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12
Fev

Mendoza

Direction Mendoza, objectif gaz et linge.
On commence avec le gaz, on fait trois endroits ils sont tous fermés  . Maintenant qu’on regarde un peu mieux il semble que beaucoup d’entreprises sont fermées.
Pas la laverie  C’est un self-service comme aux USA et il y a le WIFI comme aux USA. Eric met le site à jour pendant que les machines font leur travail. 1h30 plus tard tout est fini, site et linge.
Nous sommes à 3 minutes de la place principale, on décide de laisser Fleurette garé devant la laverie pendant qu’on se promène. Avant de partir on demande à la dame de la laverie si cela pose un problème, elle nous apprend qu’aujourd’hui c’est un jour férié ainsi que demain. C’est le Carnaval. Voilà qui explique que tout soit fermé.
Ce soir il y a une fête, on va rester.
En attendant le centre-ville est quasi désert, on se paie un petit restau avant d’aller chercher nos livres pour s’allonger dans l’herbe autour de la place. Convaincu que le fête sera ici on prend tout notre temps.

Centre ville de Mendoza


Peut-être il faut mieux vérifier ? La fête se fera dans el Parque Vincente à 5km de là 
Pas de problème Fleurette nous y amène en 10 minutes, on trouve rapidement une place pour se garer. On ne sait pas à quoi s’attendre, des gens déguisés de la musique ?
Ce qu’on trouve surtout sont des groupes de jeunes qui s’aspergent avec une bombe à mousse. Sur un estrade un groupe joue de la musique, des gens se sont installés sur le gazon avec une couverture ou des chaises. Il est encore tôt 19h. Rien à boire ni à manger. Si on veut dépenser de l’argent il faut acheter une bombe .

Le carnaval : Parc San Vicente

Il faut quand même manger et on retourne voir Fleurette pour manger un petit peu, peut-être la vraie fête commencera un peu plus tard.
On y retourne un peu avant 21h. Il y a beaucoup plus de monde tout le monde est tourné vers l'estrade. Le spectacle commence. Enfin un peu d'ambiance carnaval avec des danseuses Brésiliennes .
Dans le public nous aussi on se retrouve entre des "bombes" mais à mousse . Impossible de s'en sortir indem! On reste une heure écouter le groupe pour lequel tout le monde semble être venu. Il n'est pas mal mais quand on ne connait pas les chanson ce n'est pas pareil.
On décide de retourner devant la laverie pour dormir, ici il y a beaucoup de monde et on ne sait jamais comment finira la soirée. En plus on aura le WIFI maintenant qu'on connait le mot de passe
On s'arrête faire le plein d'essence et en profite également pour faire le plein d'eau.
Il semble que la bouteille de gaz est vraiment presque vide, on n'arrive plus à chauffer l'eau correctement ......



13
Fev

General LEVALLE

Aujourd’hui c’est encore un jour férié, on voit quand même plus de magasins ouverts. Ça donne espoir pour le gaz. On tente une autre adresse, fermée .
Tant-pis on s’en va en espérant que la bouteille miracle tienne encore un peu plus longtemps.
On part vers Buenos-Aires à 1100km d’ici. On nous bien prévenu qu’il s’agit d’une route plutôt ennuyeuse. Des lignes droites et pas grand-chose à voir. C’est le cas, on enchaine des km. Il va falloir faire des courses mais on croise que des tout petits villages où tout est fermé et en plus on ne veut pas remplir le frigo avec une bouteille de gaz qui peut tomber en panne à tout moment. Au bord de la route on croise des petits étales avec du vin et de l’huile d’olive. On s’y arrête pour acheter un pot avec des olives. Pour l’apéro ce soir 
le déjeuner se fait dans un petit parador au bord de la route.
Le paysage évoque la France, parfois on a l’impression qu'il suffit de tourner à droite pour rentrer à la maison.
La seule distraction sont les contrôle policiers et des péages 
On s’arrête dans un village nommé General Levalle, il se situe au bord d’un joli lac aménagé en camping. On se gare vraiment au bord, il y a beaucoup de vent. Trop pour pouvoir rester longtemps dehors. C’est dommage.
Le soir quelqu’un nous vient réclamer de l’argent. Pas moyen de vérifier le prix, il nous demande 200p (8€). C’est cher mais l’endroit le vaut.
Le repas consiste d’un sachet de chips et des olives, très nourrissant et surtout diététique .
Nous avons oublié de prendre ce joli endroit en photo 
En parlant des photos, vous avez certainement remarqué que notre appareil photo est en train de rendre l’âme, des taches apparaissent sur les images et surtout des vidéos depuis quelques temps. On croise les doigts pour qu’il tienne deux semaines de plus 



14
Fev

San Antonio de ARECO

Journée semblable à celle d’hier si ce n’est pas qu’on trouve enfin du gaz  Une ferreteria veut bien nous aider, malheureusement il leur reste que 5kg, ça doit suffire pour les deux dernières semaines. Du coup on fait les courses pour remplir le frigo.
On s’arrête à San Antonio de Areco, un petit village à un peu plus d’une heure de Buenos-Aires. On se gare à côté d’un petit parc, c’est tranquille ici. La place centrale se trouve à 5min à pied et il y a le WIFI. On s’y rend avec les mobiles et l’ordi pour se mettre à jour
A deux pas de Fleurette se trouve une petite restauration ambulante, on a bien envie d’une empanada. Jésus le proprio et très sympathique et on y reste au moins une heure à discuter. Avec l’accent Argentin il n’est pas toujours facile à comprendre mais il a d’humour et on passe un bon moment malgré les attaques des moustiques . Eh oui ils sont de retour !

San Antonio de ARECO

Demain on doit arriver à Tigre un village à côté de Buenos-Aires. On compte se garer là-bas. Philippe et Chunny nous ont indiqué un bon endroit. Plusieurs personnes nous ont dit que Tigre est très joli et de là on peut facilement prendre le train pour visiter Buenos-Aires. On découvrira tout cela bientôt !



15
Fev

Tigre

Je me lève avec une envie de faire du sport, l’endroit est idéal. Je me mets en tenu avant de changer d’avis. Cela fait au moins 6 mois que je n’ai plus rien fait. Ça va être dur. Un gentil chien m’accompagne dans ma souffrance  Il reste tout le temps à côté à se coucher sur moi pendant les abdos . À la fin il a droit à de l’eau fraiche et des croquettes. Il est sale comme un pou mais trop adorable.
Pendant ma petite séance Eric a pris soin de Fleurette, il fait quelques réparations surtout au niveau des portes qui souffrent pendant les vibrations.
Après la douche direction de la place pour consulter les derniers messages.
On s’en va juste après manger, la route n’est pas longue. Quand on se rapproche de Buenos-Aires on dirait n’importe quelle ville en France. On verra ça de plus près dans quelques jours.
Pour l’instant on bifurque à l’ouest pour rejoindre Tigre. Philippe a donné des indications très précises et on trouve l’emplacement rapidement. Nous sommes au bord d’une rivière, où des gens se prélassent au soleil ou dois-je dire à l’ombre. Une rapide vérification nous apprend que nous sommes près de tout. Le centre-ville, la gare et même l’office du tourisme où on se rend de suite pour se renseigner sur les activités.
Ce sera pour demain aujourd’hui on fait comme les locaux et on s’étale sur le bord de la rivière avec un livre 
Je sors tard le soir pour boire mon thé sur notre « terrasse » privé au bord de la rivière. On est bien !



16
Fev

Tigre

Au programme ; visite de Tigre à pied. Ce n’est pas bien grand 
C’est sans compter sur la chaleur et que la ville soit divisée par le rio Tigre. Seulement deux ponts permettent de passer de l’autre côté. Bref on fait quand même pas mal de kilomètres 
En début d’après-midi on fait un tour d’une heure en bateau dans le delta du Tigre.
Face à la ville se trouve le delta uniquement accessible en bateau. Tout le long des canaux se trouvent des maisons individuelles plus ou moins grandes, plus ou moins jolies, mais toutes avec un ponton. C’est une petite balade bien sympathique.
Tigre est vraiment une belle ville, on ne regrette pas de s’y être arrêté.

Balade en bateau dans le delta de Tigre

Au retour on se renseigne à la gare pour des billets de trains vers Buenos-Aires pour demain. Il y a en a un toutes les 18min à partir de 5h du matin. Tout va bien.
On retrouve Fleurette et notre jardin privé au bord de la rivière. Qu’est-ce que ça fait du bien de s’allonger dans l’ombre. Il y a beaucoup de passage ici, Fleurette a du succès 
Demain on doit se réveiller tôt, vu la chaleur on a décidé de partir de bonne heure.
Journée baskets et sac à dos !



17
Fev

Buenos Aires

Pour une fois je me réveille vraiment tôt, très tôt même, il n’est pas encore 6h. C’est LE moment d’arroser le gazon avec nos eaux usées  Le soir même tard il y a trop de passage. Après avoir arrosé les arbres avec quelques bassines je retourne au lit. C’est bien parti pour se lever de bonne heure comme prévu.
Mais non on se rendort et finalement on se lève juste avant 8h.
Allez sac à dos basquets c’est parti.
A la gare on apprend qu’il y a des travaux sur la ligne et le weekend le train s’arrête 3 stations avant Buenos Aires. On doit prendre le bus pour faire la fin du trajet. Pas de problèmes c’est comme ça.
Le tout n’est pas très bien indiqué ce qui fait qu’on se trompe de l’arrêt (nous ne sommes pas les seuls Philippe )
Il faut revenir et surtout trouver l’emplacement du bus.
C’est donc seulement à 11H qu’on arrive enfin à la gare à Buenos-Aires, reste une vingtaine de minutes à pied pour arriver dans la rue piétonne en centre-ville.
Eric est de suite attiré par un magasin Movistar et veut à tout prix activer sa carte SIM qui n’a jamais marché, de mon côté je vois un bureau de change. Depuis qu’on a quitté le Chili on n’a pas pu échanger les billets qui nous restent. En tout à peu près 80 € . C’est dommage. On se sépare, chacun a sa mission.
Quand je me dirige vers le bureau d’échange je suis de suite accosté pour des « échangeurs ambulants ». Ils me proposent 1200 Pesos Argentins, sur internet j’ai relevé 1920 ! Je refuse et ils montent à 1500. A savoir que 100pesos égale à 4,10 €. La différence est donc de 16,50 € . MA réponse reste non. Au bureau d’échange il y a une queue énorme, je retrouve Eric qui est toujours en train de se battre avec sa carte SIM j’ai le temps.
Je commence à faire la queue. Le prix affiché pour mes Pesos Chilien et nettement plus que proposé par le monsieur dans la rue. Ca me donne le courage de patienter. J’ai une vingtaine de personne devant moi et ça n’avance pas. Eric vient me voir, il a besoin de son passeport mais on ne l’a pas avec nous. Ni le mien d’ailleurs. Il regarde le nombre de personnes devant moi et repart aussitôt.
Je patiente encore un peu mais cette histoire de passeport me fait réfléchir. Je demande à la fille derrière moi si on a besoin d’une pièce d’identité pour faire l’échange, elle confirme. Effectivement je vois plus loin un petit panneau, pas d’échange sans passeport. Problème réglé je m’en vais. Eric n’a pas fini mais arrive finalement à activer sa carte, il a internet !
Il est 12h30 on a faim et on n’a quasi rien vu de la ville. Une petit Burger King (salade pour moi ) et on repart motivé pour rattraper notre retard.
Et on le fait, c’est le moins qu’on puisse dire  . On part direction de la Place de 25 Mayo avec sa Cathédrale et La Casa Rosada (siège du Gouvernement) Sur le chemin on jette un coup d’œil à l’Obélisque. Après la place direction de la place Dorrego où on boit un verre en assistant à une jolie présentation de Tango.
On aimerait aller voir le quartier de la Boca. Impossible de prendre le bus car on n’a pas la carte nécessaire pour payer. Une fille nous le confirme, on ne peut pas payer autrement. Elle nous signale également qu’il est dangereux de marcher jusqu’à la Boca, on prend donc un taxi. Prix 80p (3€) Sachant qu’il faudra un autre taxi pour repartir vers la gare tout à l’heure on demande une indication de tarif avant de descendre. Selon notre chauffeur environ 100 p. C’est noté.
La Boca est une jolie surprise, quartier très animée et colorée. On se fait plaisir en achetant quelques souvenirs et nous dépensons presque tout notre liquide. C’est là qu’on apprend qu’il n’y a pas de distributeur ici. Le quartier est tellement peu sûr qu’on n’y peut pas faire de retrait d’argent. Il nous reste un peu moins de 200p, ça doit suffire pour le taxi.

Le quartier de la Boca

On demande un chauffeur de taxi le prix, il dit qu’il n’est pas libre mais que le prix est de 300p ! Eric le remercie et quand il tourne le dos le chauffeur fait comprendre à ses collègues avec des gestes pas très discrets qu’il faut demander 300p.
On attend un peu pour que les taxis se renouvellent , le prix baisse un peu mais pas assez 250p. c’est trop cher et en plus on ne les a pas.
On marche un peu jusqu’à un arrêt de bus, Eric tente sa chance mais le chauffeur ne veut rien savoir, il ne nous laisse pas rentrer sans la fameuse carte.
Jusqu’à maintenant on a demandé le prix jusqu’à la gare, n’ayant pas le choix on arrête un taxi et demande le prix jusqu’à la place Mayo. 120p est dans nos cordes, on marchera le reste. Ce n’est pas désagréable en plus.

Bilan de Buenos Aires, une ville sans grand intérêt. Pas désagréable du tout, c’est juste que ça aurait pu être n’importe quelle ville Européenne. Mis à part les danseurs de Tango qu’on a aperçu qui donnent quand même une touche exotique sympa. Et sans oublier le quartier de la Boca qui est typique et très joli.
Bien sûr on ne peut pas visiter et juger une ville en quelques heures, on n’a même pas vu 10 % . Mais il y a des villes qui nous ont touché de suite comme par exemple Cuzco au Pérou. Ici ce n’était pas le cas.
On rentre à la maison à Tigre  On fait le chemin inverse, bus et train.
Il est 20h quand on retrouve Fleurette, la journée était longue. En tout on a 15km dans les pattes, on est crevé



18
Fev

Gualeguaychu

Nos dernières heures à Tigre, je me force à faire un peu de sport même s’il fait déjà très chaud. Pourtant ça n’empêche pas les Tigres et les Tigresses à bouger. Il y a un défilé constant de gens en train de courir ou de marcher.
On quitte notre rivière en fin de matinée. La frontière est à quelques heures seulement, on compte la passer demain matin.
Puisqu’on n’a quasiment plus de liquide on retire un peu d’argent juste assez pour des éventuels péages et pourquoi pas un camping pour ce soir. Si on a des restes on prendra de l’essence.
Vers 15h30 on arrive à Gualeguaychu. C’est encore un village au bord d’une rivière et j’ai vu plusieurs campings sur maps.me. On aura le choix.
Le premier camping nous demande 600p, presque 25€. Trop cher ! On continue il y a en a un autre à 800m. 600p aussi . C’est du vol. En plus du fait qu’on trouve ça hors de prix, il nous reste que 545p. Un peu plus loin de nouveau un camping avec une petite plage, ici on doit payer plus de 850p. On a compris, on oublie le camping.
De l’autre côté de la rivière un voit un parc, on va voir ça de plus près. Pas sûr que nous soyons autorisés à rester ici la nuit on demande à un hostel au bord du parc si on peut dormir sur leur parking. Oui on peut sans problème, ce qui fait qu’on a un énorme gazon rein que pour nous et c’est gratuit  On y est 10 fois mieux que dans un camping surcoté.



19
Fev

Fin de l'Argentine