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1
Oct

Campeche

Cette nuit les singes hurleurs ont remis leur concert , heureusement on savait ce que c'était si non on aurait passé une nuit à claquer les dents Ce bruit , surtout la nuit, fait vraiment flipper.
On va tenter d'arriver à Campeche aujourd'hui. C'est loin mais à priori les routes sont bonnes.
Et c'est le cas, on avance vraiment bien et on arrive avant 16h. On se dirige vers la plage pour trouver un hôtel, ce sont que des hotels de luxe. On obtient une place sur la route juste devant un parking. Comme ça on pourra profiter de leur gardien.
Mais sur la route on ne pourra pas ouvrir toutes les fenetres et il fait chaud.
On fait le tour du quartier pour trouver mieux et on fini par se garer sur un parking d'un hotel a l'abri des regards et à côté d'une piscine et on a le wifi Par contre il faut payer 300 pesos.
A peine garé je commence à me sentir mal. Envie de vomir. Pourtant je n'ai rien mangé susceptible à provoquer la turista. Je vous épargne les détails, disons que c'est compliqué d'être malade dans un camping car.
Je me bourre des médicaments, Eric est aux petits soins. Si demain ça ne va pas mieux il faut aller voir un docteur.

Pas de photos aujourd'hui



2
Oct

Mérida

Une nuit difficile. Depuis ce matin ça va mieux mais je me sens très faible.
Quoi faire ? Rester ici une journée de plus ? Il va faire chaud sur le parking et je ne me sens vraiment pas bien. Marcher de la chambre à la cuisine me fatigue pourtant c’est à 1m .
On traine jusqu’au 11h avant de décider de partir quand même et de visiter le centre-ville en voiture avant de prendre la route pour Mérida à 2h30 d’ici.
Les rues sont larges et on peut facilement circuler. Quelques photos et on prend la direction Mérida. .
Visite de Campeche ... en Camping-car, avant de monter vers Merida.
Je m’en dors quasiment de suite pour me réveiller quand Eric s’arrête pour prendre de l’essence. Il est 12h30 et on reste à la station de service pour manger. C’est-à-dire Eric mange moi je me couche sur le lit pour juste 5 min. Les 5 min deviennent deux heures, Eric m’a rejoint. Décidemment c’est n’est pas la grande forme encore.
On reprend la route qui est d’ailleurs très bonne et on avance vite.
C’est décidé on prend on hôtel ce soir. Sur internet j’ai trouvé un hôtel/parking en centre-ville. En y arrivant on se gare et Eric sort se renseigner. Quelqu’un tape sur Fleurette et me demande d’avancer un peu. Deux minutes après un policier me dit que je n’ai pas le droit de me garer là, en tout cas c’est ce que j’ai compris. J’essaie de lui expliquer que mon mari est en train de demander pour l’hôtel quand Eric arrive. Ce que je n’ai pas vu c’est que j’ai roulé sur un cône de signalisation en me avançant.
Eric explique qu’on cherche un hôtel avec un parking pour Fleurette. Celui qu’on vient de voir est fermé. Le policier gentil nous propose de nous escorter jusqu’à un hôtel, le top. On le suit à travers les rues, arrivant à l’hôtel le policier rentre lui-même pour expliquer la situation. Malheureusement Fleurette est trop haute pour passer dans leur parking mais ils donnent une autre adresse. On suit de nouveau la voiture de la police qui nous oblige de griller un feu pour ne pas la perdre.
Cette fois ci ils nous laissent devant l’hôtel Maria Carmen avec un grand parking. Il a l’air luxueux et donc cher. Les policiers partent après les avoir remerciés et Eric rentre se renseigner. 800 pesos (38€) pour une chambre avec clim. C’est bien sûr plus cher qu’à la montagne mais nous sommes à Mérida Yucatan. On la prend. Demain on sera en forme pour visiter la ville, ce soir je ne me le sens pas encore.
Mais je commence à avoir un petit peu faim, c’est bon signe 



3
Oct

Progreso

Hier soir on a regardé un bon film en Français au lit avec la clim, on avait même froid. Le bonheur.
Au réveil je me sens beaucoup mieux qu’hier, mon ventre fait encore des bruits bizarres mais je ne suis plus aussi aplat.
Ça tombe bien car nous avons prévu de visiter le centre-ville de Mérida.
L’hôtel est d’accord pour qu’on laisse Fleurette sur leur parking le temps de notre visite. On nous a conseillé une laverie à deux pas de l’hôtel, j’y amène le linge sale pendant qu’Éric déjeune dans Fleurette. Je n’ose encore rien avaler de consistent. La dame à la laverie me promet que tout sera prêt à 14H ce qui nous laisse largement le temps pour la visite. Prix 105 pesos (5€), c’est donné !
On s’en va donc à pied, le Zucalo (place principale) se trouve à 4 rues de l’hôtel. Ici on voit plus de touristes, Mérida est aussi un peu plus « moderne ». C’est agréable mais je regrette aussi un peu le côté « plus authentique » d’avant. Ici nous sommes des touristes parmi les autres. Quand on arrive au Zucalo on s’assoit et de suite quelqu’un vient nous voir en disant « des Français ». Je demande comment il a su et il explique que les Français sont reconnaissables à cause de la « commandante » (moi en occurrence) et l’homme soumis qui écoute. Que vous le sachez . Il en rajoute que c’est pareil chez les Mayas. Bon ça va alors.
Bien sûr il est venu nous voir pour nous vendre des tickets pour le bus touristique mais il n’insiste pas. Au lieu de cela il nous donnes des idées pour des endroits à visiter et il nous explique où on peut acheter des chapeaux et hamacs Mayas. Authentiques bien entendu, pas « Made in China ». Il nous fait bien comprendre que les Américains ne sont pas trop appréciés ici mais nous les Français (je pense plutôt Européens) ont apparemment la côte. Est-ce qu’il dit la même chose aux « gringos » Américains ? Va savoir. Il va même jusqu’à nous amener dans le magasin « authentique ». Ca me rappelle l’Inde et le Maroc mais on joue le jeux. Dans le magasin nous sommes séduits par les hamacs Maya. Ils sont très beau et surtout grand, toute la famille y rentre. Le prix 2800 pesos 140€ nous refroidi, on n’était pas venu pour acheter un hamac et c’est trop cher pour nous. Le vendeur va jusqu’à 1600 pesos 80 € si on paye en liquide. La réponse reste non, on le remercie et on s’en va.
On se promène un peu dans la jolie ville, encore une fois les couleurs sont magnifiques et en plus on s’y sent vraiment à l’aise. Quand on fait une pause on s’attire de nouveau quelqu’un. Il fait dire qu’Éric est un géant ici et moi-même je suis plus grande que la plupart des hommes. Le monsieur « authentique » de tout à l’heure a dit qu’Éric mesure 1 Maya et demi Bref on ne passe pas inaperçu.
Notre nouvel ami nous explique pas mal de choses sur Mérida et à ma grande joie il parle lentement et distinctement ce qui fait que je suis la conversation sans trop de problèmes. Eric demande combien doit coûter un hamac Maya, la réponse : pas plus de 1300 pesos. Il nous donne une autre adresse. On y va car finalement ce hamac nous plait. Comme quoi les attrapes touristes fonctionnent bien.
On rentre dans un magasin similaire à celui de ce matin, de nouveau le fait que nous sommes Français est accueilli avec un grand sourire. Heureusement que j’ai obtenu la nationalité avant de partir 
La négociation commence, premier prix 3000 pesos. Hors de question. On descend jusqu’à 2000. Toujours trop cher. Entre temps il a réussi à nous faire nous allonger dans le hamac ensemble. Difficile de négocier de cette façon
Il s’avère que le monsieur parle très bien Anglais, donc je peux également participer à la conversation. J’en profite pour lui expliquer que nous faisons un long voyage et que nous vivons d’un budget très serré. On comprend qu’il ne peut pas brader ces produits mais nous ne pouvons pas payer beaucoup. Il nous demande combien on veut dépenser. Eric dit 1000 pesos (50€) . Il me demande si on aime donner des pourboire (une coutume très pratiquée au Mexique). Bien sûr nous donnons régulièrement des pourboires. Offre final il nous le laisse à 1000 avec un pourboire pour lui, à nous de décider le montant. On lui paie 1200 pesos, c’est le prix que nous avions en tête. Est-ce qu’on s’est fait avoir ? Peut-être mais nous sommes contents de notre achat et lui de sa vente. Par contre aucune idée où et quand on se servira d’un hamac
Ayant explosé notre budget journalier on ne prend pas le bus touristique, au lieu de ça on va manger. Ça fait presque 2 jours que je n’ai quasiment rien avalé et même si je n’ai pas faim il va falloir manger quelque chose. Rien me tente et je ne sais toujours pas ce qu’il m’a provoqué ce gastro. Aucun envie que cela m’arrive à nouveau.
Je prends un sandwich banale et Eric une omelette. En discutant on décide d’aller vers la côte et de passer demain à la plage. Eric ne se sent pas trop bien et aime se reposer et moi je ne dis jamais non à une journée à la plage 
On se fait renseigner par le serveur sur les plages pas loin, la première se trouve à 45 min de Mérida. C’est parfait.

Visite de Mérida
On récupère notre linge propre à 14h et on part vers la côte. C’est à Progreso qu’on s’arrête.
Le village a l’air sympa malgré le fait qu’il y a beaucoup de vent.
Le premier hôtel au bord de la plage est de suite le bon. Ils nous proposent de se garer avec Fleurette dans leur (toute petite) cour pour 250 pesos. Une chambre avec clim coûte 700 pesos. Tant-pis on choisit Fleurette, on peut toujours mettre le hamac dehors s’il fait trop chaud . Il est encore tôt et on part se promener sur la plage, ce n’est certainement pas la plus belle qu’il existe, mais le sable est blanc et elle a une certaine charme. (je commence à parler comme le guide du Routard ) A cause du vent il y a beaucoup de vagues, on ne sait pas si ce vent est exceptionnel ou si c’est tous les jours comme ça. En tout cas si c’est pareil demain on aura intérêt à se mettre à l’abri si non gommage intégral garanti.
On reste longtemps dehors, le vent a quand même le mérite de rafraichir l’air un peu.
Et ce même vent fait que le soir on peut créer des courants d’airs dans Fleurette ce qui fait qu’on n’a pas chaud.
Pas besoin d’une chambre climatisée finalement 



4
Oct

Progreso

Hier j’ai trop vite parlé, ce vent qui était censé de nous donner notre courant d’air s’est arrêté net en fin de soirée. Plus rien du tout, nada. Eric qui s’était endormi de bonne heure continuait à roupiller pendant que je me suis préparée mon petit lit dans le salon. Trop chaud pour dormir ensemble. Rectification j’ai quand même accueilli des canettes de bières et coca fraiches dans mon lit pour amener un peu de froid
Donc au réveil je suis plutôt de mauvaise humeur, tandis qu’Éric à complétement récupéré après 12h de sommeil.
Il installe le hamac dans la cours pendant que je me réveille tranquillement à mon rythme.
Nous ne sommes pas pressés la plage se trouve à 20m. Depuis ce matin le vent est de retour on marche 200m avant de se poser sur deux transats avec un parasol. Il fait déjà chaud, la température de l’eau est bonne mais l’eau elle-même est un peu sale. Tant-pis on y va quand même.
A peine installés une petite chienne se couche sous mon transat et elle y restera toute la journée. J’essaie de lui faire boire, elle n’a pas l’air malade. Peut être juste besoin d’un peu de compagnie. C’est avec plaisir qu’on lui laisse la place à l’ombre derrière notre sac pour la protéger du vent et du sable 
La journée avance tranquillement sans que rien ne se passe vraiment. On lit on se baigne on bronze (rougi) on se remet à l’ombre, bref une journée à la plage.
Vers 16h30 on rentre. Il fait agréablement frais dans la cours de l'hotel. Il y a beaucoup d’ombre.
Après la douche on repart pour aller manger au resto. On l’avait repéré hier soir, la déco nous a plu. Il y a également une petite piscine au milieu.
C’est un bon choix, le poisson en tout cas est super bon 
Je n’ai pas grand-chose à dire aujourd’hui, c’était notre journée de repos. Demain on continuera notre chemin dans le Yucatan. On a encore 8 jours sur place avant de rejoindre le Bélize.



5
Oct

Pisté

Heureusement la température cette nuit était beaucoup plus supportable qu’hier. On a mis notre petit ventilateur et à un moment donné j’ai même remonté le drap ! 
Aujourd’hui on a deux options, soit on continue à longer la côte, soit on retourne à Mérida pour visiter le musée Maya fortement conseillé par le Guide du Routard. On aime bien savoir un peu plus sur ce peuple qu’on rencontre partout et repartons donc vers Mérida. Le musée se trouve à l’entrée de la ville et une heure plus tard nous sommes déjà arrivés.
Le bâtiment est hypermoderne, le musée existe depuis 2012 et est considéré comme une reconnaissance de dette du gouvernement Mexicain envers le peuple Maya si longtemps oublié. Ça promets.
On a un peu de mal à savoir où acheter les billets et ensuite par où rentrer. Quelques panneaux indicatifs n’auraient pas été de trop.
Dès l’entrée ils nous amènent dans une salle pour voir un film sur l’extinction des dinosaures ??? Le film est en Espagnol et de très mauvaise qualité. Donc je ne comprends pas grand choses et en plus on ne voit rien. C’est bizarre quand on voit la salle toute blanche en forme de coupelle on s’attend à une haute technologie.
Après le film un arrive dans une salle d’exposition sur l’évolution. Style Darwin etc. Je voulais voir des mayas moi !
On va même jusqu’à vérifier nos billets pour voir si on ne s’est pas trompé de musée. Mais non.
Les explications sont en Maya, Espagnol et Anglais. Encore heureux. Quand on a fini de « survoler » la première salle un gardien nous envoi vers une autre salle. Pour cela il appelle son collègue pour qu’il nous ouvre la porte . C’est vrai que nous ne sommes pas nombreux mais quand même.
Enfin on voit des Mayas, ou plutôt une exposition d’objets et sculptures. Rien qui nous passionne, encore une fois le cadre est soigné mais c’est tout. Eric a du mal à trouver qqch à photographier. Finalement il trouve une sculpture qui lui rappelle l’Oreille Cassée de Tintin  Bref nous sommes dehors une heure plus tard et il faut dire qu’on a fait un effort pour rester si longtemps. C’est dommage nous sommes déçus.
Nous avons faim, on s’arrête acheter un sandwich dans la cafétéria du Cinéma qui se trouve dans le même bâtiment. On râle un peu parce que on aurait pu rester sur la côte.
C’est comme ça, on va vers un petit village Izamal ou toutes les maisons sont peintes en jaune (œuf) et blanc. Je m’en dors pendant la route et quand on arrive on décide de faire une petite sieste avant d’aller visiter. Une heure plus tard on se réveille quasi assommés par la chaleur qui règne dans le camion. Il me faut une vingtaine de minutes pour m’en remettre. J’ai la tête qui tourne et des nausées ; heureusement il y a un peu de vent qui fait énormément de bien.
On visite le couvent et son musée et on se ballade un peu dans le village. Comme partout les rues sont assez désertées à cette époque.
Visite d'Izamal couleur jaune et blanc à l'image de son couvent.
Izamal
Le convento de San Antonio de Padua, construit sur l'emplacement d'un temple Maya.
On a prévu d’arriver ce soir à Chichèn Itza un site archéologique d’une cité Maya. On aimerait dormir sur place pour pouvoir le visiter tôt demain matin.
A l’entrée du site se trouvent quelques hôtels de luxes (haciendas) avec un grand parking. On tente notre chance mais ils ne veulent pas nous laisser dormir sur leur parking. C’est compréhensible, le site ne se prête pas à un camping-car ça fera un peu désordre. On se rabat donc vers le village Pisté à quelques km où l’Hôtel Pyramides INN est heureux de nous accueillir pour 200 pesos la nuit, internet inclus.



6
Oct

Pisté 2ème jour

On voulait partir tôt pour profiter de la fraicheur mais Eric lit sur internet que Nate une nouvelle tempête se dirige vers le Yucatan. Ça mérite quelques recherches plus approfondies. Il s’avère que nous sommes actuellement plus ou moins dans sa trajectoire. Mais si nous continuons plus vers l’est cet après-midi comme prévu, on sera encore plus exposé.
On décide donc de rester ici une nuit de plus ce qui fait que nous avons toute la journée pour visiter Chichèn Itza.
On s’y rend vers 10H, on aimerait se garer sur le grand parking d’hier. C’est à l’entrée Sud du site. Hier ils n’ont pas voulu qu’on dorme sur place mais on a vu sur un panneau qu’il est possible de s’y garer pendant la journée pour 150 pesos.
Bien avant d’arriver au parking nous sommes arrêtés par un gardien, il ne veut pas laisser passer. On pense qu’il nous a vu faire notre tour des hôtels hier, Fleurette ne passe pas inaperçu. Depuis qu’on est arrivé au Mexique nous n’avons pas vu un seul camping-car.
Bref on fait demi-tour et se dirige vers l’entrée principale du site où on se gare pour 30 pesos. Finalement pas plus mal.
Je m’achète un chapeau à un des nombreux vendeurs. Il risque de faire chaud et je supporte mal la chaleur sur la tête. Pour 50 pesos/2.50 € on ne s’est pas ruiné.
Le site est encore assez calme, nous hésitons à prendre un guide mais les prix sont élevés surtout pour un guide Francophone, la seule langue qu’on maîtrise bien tous les deux ;-)
On se débrouillera nous-mêmes. Partout des vendeurs sont en train d’étaler leur marchandise. Ils n’ont pas fini et on passe sans trop se faire aborder.
Le site est plus joli que les autres qu’on a visités jusqu’à maintenant, plus grandiose mais aussi plus touristique.
On fait la rencontre de Guillaume et Maud, un couple Français en vacances au Yucatan. Guillaume connait bien le Guatemala et le Chili et nous donne quelques tuyaux, c’est sympa.
Puisque nous dormons de nouveau ici on a le temps et on décide de faire une vraie pause pour manger. Profitant du wifi on passe quelques appels en France et en Hollande. Retour sur le site, les vendeurs sont maintenant au top de leur forme. De tous les côtés on entend : 10 pesos, only $1.. Good price for you….
Je suis sûre d’avoir acheté quelque chose si seulement ils m’auraient laissé regarder tranquillement.

Visite du site Maya : Chichen Itza
On finit notre tour, il y a beaucoup de monde. Des bus entiers se déversent sur le site. Il est temps de rentrer.
Notre hôtel nous donne accès à sa piscine et ça donne envie. Aussitôt arrivé on se change et on se trouve devant une grande piscine encore une fois déserte. À côté il y a des toilettes et Eric en profite pour vider discrètement notre cassette 
On passe un bon moment dans l’eau et à faire la bronzette.
Fleurette est garé sur l’herbe et se trouve un peu en-dessous du niveau de la route. Par précaution on la déplace juste devant l’entrée de l’hôtel où c’est bétonné. On ne sait pas à quoi s’attendre, à 19h il commence un peu à pleuvoir mais ça ne dure pas très longtemps. Est-ce que c’est tout ? A priori la tempête doit arriver ici vers minuit.
Trop tard pour donner des cours de natation à Fleurette mais on ne l’abandonnera pas 



7
Oct

Cancun

Finalement la tempête Nate a décidé d’aller directement au Nord ce qui fait que le Yucatan n’a pas été touché. On croise les doigts pour que la Louisiane soit aussi chanceuse. Ce qui nous concerne ; nous avons dormi comme des bébés jusqu’à 8h30 
On a encore un choix à faire ce matin, dur dur la vie  Est-ce qu’on va visiter las Coloradas des étendus d’eaux fortement salées qui donnent une couleur rosé au nord à 4 à 5 heures de route ou est-ce qu’on poursuit notre chemin vers Cancun. On fait quelques recherches sur internet et les avis sur Las Coloradas sont partagés. 4 à 5 heures de route ça fait beaucoup et ce n’est pas du tout sur la route. On laisse tomber et on part vers Valladolid à un peu plus de 30 min, c’est beaucoup plus près.
On trouve assez facilement une place à se garer à 200m du Zucalo (place principale).

Visite du centre de Valladolid.
Dans le guide j’ai lu qu’il y a également un cenote en ville et on veut absolument y aller. Un cenote est un gouffre naturel (crée à cause d’un effondrement) rempli d’eau (souvent) douce. Dans certains c’est possible de s’y baigner
On se ballade un peu en ville et commence vite à avoir chaud. On n’a pas pris le guide mais j’ai mémorisé l’adresse du cenote, on y va.
En arrivant dans la rue on ne voit rien, on demande et on nous dirige vers une espèce de parking un peu pourri. C’est ici ?? Un chauffeur de taxi nous éclaire, oui le départ pour visiter les cenotes est bien ici mais ils se trouvent à quelques kilomètres de la ville. Pourtant je suis sûre d’avoir lu qu’il y en avait un dans la ville.
On retourne chez Fleurette est effectivement j’ai retenu la mauvaise adresse, notre cenote à nous se trouve bien dans la ville un peu plus loin. Puisque on l’a sous la main on prend Fleurette pour s’y rendre. Tant qu’on y est on met le maillot, au moins nous serons prêts si jamais l’envie nous prend de se baigner.
Et on a bien fait, car l’envie nous prend de suite. Un décor magnifique s’ouvre à nous dès qu’on descend le petit escalier qui sert de l’entrée. Il y a quelques personnes mais sans plus. Nous nous dépêchons de se déshabiller et d’aller dans l’eau. On nage entre les petits poissons c’est vraiment chouette. Certaines parties de la grotte sont à l’ombre d’autre au soleil. Quand je m’assois au bord avec les pieds dans l’eau les poissons me font une pédicure gratuite. Ça chatouille !

Le cénote Zaci en plein cœur de Valladolid, aux eaux d'un vert profond... Très rafraîchissant.
Après une baignade il faut manger et on va au resto juste à côté qui donne d’ailleurs sur le cenote. Eric s’amuse à nourrir deux iguanes un peu en contre bas pendant le repas. Un des deux devient impatient et décide de monter nous voir directement pour accélérer une peu les choses.
On a pris gout et décide d’aller voir deux autres cenotes un petit peu plus loin.
L’entrée est de 125 pesos contre 30 pesos pour la première. Mais il y en a deux.
Le site ne me plait pas trop, trop commercialisé, des vendeurs partout. Le première cenote est un peu décevant, aucune lumière filtre par le haut. C’est sombre, ça ne nous donne pas envie de se baigner.

Le cénote X'Keken, la voûte est percée et laisse rentrer un très petit faisceau de lumière.
Pas très rassurant de se baigner dans ces eaux sombres.
Le deuxième est plus joli avec plus de monde. L’eau est claire mais je le trouve étouffant. Eric se baigne pendant que je remonte prendre l’air. Décidément il y en a pour tout les goûts, normalement on en croisera encore pas mal.

Le cénote Samula, Pas très profond (en apparence), les eaux bleues, difficile d'y résister.
L’après midi est bien entamé et ça va être juste si on veut arriver à Cancun avant ce soir. On prend le péage, c’est un peu cher mais on roule à 110km/h et la route est quasi déserte.
On arrive à 17H et se précipite vers un magasin pour faire des courses, on n’a vraiment plus rien. Comme d’habitude on met trop de temps et comme d’habitude on a un chariot plein mais pas grand-chose à manger. 
Quand on sort du magasin la nuit commence à tomber. Eric a trouvé un hôtel/camping. On espère qu’il existe vraiment car chercher un hôtel dans le noir n’est pas terrible.
C’est la première fois qu’on arrive aussi tard. Heureusement l’endroit existe, on se gare pour 300 pesos chez Cabanas El Mecoloco y Camping . On aperçoit une piscine, on verra mieux demain quand il fait jour. Pour l’instant on va boire l’apéro et prendre une douche froide. Il faut dire qu’en ce moment on économise le gaz. Pas la peine de chauffer l’eau pour se doucher il fait trop chaud.

Pour finir on a une demande. Si vous lisez régulièrement le site pourriez vous nous laisser un commentaire? Nous sommes vraiment curieux de savoir qui nous accompagne sur ce long voyage. Pas besoin de grand chose juste un nom ou pseudo. Et si on ne vous connait pas personnellement peut être mentionner la personne intermédiaire
Cela nous fera énormément plaisir et nous boostera encore d'avantage pour ecrire nos aventures. Merci beaucoup



8
Oct

Puerto Morelos

Nous sommes donc à Cancun. Ce n’est pas rien. Ce nom m’a toujours fait penser aux cocotiers, sable blanc et une mer turquoise. Le paradis quoi. On va voir. Déjà il fait très chaud avec toujours cette sensation que tout colle.
Je suis sure qu’au paradis rien ne colle 

On part à la recherche d’une plage paradisiaque sur laquelle on peut passer quelques heures. Notre camping est un peu à l’écart de la zone Hotelera et nous décidons d’aller visiter cette zone si connue.
Il n’y a qu’une seule route qui fait 20 km. Impossible de voir la plage ou de se garer sans être client d’un hôtel. Les hôtels sont gigantesques et luxueux. On suit la route ennuyeuse et on se demande ce que peuvent bien faire des gens qui sont en vacances ici. Pourtant je me rappelle bien d’avoir fait la crêpe sur la plage suivie par une sortie en boite le soir, et cela pendant 15 jours sans m’ennuyer un instant. C’est l’âge qui change tout 
Nous continuons donc la route sans apercevoir la mer. Après 17km on arrive à Playa Delfines , une plage accessible au Public. Enfin ! On gare Fleurette sur un petit parking gardé au bord de la route C’est gratuit on donne au gardien ce qu’on veut. On lui laisse 20 pesos, c’est beaucoup par rapport aux autres villes mais avec du recul je me demande si ce n’était pas un peu juste. Cette histoire de tips reste toujours compliquée.
Enfin on va voir la plage de Cancun et nous ne sommes pas déçus. Elle est belle, le sable blanc et la mer bleue sont bien au rendez-vous. On se presse de rentrer dans l’eau, la température est bonne mais la mer est agitée et le courant est fort, très fort même. Il va falloir rester au bord parce qu’avec la chaleur qu’il fait il est impossible de ne pas se baigner. Finalement on s’habitue et ça devient marrant de se faire bousculer par les vagues.

La plage publique de Cancun
On reste quelques heures, assez longtemps pour que je sois complètement cramée. Avec le vent et le fait d’aller dans l’eau je ne me suis rendue compte de rien. Eric aussi a chargé.
Il y a des douches sur la plage mais elles ne fonctionnent pas. La dame nous explique qu’il y a un problème avec l’arrivée d’eau, il faut aller un peu plus loin. On y va, on peut se doucher dans Fleurette mais le sable bouche facilement les tuyaux il faut mieux se rincer avant.
Quand on arrive aux prochaines douches il y a la queue et 2 minutes après l’eau s’arrête ici aussi. Pas le choix on prendra cette douche chez nous en faisant attention de ne pas mettre trop de sable. Bilan de Cancun ? On ne peut pas dire d’y avoir passé beaucoup de temps, hier nous sommes arrivés tard et nous avons passé le centre-ville en voiture donc l’avis n’est peut-être pas assez objectif. En tout cas je n’y resterai pas une semaine même pas quelques jours. Rien à voir avec le Mexique qu’on a vu jusqu’à maintenant. Les Mexicains appellent cette côté « gringo land » et on comprend pourquoi.
Une fois plus ou moins dessalés on part vers Playa del Carmen avec l’intention de s’arrêter avant à Puerto Morelos pour dormir.
C’est un village qui n’est pas encore envahi par les hôtels démesurés. Le bord de plage se résume en quelques rues et on a vite fait le tour sans d’ailleurs trouver un hôtel. Par contre on voit un parking public et finalement c’est là où on se gare. C’est la première fois qu’on dort « dans la rue » au Mexique. Ça n’a pas l’air de craindre plus que ça.
Après une vraie douche on se promène dans les rues. Il y règne une ambiance familiale, tranquille. On ressent aucun danger d’autant plus qu’on ne voit pas mal de policiers.
On finit la soirée au restaurant.



9
Oct

Paa-mul

La nuit a été tranquille et sans problèmes.
Aujourd’hui on va à Playa del Carmen même si ça ne nous enchante pas trop de voir le même style de plage qu’hier. Sur la route on change d’avis on fera impasse sur Playa del Carmen, au lieu de cela on va à Paa-mul une petite crique à 30 km plus loin qu’on espère être plus calme.
Il s’agit d’une petite plage avec quelques bungalows privés (surtout des Américains d’un certain âge), quelques locations et un camping. C’est parfait pour nous. Quand on se renseigne à la réception on voit que le tarif pour un RV est de 48 USD , aie c’est cher. Finalement on s’en sort avec 500 pesos (25 €) en disant que nous n’avons pas besoin d’électricité ni d'eau. Malheureusement il n’y a pas de connexion wifi, donc pas de mise à jour du site. On se gare à l’ombre des cocotiers en faisant bien attention que Fleurette ne se fera pas mal en cas de chute d’un noix de coco. On en profite pour ouvrir l’auvent et d’ installer la table et les chaises. Ce n’est pas souvent que nous avons l’occasion de le faire, sur les parkings ça fait un peu désordre 
A ce qu’on dit les fonds marins sont jolis ici donc on part à la plage avec nos masques, tubas et palmes. Le ciel est menaçant, des gros nuages noirs avancent vers nous. Eric va quand même dans l’eau pour en sortir 5 min plus tard déçu car il n’y a rien à voir, l'eau est trouble. En même temps il commence à pleuvoir et nous retournons voir Fleurette pour fermer les lanterneaux grands ouverts. Le temps de faire les 50m qui nous sépare de Fleurette la pluie tombe de plus en plus fort.
Nous sommes obligés de rentrer car même sous l’auvent on se mouille. Ca se calme après 10 min. Il pleut encore mais juste quelques gouttes. En attendant que ça s’arrête complètement on se met dehors à l’abri.
Et là un éclair, de suite suivi par un énorme « Boom ». Je crois même avoir vu l’auvent scintiller. Eric sursaute et rentre et un mouvement dans le camion. Et oui Philippe en me laissant dehors bien sûr il me lance quand même qu’il ne faut pas rester les pieds dans l'eau.
Une fois l’orage passé le soleil revient rapidement comme chaque fois. La pluie n’a pas du tout rafraichi l’air. Si ne c’était pas pour les énorme flaques d’eau on aurait cru qu’il n’y avait jamais plu.
Deuxième tentative pour la plage. Je reste à l’ombre habillée, ma peau étant encore trop sensible au soleil. Eric tente encore de trouver des poissons mais peine perdu. Il n’y en a pas. Je bouquine le Guide de Routard pour trouver de quoi faire au Belize la semaine prochaine.
Journée calme, demain on va à Tulum, la dernière vraie halte avant de passer la frontière. Entre Tulum et le Belize il n’y a pas grand-chose à voir. On trouvera bien quelque chose.



10
Oct

Tulum

C’est parti pour Tulum alors, on a vu qu’il y a deux campings au bord de la plage. Pouvoir choisir entre deux campings c’est du luxe. Je rentre le nom de la rue dans le GPS et on y va.
Ce sera bien d’y rester deux jours avant d’avancer vers la frontière.

En arrivant à Tulum on passe d’abord par le Pueblo, passage non voulu mais obligatoire car le GPS est perdu. A l’aide de Mappy on se dirige vers la route qui longe la plage. Cette route est en deux parties. Nous arrivons à un rond-point et tournons d’abord à gauche. La route est assez étroite et pas conçue pour un camping-car si petit soit-il. Elle aboutit sur l’entrée du site archéologique, nous ne pouvons pas aller plus loin c’est un cul de sac. Demi-tour alors.
Au rond-point on part de l’autre côté, même style de route. Il y a beaucoup de végétation et des (petits) hôtels ainsi que des restos des deux côtés. La plage se ne voit pas de la route et on a plutôt l’impression de rouler dans la jungle. Comme déjà signalé la route est assez étroite ce qui fait que le rétro prend d’abord un passant et ensuite un arbre, les deux se portent bien .
Avec tout cela on n’a toujours pas trouvé de camping et pourtant on en a fait des kilomètres, on a bien l’impression qu’il va falloir faire le même chemin dans le sens inverse car on ne voit pas d’autre route sur la carte.
Enfin on voit un panneau camping, un tout petit terrain pour mettre quelques tentes. Fleurette n’y rentrera jamais. Je demande où se trouve l’autre camping, apparemment nous sommes passés devant sans le voir ce qui est mauvais signe. En faisant demi-tour on voit en face un panneau « Rancho San Eric » !! Est-ce que c’est un signe ?? 
On rebrousse chemin et effectivement après quelques km nous sommes devant le Camping Chavez. Eric doit tirer le propriétaire de sa séance de méditation mais a priori il y a de la place. Prix 500 pesos.
On arrive à se garer tant bien que mal dans ce camping « baba cool » par contre pas question de penser à ressortir Fleurette aujourd’hui. On y est et on y reste. Le site archéologique sera pour demain.
La plage qui borde le camping est magnifique, tous les hôtels ont leur plage privée et nous aussi. Une petite différence ; les vrais babas cools comme nous n’ont pas besoin des transats avec parasol. Donc à l’inverse de nos voisins on se trouve avec les fesses dans le sable sous notre propre parasol jaune
On ne va pas faire les difficiles, en plus on a enfin internet.

On passe donc encore un après-midi à la plage, Sable blanc, cocotiers, et l’eau vert émeraude à 30°… quelle horreur 
Le soir on se balade dans la rue mal ou pas éclairée , les voitures passent près. Pensez bien au coup de rétro de ce matin .
On décide de manger un petit truc dans un resto qui nous attire avec son ambiance bougies . Un petit coup d’œil sur le menu confirme que ce sera effectivement un petit truc. Nous sommes des babas cools on n’a pas beaucoup d’argent. On est loin des prix à la campagne. Il fallait s’y attendre.
Du coup on choisit deux petits plats à partager et au lieu d’un cocktail se sera une bière et un jus de fruits. La bouteille d’eau quasi imposée nous sera facturé 5 €. Le service est au top et les plats sont succulents. Rien à dire mais bon l’addition fait deux nuits de camping pour nous et le tout n’a même pas duré une heure
Nous vous remercions pour les messages laissés, ça nous fait énormément plaisir de vous lire. On se connecte 10 fois par jour pour voir s’il n’y a pas d’autres  Merci également pour les compliments, j’essaie de faire au mieux et en plus j’apprends des mots nouveaux ! Eric a quand même du mérite car il doit enlever les erreurs d’écriture et mettre les photos. Donc s’il y a une erreur c’est de sa faute . En tout cas on se régale, certains jours sont moins animés que d’autres. Difficile de vivre des choses exceptionnelles tous les jours pendant 9 mois. Quoique le voyage est exceptionnel en soi et on se rend bien compte que nous avons beaucoup de chance de pouvoir le faire. Continuez à nous suivre ça nous motive et c’est toujours mieux de partager des choses.



11
Oct

Tulum 2ème jour

Nous avons décidé de rester une journée de plus ici. Puisqu’il est difficile de circuler avec Fleurette on prend un taxi pour visiter le site archéologique juste au bout de notre rue mais à une dizaine de km quand même.
Avant cela nous recevons de la visite d’un autre pensionnaire du camping qui aimerait savoir un peu plus sur Fleurette. On le fait rentrer et en expliquant notre voyage il s’étonne que nous n’ayons pas d’arme avec nous. Selon lui c’est indispensable dans les pays à venir. On en prend note sans s’affoler pour autant, on se rappelle encore trop bien des « conseils bienveillants » de nos amis Américain concernant le Mexique.

Le gérant du camping nous dit que le trajet vers le site archéologique doit couter 100 pesos max. On prépare notre sac à dos avec une serviette et les maillots car le site est doté d’une plage et on compte peut-être y passer l’après-midi. Dès qu’on sort du camping on croise un taxi, son prix 120 pesos Eric dit 100 et c’est parti. La distance est quand même importante on ne se souvenait pas d’avoir parcouru autant de km hier pour venir.
Depuis ce matin il y des nuages et sur la route il commence à pleuvoir. Bien sûr il y a toujours cette chaleur moite, la pluie est la bienvenue.
A l’entrée du site on rencontre une famille de coati, une maman avec ses 3 petits adorables.
Il y a beaucoup de monde, je vois des maillots sous les vêtements. La plupart compte à faire comme nous. Le site est joli, très vert et il y a d’espace. De là où nous sommes nous pouvons apercevoir la mer turquoise. Par contre le temps ne s’arrange pas, toujours aussi couvert et la pluie menace.
Quand on arrive à l’entrée de la plage (minuscule) ce mauvais temps fait que nous n’avons pas envie de se baigner. On descend quand même l’escalier en bois pour faire trempette avec les pieds, la pluie commence à tomber et on se réfugie sous l’escalier le temps que ça passe. C’est dommage mais on se console avec le fait que la mer est la même devant notre camping donc on pourra se rattraper tout à l’heure. Le soleil va bien finir par arriver.
On finit la visite, on n’a pas mis beaucoup de temps. On hésite d’aller visiter le village mais finalement on rentre au camping pour établir un plan de campagne pour le Bélize. Le fait que nous serons 4, change beaucoup de chose car impossible de dormir à 4 dans Fleurette il nous faut donc un hôtel avec un parking pour nous. A part ça, on a vu des activités assez sympa à faire, on va bien se régaler.

Visite des ruines de la cité maya de Tulum
En sortant du site on demande un taxi, le chauffeur propose 150 pesos Eric dit : 100 pesos, le chauffeur dit non et Eric aussi  ce qui fait que nous partons à pied. Pour 2€50 on doit se taper le chemin à pied. Puisque c’est un cul de sac et les taxis sont stationnés devant la sortie du site je ne pense pas en croiser un autre rapidement. Mais j’ai tort, 100m plus loin on voit un autre taxi. Celui-ci descend jusqu’à 130 pesos. Eric se presse à dire oui cette fois, on a gagné 1 € !!
Arrive au camping on est surpris par la mauvaise odeur, nous sommes à côté des fosses et la pluie a remonté l’odeur. On file à la plage. Il fait de nouveau beau mais on voit de nuages noirs de tous les côtés. Au lieu de rester allongé à rien faire on décide d’aller marcher au bord de la mer pour voir les plages privées des hôtels autour de nous. Finalement on se rend compte que nous sommes très bien dans notre camping. L’eau n’est pas aussi belle plus loin et surtout il n’y a personne, les transats bien sympas avec parfois des vrais matelas sont vides. On marche une bonne heure, sur la plage on trouve des centaines de poissons minuscules mortes, on ne sait pas d’où ils viennent. Bon, ils viennent bien de la mer  mais pourquoi autant et pourquoi ils sont échoués sur la plage. On croise aussi 3 petites tortues qui n’ont malheureusement pas atteint l’eau à temps. Au retour on prend quelques petites gouttes mais rien de grave.
Une fois revenus au camping Eric demande une noix de coco aux autres campeurs et revient avec une coupelle avec de la chair. Pendant qu’on le mange assis devant Fleurette un jeune nous approche et propose de nous amener une noix de coco entière pour 15 pesos. On accepte bien sur . Il nous en ramène une avec un trou, une fois tout bu on croit pouvoir manger la chair, mais il n'y en a pas du tout.
Ce soir pas de resto pour nous, un petit repas simple pendant qu’on buche le Bélize car nous n’avons toujours pas fait notre itinéraire.



12
Oct

Bacalar

Aujourd’hui on doit s’approcher de Chetumal pour pouvoir passer la frontière demain. Chetumal n’étant pas une ville extraordinaire on va s’arrêter à Bacalar, environ 30 km avant. Cette ville possède un lac composé d’eau douce et salée qui est surnommé la lagune aux sept couleurs.
On a également trouvé 2 campings dans le guide; qu’est-ce qu’on veut de plus.
Peut être un peu de beau temps . Et quelque chose de plus perso, que j’arrête d’avoir des nausées et des douleurs au ventre. Ce n’est pas tout le temps mais assez souvent et ce matin c’est assez violent. Et non, je ne suis pas enceinte .
Fur et à mesure qu’on avance le temps se dégrade et en arrivant à Bacalar il pleut des cordes. Et vu la couleur des nuages ce n’est pas une petite saucée de quelques minutes.
On reste ici ou on va directement à Chetumal ? Pas de supermarché ici ni de gaz et le lac n’est pas terrible sous la pluie.
On commence par manger car on réfléchit toujours mieux avec le ventre plein. Première étape trouver un ATM pour retirer des sous et ensuite aller voir ce camping. Ensuite on décidera.
En recherchant un ATM on tombe sur un site aménagé au bord du lac. L’accès est de 15 pesos par personne, il y a un restau quelques boutiques et de quoi pour s’asseoir. Il ne pleut plus mais les nuages sont toujours là.
On finit par trouver le camping, pas possible d’y accéder avec Fleurette, mais juste en face on voit un autre panneau « camping ». C’est un terrain assez crasseux mais on peut se garer pour 200 pesos. Entre temps j’ai fait la connaissance d’une petite chienne dans la rue. La dernière fois j’ai acheté des petits sachets Pedigree pour pouvoir donner aux chiens affamés, je lui en donne 2 et je me suis faite une nouvelle amie  elle nous suit même dans le camping.
Une fois Fleurette installée on part direction du lac , nous sommes à 10 min de marche à peine.
On suit le ponton pour s’assoir tout au bout. L’eau est magnifique et on devine facilement la beauté du lieu quand il fait soleil. Malheureusement on n’a pas cette chance pourtant on reste quelques heures sur place. Si demain il fait beau on reviendra pour prendre quelques photos.
On reste presque jusqu’à la tombée de la nuit. Ce soir on regarde le replay de Mike Horn avec Shy’m , une vraie soirée à la Française.
Demain ce sera notre dernière journée au Mexique



Fin du Mexique