdent la moitié de Cay Caulker où on a passé les premiers jours. La propriétaire de la maison nous avait dit qu’elle préfère acheter chez les locaux, en ce moment-là je n’avais pas fait le lien. Ils ont investi dans le pays entier surtout depuis son indépendance en 1981, aujourd’hui le commerce alimentaire de détail et la restauration sont dans les mains des Chinois ce qui explique que tous les supers marchés portent un nom Chinois. Puisqu’ils ont de l’argent leur gamme de produits et stock sont supérieurs à ceux des locaux. En plus leurs investissements financiers font que le Belize ne peut plus se permettre de les mettre dehors. La communauté Chinoise est tellement riche qu’ils ont proposé d’éponger la dette nationale du pays contre bien sur quelques « faveurs ». Voilà pour la petite parenthèse culturelle 
Eric et Mathieu partent en face acheter à manger. Ce soir ce sera soirée Fleurette 



25
Oct

Belize city - Les signes hurleurs.

C’est le dernier jour au Belize pour nous 4. Demain on ramènera les envahisseurs de Fleurette à l’aéroport
On espère avoir un petit peu de beau temps pour qu’on finisse en beauté.
Peut-être nous sommes entendus car on dirait que le ciel s’éclairci 
Ne sachant pas trop quoi faire nous partons pour visiter un sanctuaire des signes hurleurs. Ce n’est pas trop loin d’ici et si jamais le soleil sort on peut aller à la marina avec sa plage.
Sur la route le temps se dégrade, pas de pluie mais le ciel devient plus sombre  Juste avant d’arriver on croise un coati et un peu plus loin on découvre un iguane couleur orange sur une branche au-dessus d’une rivière. Quand on prend des photos Eric voit un crocodile. Finalement on n’avait pas besoin d’aller au zoo hier. Et ce n’est pas fini, 50 m plus loin une énorme araignée se balade sur la route. C’est une tarentule, tous ces animaux donnent vraiment envie d’aller s’aventurer dans la forêt pour voir des singes .
Il y a du monde au sanctuaire. Ça fait longtemps que nous n’avons pas vu autant de touristes.
Nous nous dépêchons car un groupe est prêt à partir et le guide nous attend. Je paie vite nos billets et on rejoint le groupe. Le guide s’appelle Laura et elle commence à nous expliquer qu’ils ont apprivoisé une famille de singes hurleurs. C’est-à-dire 12 singes. Dans les environs il y en a 5000 en tout.
Elle nous raconte également que contrairement à ce qu’on dit, les singes ne mangent pas de bananes, tout simplement parce qu’ils vivent en haut des arbres et les bananiers sont beaucoup trop bas.
Cette famille par contre, a été habituée petit à petit à ce fruit et aujourd’hui. Ils descendent des arbres pour les prendre des mains des visiteurs.
Le sol et très boueux et parfois inondé il est difficile de rejoindre l’endroit où les signes se trouvent. Laura est super agréable comme guide et elle nous explique aussi des choses intéressantes sur la flore. Un autre groupe nous suit de près et les deux guides essaient ensemble de diriger les singes vers nous pour nous épargner une ballade dans la boue. Finalement on les rejoint quand-mêmes, je porte des tongs donc ça ne me gêne pas. A tour de rôle on nous donne un petit morceau de banane dans la main, un singe descend de son arbre pour attraper délicatement la main et mange le morceau. Avec nos deux groupes réuni ça fait beaucoup de monde. Quelques femmes dans l’autre groupe font beaucoup de bruit en se plaignant de leurs chaussures couvertes de boues. L’autre guide nous a bien expliqué qu’il ne faut pas faire de bruit car si non le singe repart aussitôt dans les arbres. On les a fusillé donc de regard 
Le tour se résume à ça, c’est peu pour 10 € mais c’était sympa et Laura prend vraiment du temps pour nous. D’ailleurs toute l’équipe est très gentil. Nous sommes les derniers à sortir et on voit qu’un employé est en train de nettoyer les chaussures des gens. Avec Marie on s’en occupe nous même, il ne manquerait plus que ça !
On dame un peu âgée vend des barquettes à manger, toujours pareil ; poulet, riz salade.
Puisque nous sommes les derniers elle s’excuse car elle a déjà donné les meilleurs morceaux de poulets aux autres. On arrive un peu tard. Pas grave on prend ce qui reste, tout le monde est parti et on se retrouve seul à manger  accompagné par Lucky un chiot trop adorable. Difficile de faire un choix : manger ou caresser le chien
A la fin un gars du site vient débarrasser la table et je lui demande s’il ne connait pas quelque chose à faire dans les environs. Il réfléchit et nous dit que si on lui paie 1 dollar il nous laisse le prendre une photo avec ses tresses défaites. La réponse est tellement inattendue et osée » qu’on lui donne son dollar pour qu’il pose devant nous.
On quitte le sanctuaire en rigolant.
Malgré le temps on part quand même à la Marina. C’est là où nous avons dormi la veille d’arrivé des enfants.
Le vent s’est levé et nous devons nous contenter de boire juste un verre au lieu de se baigner une dernière fois.
Un autre problème s’impose … où dormir. Après quelques recherches il avère que l’hôtel d’hier n’était pas si cher que ça comparant aux autres dans le coin. En plus il est à 5 min de l’aéroport. On fait quand même un petit tour mais on ne trouve rien de mieux. Retour aux Chinois alors 
On laisse Marie et Mathieu faire leur valise pendant que nous allons faire la lessive. Comme ça on part avec tout de propre au Guatemala.
A notre retour on se boit notre dernier apéro dans Fleurette, d’ailleurs tout le monde est d’accord. Régime à partir de demain !! ce soir on en profite et on mange au restau chinois ( ) en face de l’hôtel. Ça nous changera le poulet et riz. Quoi que, Eric commande un chicken-burger et Mathieu des chicken Wings . Marie et moi sommes plus sage avec notre salade (et frites ) Finalement pas de plat Chinois.
Les vacances ne seront pas finies sans une dernière compétition de Keezen.
Ils se battent mais c’est peine perdu, les gagnants de ce soir comme d’ailleurs tous les soirs (sauf hier ) sont bien sur nous LES FILLES !! N’empêche qu’on a passé des très bons moments en jouant.
C’est vraiment la fin, demain un petit déjeuner ensemble avant de partir pour l’aéroport …



26
Oct

San Jose Succotz


Un réveil sans pluie avec un ciel bleu. Après toutes ces pluies il faut qu’il fasse beau aujourd’hui. C’est comme ça et c’est malgré tout plus agréable de se dire au revoir sous le soleil.
L’ambiance est un peu mixte ce matin, l’excitation de prendre l’avion pour eux et pour nous de passer dans un autre pays et bien sûr de la tristesse. On ne se reverra pas avant 4 à 5 mois.
Le vol est à 11h55 donc on part vers l’aéroport à 10h nous sommes à 5min de route.
Une fois les bagages enregistrés on traîne un peu avant de les accompagner à la douane. Des bisous et des câlins et ça y est ils sont partis. Le bilan est positif, malgré le temps mitigé nous avons fait des choses chouettes et inoubliables.
C’est donc sous un soleil éclatant qu’on part direction San Ignacio pour passer la frontière avec le Guatemala. On ne sait pas si on passe aujourd’hui ou demain matin tôt. Quand nous sommes allés à Tikal on a vu qu’il faut bien 2h de route au Guatemala pour arriver à un endroit pour dormir. Et puisque on ne sait jamais combien de temps on a besoin pour les formalités douanières j’ai un peu peur de ne pas arriver avant la tombée de la nuit.
On décide donc de passer la nuit près de frontière, comme ça on aura toute la journée demain et on (surtout moi ) sera beaucoup plus tranquille.
On s’arrête donc de bonne heure dans un camping juste avant la frontière. Fleurette a du mal à monter la route très pentue et cailloutée. Espérons que la descente sera plus facile demain et qu’elle arrivera en bas avec toutes ses pattes.



Fin du Belize