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19
Fev

Colonia del Sacramento

Départ à 9h, avant de passer la frontière on prend de l’essence pour 500p, c’est plus avantageux que de les échanger à la frontière. Il nous reste 45p pour la collection personnelle 
1 km avant de passer la frontière on tombe sur un péage  160p ! Ils acceptent le paiement en USD, il nous en reste toujours un peu dans un coin. Le passage à la frontière est étonnamment simple. Heureusement nous avons acquis un peu d’expérience dans la matière depuis, sinon ils nous auraient laissé partir sans enregistrer Fleurette. Sans ce papier il est impossible de la mettre sur le bateau dans 10 jours. C’est notre dernière frontière terrestre de ce voyage.
Nous voilà en Uruguay, pas de panneau de bienvenue pour prendre en photo. Au lieu de cela une pluie battante nous accueille. Et moi qui comptais aller à la plage . Avec le passage frontière nous avons avancé d’une heure. Il nous reste seulement 3 heures de décalage avec la France.
Ici aussi il y a des péages, encore une fois les USD nous sauvent. On s’arrête au premier village pour prendre des pesos UYU, dans la foulée on échange les 45p Argentins qui nous restent (1€50 )
Il est important que nous ayons accès à Internet, il y a toujours des choses à régler avant le départ. On achète donc une carte SIM du pays. Le premier mail qu’on reçoit nous informe que le bateau a été retardé de quelques jours ce qui fait qu’on doit payer 3 jours de gardiennage à 50 USD par jour. Ca fait râler mais on a réservé l’avion en sachant qu’il y avait un risque.
On poursuit notre route direction Colonia del Sacremento sur la côte. Nous n’avons pas de plan précis on fera en fonction de ce qu’on trouve sur la route. En parlant de la route, les suspensions de Fleurette sont complètement mortes et nous ressentons chaque trou
Une fois arrivé à Colonia on trouve de suite un bon emplacement au bord de la plage. C’est l’endroit parfait, il est à peine 17h et on a toute la soirée devant nous.
A côté de nous deux charmantes dames s’installent sur des chaises pour contempler le coucher du soleil, on finit par s’asseoir avec elles. Elles sont super sympas et parlent distinctement. C’est l’arrivé des moustiques qui nous oblige à rentrer si non on y aurait certainement passé la nuit 
Vous l’avez bien compris, les plus beaux paysages sont derrière nous. Sauf surprise inattendu je ne pense pas qu’on trouve encore des endroits extraordinaires. On compte finir les 10 derniers jours sur un rythme plus calme. Ça nous permettra de décrocher petit à petit et vous aussi. Car dans 10 jours vous n’aurez plus votre dose quotidienne de lecture. Que faire maintenant au petit déjeuner ou pendant la pause-café ?
On compte bien sur vous pour nous accompagner jusqu’à la maison.



20
Fev

Colonia del Sacramento

Journée farniente, on ne fait rien. Dans l’après- midi une courte hésitation pour aller visiter le centre-ville. Un très coure même, au lieu de ça on part avec un livre sur le bras vers la plage. C’est le travail de la journée… marcher 10m jusqu’à la plage .



21
Fev

Cuchilla Alta

On commence à faire le plein d’eau. Pas possible de raccorder le tuyau au robinet, il faut le faire au bidon. Ça ne fait pas mal d’aller-retours. Une fois le réservoir plein on part visiter le centre-ville de Colonia. C’est mignon sans plus, selon le guide il doit y avoir beaucoup de fleurs, on n’en voit pas. Peut-être ce n’est pas la saison.

Colonia del Sacramento

Côté positif on arrive enfin à échanger nos pésos Chilien qu’on trimballe depuis des semaines. Et à un super taux en plus.
Nous avons prévu d’aller à Punta de l’Este à environ 4h de route. Pour cela il faut traverser Montevideo, c’est ici qu’on doit laisser Fleurette dans une semaine. Ça nous donne un petit aperçu de la ville. On aura le temps de la visiter plus tard. On suit la côte, il ne fait pas beau, nuageux et beaucoup de vent.
Ca ne nous empêche pas de se garer de nouveau au bord de la mer, sur un petit parking.
J’ai entendu dire qu’ils ont prévu de la neige en France pour la semaine prochaine donc autant profiter un maximum de la plage 



22
Fev

Cuchilla Alta

On poursuit tranquillement nos vacances au bord de la mer en commençant par une longue balade sur la plage. On n’a encore rien décidé pour aujourd’hui.
Quand Eric se met derrière l’ordinateur pour « 10 min » je prends ma serviette pour l’attendre sur la plage. Les 10 minutes deviennent quelques heures et finalement on finit par ne plus bouger 
On va même jusqu’à installer nos chaises sur le sable comme deux petits vieux, mais qu’est-ce qu’on est bien. Il y a un petit vent agréable qui fait qu’on n’a pas trop chaud, on ne se rend donc pas compte qu’on commence à prendre un coup de soleil. Au moins on n’aurait pas pris la Biafine pour rien.
Demain on changera d’endroit.



23
Fev

El Chorro

De nouveau une balade sur la plage mais cette fois un peu plus sportive. Eric fait son footing pendant que je m’attaque à quelques exercices. Je suis dégouté de voir comment le corps perd vite ses habitudes. Je suis en nage.
Eric me confirme, lui aussi a souffert mais il a quand même couru 45min après des mois à ne rien faire (ça m’énerve  ! Après la douche on se sent quand même au top.
On s’en va vers la Punta del Este. Sur le chemin on s’arrête à Punta Ballena pour manger et visiter la maison Pueblo. Un ensemble blanc de plusieurs maisons donnant sur la mer.
D’ici on voit la côte de Punta del Este avec ses hauts d’immeubles. De loin ça me fait penser à Cancun à Yucatan au Mexique.

Casapueblo, punta Ballena

Punta del Este est effectivement très touristique, des hôtels et des plages bondées. Mais quand même moins sophistiqué qu’au Mexique où la plage est cachée par les hôtels. On visite la statue de la main qui sort du sable et on repart. Trop de monde. Ce qui est bien c’est que la route suit la mer. C’est agréable et on peut s’arrêter où on veut.

La Mano, Playa Brava

Pour aujourd’hui ce sera un petit parking au bord de la plage. Vu le coup de soleil que j’ai pris hier il vaut mieux rester à l’ombre!



24
Fev

Punta del Diablo

Il nous reste 4 jours de « libres ». On s’avance un peu plus loin sur la côte vers la Punta del Diablo. Ce n’est pas très loin de la frontière avec le Brésil.
En suivant la route qui longe la plage on se retrouve tout d’un coup devant une route non asphaltée. À croire que ça nous a manqué  . Pendant les prochains 17km on retrouve les sensations et surtout vibrations de la route en tôle ondulée. Pauvre Fleurette elle croyait en avoir fini avec tout ça
On s’arrête pour acheter du pain et en sortant du magasin on voit qu’on a un pneu à plat. C’est la troisième fois. Ce coup-ci le cric n’est pas assez long pour soulever Fleurette (Philippe tais-toi )
Encore une fois la chance est avec nous, un garage se trouve à moins de 100m. Le monsieur vient avec son cric, malheureusement le pneu est irréparable. Nous sommes obligés de garder la roue de secours jusqu’à Montevideo. Il ne faut surtout pas crever dans les prochains jours.
La Punta del Diablo est une petite station balnéaire, au bord plein de petits restos et des magasins de souvenir comme partout. L’ambiance un peu baba cool, on aime bien. Il y a beaucoup de monde et on s’est rendu compte que les gens vont à la plage en début de soirée vers 17/18h. C’est là où le soleil perd un peu sa puissance, dans l’après-midi il fait très chaud. En attendant on se gare où on peut. Pas possible de dormir ici on n’est pas droit du tout mais ça ira le temps qu’on reste à la plage.
Finalement on n’y reste pas longtemps, au soleil il fait trop chaud et à l’ombre trop froid  on décide d’aller se promener pour visiter un peu le village. C’est tout petit et tout simple avec des jolies maisons.

Plage de Punta del Diablo

On retourne à notre Casa Rodante en attendant qu’une place se libère. Et pas n’importe quelle place. Eric a fait le tour des parkings et a trouvé son bonheur. C’est celle-là et pas d’autre, il n’arrête pas de faire des allers-retours et de la surveiller comme un petit vieux pour voir si elle s’est libérée. C’est à 20h qu’on peut enfin déménager, ça fait un heureux !
On décide de vivre dangereusement et d’éclater le budget, on se fait une soirée restau. En sortant du camion on prend vite une veste. Il fait froid, on supporte la doudoune.
Les restos sont partout joliment allumés avec des bougies, on les aurait bien pris en photo mais la carte mémoire est resté dans l’ordinateur . Quoi prendre d’autre que le poisson du jour. Ça nous fait penser au poisson qu’on a mangé dans un petit restau au bord de la mer au Mexique. C’était tellement bon et pas cher en plus. Ce soir c’est moyen, mais le cadre est joli.
Demain on restera ici, avant de rentrer sur Montevideo lundi matin.



25
Fev

Punta del Diablo

Après une courte séance de sport on descend les 20m qui nous séparent de la plage pour faire la crêpe toute la journée. Ou plutôt la bataille commence pour la meilleure place sous le parasol le soleil tape vraiment très fort.
Autour de nous beaucoup de familles avec des enfants en bas âge. Il faut les surveiller en permanence. C’est contagieux, quand le petit Eric joue avec les vagues je jette de temps en temps un coup d’œil pour voir s’il est toujours là .
Le soir nous sommes fatigués de ne rien faire.
Demain on va se rapprocher de Montevideo. Dans les 2 jours à venir on doit préparer Fleurette pour la traversée, c’est-à-dire trier les affaires et les ranger. On hésite également à changer les pneus ici. Il va falloir faire le linge et Fleurette elle aussi a besoin d’un coup de karcher pour qu’elle parte propre  . Bref des choses qu’on peut uniquement faire dans une grande ville. L’idéal sera de trouver un camping pour demain soir pour qu’on ait de la place pour étaler nos affaires. Ça nous laisse le mardi à Montevideo pour s’occuper de tout le reste.
Mercredi on a RDV avec le transitaire et jeudi on doit abandonner Fleurette au port.
Nous sommes beaucoup moins, voire pas du tout stressé pour la traversée. À l’aller on avait étudié chaque étape des formalités jusqu’à dans le moindre détail, maintenant on laisse faire. L’expérience ou, sommes-nous tout simplement trop confiant ?
Pourtant on n’a pas droit à l’erreur car on prend l’avion vendredi. Peut-être la raison est autre et n’avons-nous pas envie de s’occuper du retour …….



26
Fev

Solis de Mataojo

On laisse la mer derrière nous pour rentrer un peu plus dans les terres. La paysage est très vert et un peu vallonné. Ca change. On a prévu de nous arrêter à Minas un village marqué comme touristique. Il est midi passé quand on y arrive…. Faim 
Après manger on retire quelques dollars pour pouvoir payer les trois jours de gardiennage. Ici au Uruguay les deux monnaies sont acceptées. Au distributeur on a le choix entre les deux. Apparemment le port veut être payé en USD. Quasiment tous les magasins sont fermés jusqu’à 15h. On se rend compte que nos portables ne sont pas à l’heure. Pour nous il est 14h30 mais il semble être 13h30. On ne comprend rien. Une passante nous confirme qu’il est bien 13h30 mais quand je vérifie sur internet l’heure actuelle est 14h30 . 3h de décalage avec la France. Qu’est ce qui se passe ? Est-ce qu’ils ont changé l’heure ce weekend ? Dans le doute on se cale sur 13h30, vaut mieux être en avance qu’en retard, surtout quand il faut prendre un avion !

Minas

On continue 50km avant de s’arrêter à un camping. Finalement le changement d’heure tombe bien puisque nous avons prévu de ranger nos affaires. Ici c’est un tout petit camping géré par un couple Allemand. Il y a des douches et des toilettes (propres !) il est également possible de laisser son véhicule ici pour plusieurs mois. Beaucoup de voyageurs rentre chez eux pendant quelque temps et reviennent plus tard pour poursuivre leur périple. Juste à côté de nous un joli exemple.
Deux superbes camions 4x4, on en a croisé plusieurs comme ça et chaque fois se sont des Allemands. Ce sont des engins incroyables et hors de prix. Eric n’arrête pas de tourner autour et de le mesurer de tous les côtés. À un point qu’il pète même le mètre . Les proprios de ce petit bijou reviennent ce jeudi.
Aujourd’hui nous sommes seuls et c’est parfait, on a de la place pour étaler nos affaires parterre 
Il nous faut quelques heures pour mettre l’ordre dans tout cela. On enlève nos petits souvenirs récolté dans plusieurs pays. Ça fait vide. On a un nœud au ventre, il est temps qu’on boive l’apéro pour se consoler. C’est mérité.



27
Feb

Montevideo

On profite du fait qu’on soit au milieu de nulle part pour faire un peu de sport. Eh oui nous sommes à fond, faut bien préparer le retour 
Après une super douche (la plus longue douche qu’on a prise depuis le Costa Rica) on part à Montevideo à un peu plus de 50km.
Objectifs de la journée: laver le linge et se renseigner pour changer les pneus.
Le premier magasin de pneus qu’on trouve sur la route annonce des prix trop chers. Si c’est beaucoup plus cher que la France on attendra. Hier on a relevé quelques adresses et on se plonge dans le centre-ville de Montevideo. Ca roule assez bien mais difficile de se garer. Pour la laverie j’en cherche une avec libre-service. Pour l’instant il n’y en a pas, il faut partout laisser le linge et le récupérer mais puisqu’on ne sait pas où on sera ce soir c’est compliqué.
Pas de chance pour les pneus non plus, soit ils n’en ont pas soit c’est beaucoup plus cher. On laisse tomber pour aujourd’hui. Ça fait quelques heures qu’on tourne et on commence en avoir marre.
On trouve un parking gardé à côté du centre-ville et on part se promener. On suit la rue principale avec que des magasins qui aboutit sur une grande place avec des jolis monuments.

Visite du centre de Montevideo

Jusqu’à maintenant la journée n’était pas très productive, on récupère Fleurette. Pour dormir on va essayer de trouver une place quelque-part sur la route qui longe la mer. Il nous faut un peu de l’essence, sur le bateau on a droit à un quart du réservoir. Le station-service est équipé d’un lavage au karcher, on en profite. Au moins on a réussi à faire quelque chose… Fleurette est propre.
Quand on longe la mer on voit deux beaux camping-cars stationnés au bord de la route. Un Autrichien et …. Un Français  Nous sommes à deux pas du port. On se gare un peu plus loin. La route est fréquentée, on hésite si c’est un bon endroit pour dormir.
Le camping-car Français nous intrique bien-sûr et on part se promener dans sa direction. Il est magnifique. Heureusement on n’a plus de mètre si non Eric serait aller la chercher
Un couple étranger s’approche ça doit être eux. Guy et Michelle viennent de Dordogne, comme nous ils rentrent en France. Ils ont fait 8 mois comme nous mais en deux fois.
On discute pendant un long moment, Eric ne peut pas résister et demande de voir à l’intérieur. C’est vraiment très beau, ce sont des cellules fabriquées sur mesure donc forcément c’est le top. Cela fait rêver.
En discutant on se rend compte qu’on a des amis en commun, Philippe et Chunny  Le monde des voyageurs est petit. Puisqu’on les retrouve vendredi à Sao Paolo (première escale) on leur passera le bonjour.
Guy nous indique un endroit pour dormir un peu plus loin, le Parque Rodo. Eux-mêmes dorment dans un hôtel ce soir car demain ils amènent le camion au port. Encore une rencontre très sympathique, on échange nos blogs et on retrouve notre petite Fleurette.
Suivant le conseil de Guy on se dirige vers le Parque Rodo où on trouve une place.
Demain matin on doit retourner en ville pour faire les papiers et après on revient certainement ici pour notre dernière nuit avec Fleurette.



28
Fev

Montevideo

On ne peut pas s’occuper des papiers avant 10h, en attendant on fait une dernière tentative pour le linge. Selon mappy une laverie se trouve à 600m d’ici. Puisqu’on dort ce soir au même endroit on pourra le récupérer dans la journée. On trie le linge sale, pas besoin de tout laver puisqu’il s’agit des vêtements d’été. On finit par jeter quelques pièces trop abimées.
Ce qui reste rente facilement dans un sac à dos. Dix minutes après on se retrouve devant une laverie fermée . Il y doit avoir une autre 500m plus loin, cette fois ci c’est bon. Pour 10€ on aurait le linge propre cet aprèm ou au moins la partie la plus importante.
On prend Fleurette pour s’approcher un peu plus de centre-ville. On pense se garer au bord de la mer et de faire le reste à pied. Pas possible de trouver une place à une proximité correcte, après avoir tourné 20 min on se résigne et gare Fleurette un peu plus loin. On marchera il fait beau.
Le bureau du transitaire se trouve dans un bel immeuble, on se sent un peu mal à l’aise dans notre tenue d’été.
Il suffit de laisser nos papiers au comptoir, 10 min après le tour est joué. Pas tout à fait il faut payer 
Rendez-vous demain à 14h au port pour laisser Fleurette.
Au retour on passe devant le Teatro Solis. Je ne sais pas trop comment mais 5 min plus tard on se retrouve au milieu d’autre personnes à attendre la visite gratuite qui démarre dans un quart d’heure. Côté positif ce sera en Anglais.
Et qui on voit sortir avec le groupe précédent ? Guy et Michèle. Le hasard encore une fois 
La visite dure environ 40 min, ce n’est pas la chose la plus intéressante à faire mais ça va.

Visite du Teatro Solis à Montevideo

On a tous les deux un peu le cafard, de mon côté je préfère prendre l’avion de suite. Au moins se sera fait. Avec Fleurette on retourne au même endroit qu’hier et continuent à préparer les affaires. Le fait de le faire en plusieurs fois fait qu’on oublie chaque fois quelque chose. On n’a pas fini de faire et défaire la soute pour récupérer la chose qui se trouve toujours à un endroit inaccessible .
Pendant Eric se fait la sieste je retourne à la laverie pour récupérer le linge. Il est bien plié dans un sac en plastique et sent très bon. En me rapprochant du camion je vois quelqu’un en train de récupérer dans la poubelle le sachet avec les affaires jetées ce matin. Il part avec nos chaussettes sales et un t-shirt. On a fait un heureux.
Un peu plus tard un couple s’arrête, c’est un couple Français de Lyon. Le mari est d’origine Uruguayenne et ils viennent régulièrement ici en vacances. Ils s’assoient un petit moment avec nous et on discute de l’Amérique du Sud. On aura quelques tuyaux de visite pour la prochaine fois 
Eric dans un soudain élan d’énergie décide de faire un gâteau avec le dernier yaourt et œufs qui restent dans le frigo. De toute façon soit on mange soit on jette demain.
Le dernier apéro et dernier repas dans Fleurette, aller au resto sans elle ne sera pas juste. On finit tous les trois en beauté.
On en a encore discuté aujourd’hui.  Fleurette c’est notre premier vrai camping-car. Ce n’était pas facile d’en trouver un qui combinait les exigences de nous deux. On a mis du temps mais quand on l’a vu on n’a pas hésité une seconde. On peut choisir le type et l’aménagement et se renseigner sur la fiabilité de la marque. Mais on n’est jamais sûr de rien. Fleurette nous a épatée pendant tout le voyage. Elle a fait des choses extraordinaires, jamais elle n’est tombée en panne. Nous avons entendu pas mal d’histoires plus ou moins grave d’autres voyageurs à ce sujet. Même sur des camping-cars très haute gamme. Notre Fleurette à gravi les montagnes aussi bien que Virenque et est passé sur des chemins improbables. (ok le conducteur y est pour quelque chose ) Mis à part quelques revissages de portes, l’intérieur est resté parfaitement intact, ce qui est inespéré après toutes les routes pourries qu’on a prises.
Bref tout cela pour dire qu’on est plus que fier d’elle, la seule chose qui manque c’est qu’elle ne soit pas née 4x4 .
Ce soir on trinque sur Fleurette, Santé !



1er
Mars

Montevideo

On passe la plus grande partie de la matinée à faire nos valises. Tout ce qu’on ne prend pas doit être rangé dans la soute. A une heure du départ on décide finalement de prendre quand même quelques affaires déjà bien stockés au fond de la soute et on doit tout enlever. Ca nous occupe 
Fleurette est prête, les banquettes sont couvertes avec du plastic ainsi que les sièges et le lit. Nous sommes garés juste à côté d’une évacuation d’eau ce qui facilite la vidange. Les bouteilles de gaz sont débranchées le frigo est vidé et nettoyé. Bref Fleurette est prête.
On arrive 10 min en avance dans le port. Rapidement nous sommes rejoints par un couple Danois qui eux aussi laissent leur voiture. Pendant que les hommes s’occupent des formalités douanières, nous les femmes gardons nos bagages. C’est plus facile comme ça je n’ai pas à laisser Fleurette c’est Eric qui a la lourde tâche

Il va falloir trouver un taxi pour rentrer à l’hôtel. Ça se complique un peu car il n’y en a pas. Selon le couple (ils ont dormi deux jours sur le parking) il y en aura dans une heure quand le bateau de Buenos Aires arrive. On hésite à partir à pied vers la route pour en trouver un de suite, mais l’idée de rester longtemps en plein soleil avec notre valise et trois sacs à dos ne nous tente pas trop. On attend ici assis à l’ombre. À 4 le temps passe vite mais après une heure d’attente, toujours pas de taxi. Une heure et demi plus tard un taxi dépose un client et on saute sur l’occasion. Notre hôtel Bahamas se trouve près de l’aéroport à plus de 20km d’ici.
Il est 17h passé quand on pose nos affaires dans notre chambre minuscule, au moins nous ne sommes pas dépaysés.
Il y a un centre commercial pas loin avec un vrai Géant Casino. On y fait un tour et on achète de quoi manger.
Ça y est c’est vraiment la dernière nuit. De toute façon pour nous le voyage a pris fin cet après-midi quand on a laissé Fleurette.
On est triste et on appréhende même un peu notre retour. Bien sûr pas tout est négatif loin de là, il nous tarde de revoir la famille et les amis sans oublier Yuyu notre chien  Je sais que le nœud au ventre disparaitra demain pour être remplacé par l’excitation de revoir tout le monde. Je le sais car il y a 8 mois nous avions le même nœud 
Depuis on a vu tellement de choses, ce blog nous aidera à nous rappeler de tout ce qu’on a fait.
Encore une fois merci de nous avoir accompagné pendant ces 8 mois, par curiosité on a regardé les stats et on a été très surpris de voir le nombre de connections et les pays différents. Certains de vous ont même dû nous suivre pendant leur vacances 

Le voyage en quelques chiffres

- 43732 km parcourus

- 10000 photos et Vidéos

- 27559 pages vues sur notre site

- 1340 Visiteurs de 26 pays différents





Paradoxalement ce blog nous a aussi permis de découvrir des personnes en France que nous ne connaissions pas avant et qu’on espère pouvoir rencontrer « en vrai » après notre retour. Ça confirme que ce voyage était avant tout un voyage humain. Rajoutez à cela des gens formidables qu’on a croisés sur le chemin et on peut dire que c’était une réussite.
Au cours de ce voyage nous nous sommes souvent dit que la grande majorité des gens sont des gens biens. Et qu’ils ne reflètent pas les aprioris que nous en avons. Et ceci est valable pour tous les pays. Avec tout ce qui se passe en ce moment on a tendance à penser le contraire et on a tendance à se méfier des autres. Le contact ici est plus facile. Plusieurs fois nous avons crevés, ou nous nous sommes perdus et de suite nous avons reçus de l’aide spontanée des locaux. Contrairement à chez nous, ou c’est souvent chacun pour soi, ici l’entraide prime ce qui est touchant.
Nous aimerions pouvoir garder cet esprit le plus longtemps possible.
On vous fait des gros bisous et on espère qu’on a peut-être su contaminer quelques uns d'entres vous avec le virus du voyage………………

Eric & Sandra