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22
Jan

Salar d'Ascotan

Ca y est les formalités douanières sont terminées.Le tout nous a pris pas très longtemps mais nous avons de nouveau perdu une heure par rapport à la Bolivie. Le décalage horaire avec la France est de seulement de 4 heures.
Dès qu’on a passé la frontière physique du Chili la route s’est transformée en un billard asphalté, ça roule beaucoup mieux.
On continue une vingtaine de kilomètre de plus avant de s’arrêter au bord du Salar Ascotan avec des vigognes et des Flamand roses. Une ruine fait qu’on puisse se protéger du vent qui souffle toujours très fort.

La salar d'Ascotan

Ce soir pas d’internet, il va falloir racheter une carte SIM pour le Chili. Demain direction San Pedro d’Atacama. C’est de là qu’on espère trouver une agence Bolivienne pour retourner en Bolivie visiter des sites qui sont uniquement accessibles en 4x4. Ce tour prendra 3 à 4 jours. Il est possible qu’on repasse de nouveau à Uyuni car souvent c’est compris dedans. Ça ne nous dérange en aucun cas au contraire c’est avec plaisir en plus on va pouvoir aller plus loin dans le Salar qu’avec Fleurette.
La nuit au milieu du Salar personne nous reprendra, c’était unique.
Ne me demandez pas pourquoi on est allé en Chili pour revisiter la Bolivie ? Pourquoi ne pas l’avoir fait d’Uyuni ? Même après plusieurs explications j’ai toujours du mal à comprendre C’est comme ça, Eric à ses raisons. Dans l’ensemble ça ne change pas grand-chose. Côté positif on va pouvoir dépenser les Bolivianos qui nous restent et qui étaient impossible d’échanger à cette frontière désertique 



23
Jan

San Pedro D'Atacama

Ce n’est pas mal de se réveiller avec des Flamands Roses. On pourrait facilement s’y habituer  Malgré le fait qu’on été abrité par les ruines Fleurette a été secouée par le vent une bonne partie de la nuit. Et ce matin pas un poil de vent seulement un froid de canard (ou de Flamand Rose )
On met le cap sur Calama à environ 3h de route. Ce sera la première occasion de retirer de l’argent Chilien. Pour l’instant nous n’avons rien. Nous sommes toujours dans le désert avec le même paysage joli.
A Calama une belle surprise nous attend, on retrouve la sosie du Walmart (oui Sonia un vrai Walmart, même l’enseigne est quasiment le même) Il y a de tout ce qui fait qu’on y laisse deux fois notre budget journalier .

La cordillera de la Sal

Une mine de cuivre à ciel ouvert se trouve 20 km au Nord de Calama, on part pour la visiter quand on apprend qu’il faut réserver en avance et qu’il y a qu’un tour par jour à 13h. C’est raté on fait demi-tour direction San Pedro de Atacama notre destination finale d’aujourd’hui.
Dès qu’on arrive on va à l’agence pour se renseigner par rapport au tour qu’on veut faire. La première agence nous plait moyennement mais la deuxième c’est la bonne. On réserve pour après-demain, ça nous laisse demain pour se préparer et visiter la vallée de la lune. San Pedro est très touristiques et bizarrement on s’y sent bien. Des petites rues non pavées avec des magasins et des agences. Une ambiance cool et agréable. On s’achète une carte SIM pour avoir internet.

Balade dans San Pédro d'Atacama


Nous avons tellement dépassé le budget qu’on renonce à trouver un camping, on se garera dans une rue. Finalement on trouve une grande place avec d’autres camping-cars. Pendant qu’Éric nettoie le filtre à air qui est plein de poussière Philippe un Français de Gratentour vient le voir. Ça discute et 30 min après on se retrouve à 5 dans le camion à boire l’apéro. Michel un autre Français de Montpellier nous a rejoint. Ça fait respectivement 3 et 4 ans qu’ils voyagent. Philippe nous donne des très bons conseils pour nos dernières semaines. On a tellement de choses à se raconter qu’ils nous quittent à 22h30 on n’a pas vu le temps passer. Ils nous laissent avec la tête plein d’histoires et plein d’envie. Quand on est contaminé par le virus il n’y a pas de remède.



24
Jan

San Pedro D'Atacama

Aujourd’hui on va sur la lune, ou plutôt visiter la vallée de la lune mais c’est la même chose. Elle se trouve à 10 min d’ici donc on a une matinée tranquille. Hier on a appris qu’il y a une vraie boulangerie ici, je pars donc chercher une baguette, croissant et chocolatine. C’est un peu cher mais c’est du vrai de vrai 
Départ vers 11H ce soir on reviendra au même endroit.
La vallée de la lune se visite avec Fleurette, c’est à dire qu’on se promène de parking en parking d’où on part se promener à pied. Promener c’est faible, je dirais plutôt une bonne marche sur un cagnard pas possible. Mais ça vaut le coup. Paysage lunaire au rendez-vous. Comme dit Eric encore une fois époustouflant. Personne dans les lieux sauf un jeune couple qui s’avère d’être un couple Franco/Hollandais aussi. C’est rigolo surtout qu’on communique en Anglais pour que tout le monde comprenne.
La visite dure toute l’après-midi, à midi on se fait un super sandwich avec le pain croustillant acheté ce matin. Qu’est-ce que c’est bon 

La vallée de la Luna

La vallée de la Luna : La caverna De Sal

La vallée de la Luna : Mirador duna Mayor

La vallée de la Luna : Mirador Achaches

La vallée de la Luna : Mina Victoria

La vallée de la Luna : Tres Marias

Retour à San Pedro vers 16h30. L’agence avec laquelle on part demain nous a proposé de laisser Fleurette sur leur parking privé. On fait un petit repérage pour ne pas perdre du temps demain car rdv à 7h.
Une fois de retour au bercail Philippe vient nous inviter pour l’apéro, encore une soirée à la Française  On passe une superbe soirée on fini par rester manger tellement que ça (les hommes)
parle ! On a droit a un repas digne d un restaurant.
Vous n’aurez pas de nos nouvelles jusqu’a dimanche. J’écrirai sagement tous les soir à la main nos aventures du jour, on ne prend pas l’ordi. Donc si tout va bien mis à jour dimanche soir.



25
Jan

Laguna Colorada (Bolivie)

Nous avons rendez-vous à 7h devant le parking de l’agence. C’est en fait une maison d’où partent les minibuses pour récupérer les clients à leurs hôtels. En arrivant rien bouge. On se gare donc devant la maison et on attend. Une dizaine de minutes après quelqu’un arrive. Petit problème ils ne s’attendaient pas à un camping-car, le problème est vite résolu on peut se garer sur un terrain juste à côté, lui aussi fermé par un portail.
On prend nos sacs, et on attend que le chauffeur ait fini de se préparer . Qu’il ne se dépêche surtout pas car je repère deux adorables petit chiots de 3 mois qui se promènent dans le jardin. Impossible de ne pas les câliner.
Avec le bus on récupère une dizaine de passagers avant d’aller à l’immigration pour sortir du Chili. Le bureau se trouve aussi à San Pedro. Dans le bus on a plusieurs nationalités, des Brésiliens, Anglais et Belge.
La queue devant l’immigration est longue nous y restent environ 1h30, ça nous permet de faire connaissance avec les autres.
Après la formalités direction la frontière à 42 km de là. La frontière se trouve à 4300m d’altitude et en très peu de temps on monte de 2000m.
Sur place un petit déjeuner sympa nous attend avant de passer la douane Chilienne. C’est toujours plus simple en groupe que quand on passe seul. En plus cette fois-ci on n’a pas Fleurette.
A partir de maintenant les 4x4 Boliviens prennent le relais et nous sommes partagés en groupe de 6. Dans notre 4x4 se trouvent deux sœurs Brésiliennes, Elisa et Ana et un couple Belge d’Anvers Kris et Robin. Les langues se mélangent mais tout le monde parle parfaitement Anglais. Notre chauffeur Davi est un Bolivien de 28 ans.
C’est parti, quelle différence avec notre Fleurette. Dans notre Toyota on n’a même pas l’impression de rouler sur un chemin plein de trous de bosses et de cailloux. Un confort énorme. Pendant que Davi conduit on apprend un peu plus sur nos nouveaux amis. Nous sommes de loin les plus âgées ça fait mal . Elisa la sœur la plus âgée (de 27 ans !!) est omni présente. Elle parle beaucoup et met surtout l’ambiance. Avec elle on ne va pas s’ennuyer 
Premier arrêt à la Laguna Blanca suivi par la lagune Verde qui se trouvent au pied du volcan Licancabur (5916m). Ensuite on continue jusqu’au désert de Dali. En tout 4 voitures se suivent ce qui fait qu’on se retrouve ensemble à chaque arrêt.

Laguna Blanca

Laguna Verde

El Desierto Salvador Dali

Ce qui est dommage c’est qu’on a très peu de temps pour visiter les lieux et les explications de Davi sont quasi absentes. Nous sommes un peu déçus. On s’attendait à un peu plus.
On nous avait dit de prendre nos maillots pour les thermes. C’est en fait un petit bassin au bord de la route. Rien d’extraordinaire et en plus il fait un peu froid. Certains se baignent d’autres comme nous se contentent de les regarder. On y retrouve Romain le Français qu’on a rencontré hier dans la vallée de la Lune avec sa copine Hollandaise. Il s’avère qu’ils ne se connaissaient que depuis quelques jours. Romain avoue de ne pas trop savoir ou ça en est, en tout cas aujourd’hui il est seul.

Baños de Polqués sur le salar de Chalviri

Les Geysers Sol de Mañana

Davi allume le moteur signe du départ, dans la voiture ça discute. On entend surtout Elisa , il faut reconnaître qu’elle sait mettre l’ambiance. C’est d’ailleurs la seule qui arrive à faire parler notre chauffeur qui est plutôt silencieux.
Pendant que je discute avec les sœurs, Eric tout d’un coup s’enflamme contre Davi. Il trouve qu’il roule trop vite et surtout dangereusement. En gros il lui dit qu’il va trop vite, que nous ne sommes pas au Dakar, que nous ne sommes pas là pour avoir un accident. Il dit de ralentir de suite. Et la cerise sur le gâteau, il rajoute qu’il le dit qu’une fois et pas deux. Tout ça dans un Espagnol parfait ! Silence dans la voiture.
Ca a cassé l’ambiance et en plus Davi roule maintenant 10km/h. Il refuse de rouler plus vite. Les autres 4x4 nous doublent et leurs chauffeurs demandent si tout va bien. Davi leur fait signe de continuer.
J’essaie de raisonner Eric qui avait raison sur la vitesse mais il y est allé un peu fort.
Il parle avec Davi qui ne veut rien savoir, il continue à rouler à cet allure énervante en disant qu’il ne veut pas causer d’accident.
C’est Elisa qui sauve un peu la situation en plaisantant, nous les filles ont envie de faire pipi. Davi nous dépose à côté de quelques rochers. Je dis à Eric d’en profiter pour parler avec lui. Il veut bien mais le chauffeur têtu ne le regarde même pas. Ça promet pour les jours à venir.
Il accélère un tout petit peu, la vitesse est toujours beaucoup moins que la normale. Forcement on arrive bien après les autres à l’hôtel. L’hôtel est simple avec des chambres de 3 à 4 personnes. Il n’y a pas de douches juste des toilettes communes. Nous avons de la chance nous avons une chambre rein que pour nous. Il est 17h en Chili et 16h ici.
On a faim, ça tombe bien un repas nous attend. Vu l’heure nous ne sommes pas surs s’il s’agit de déjeuner ou du diner.
Après manger tout le monde se retrouve dans les couloirs, on a l’occasion de connaitre un peu plus les autres. Il y a un grand groupe de 11 Français qui voyagent ensemble. Il y a Tom un Anglais de 18 ans. Pepa une New Zélandaise avec Fran une Irlandaise qui habite à Londres. Elles aussi voyagent ensemble. Reste Diogo un Brésilien qui voyage seul et une famille de Brésilien constituée de deux parents et leur fils Tiago d’une vingtaine d’années. Bref le Brésil est bien représenté
Deux heures après le repas nous sommes servi d’un thé avec crackers.
Après plus personne a faim. Ce n’est pas fini, il y a effectivement un diner. Les repas sont un peu trop rapprochés, peut-être parce que la visite de la Laguna Colorada a été reporté à demain à cause du mauvais temps. On discute tous ensemble jusqu’à 22H, tout le monde est fatigué. Elisa nous promet une fiesta demain soir, à son avis il est impensable qu’on ne fasse pas la fête.
On verra ça demain. Pour l’Instant certaines personnes ont mal à la tête certainement à cause de l’altitude. Nous sommes montés très vite et pas tout le monde est acclimaté.



26
Jan

San Juan (Bolivie)

Réveil à 5h30, mon téléphone ne s’est pas mis à l’heure Bolivienne et je n’ai pas vérifié, on se réveille donc une heure trop tôt. Nous avons très bien dormi, il s’avère que nous sommes les seuls, l’altitude (4500m)a causé des problèmes à beaucoup de personnes.
Départ à 7h30. Comment va notre chauffeur ? S’il continue à faire la tête on doit envisager de changer la voiture pour ne pas gâcher le tour pour les autres. Mais Davi a l’air de bonne humeur, il accueille Eric avec un « amigo » ce qui ne veut pas dire grand-chose ici mais c’est mieux que rien. 
Ca se gâte un peu quand notre 4x4 ne veut pas démarrer. La corde utilisé pour le tirer ce casse de suite. Tout le monde s’étonne qu’ils n’ont pas de câbles de traction. Allez les garçons au boulot il faut pousser ! Ca marche  La laguna Colorada nous attend.
Les visites enchaînent, le temps est au rendez-vous, l’ambiance dans la voiture au top. Bref c’est une belle journée.
Les sites sont plus que magnifiques. Pendant les visites deux groupes se forment, les Français et les autres ce dont nous. C’est peut-être normal que quand on est déjà on groupe de 11 qu’on ne se mélange pas. C’est quand même un peu dommage.

Laguna Colorada

Desierto Siloli

Laguna Hedionda

Laguna, Honda

Aujourd’hui l’heure du repas est un peu plus respectée on déjeune à 14h dans un restau, à deux pas de là un troupeau de lamas se promènent.
Ce soir on dormira à San Juan un village pas loin du Salar d’Uyuni. Pour y arriver on doit traverser le salar de Chiguana recouver d’une de dizaine de centimètres d’eau. Et ça ne manque pas, nous restons bloqués. Davi n’arrive pas a s’en sortir, un autre 4X4 fait marche arrière pour nous aider. Lui aussi s’enfonce dans la boue et reste bloqué à son tour. Ca provoque l’hilarité dans notre voiture. Davi arrive enfin à se dégager mais l’autre 4X4 reste bloqué. Nous sortons tous pieds nues dans la boue pour l’aider. Encore une fois nous sommes étonnés par le manque de matériel. Pas de corde rien. Ils essaient de faire une corde en roulant une bâche. Stupéfaction totale, bien sûr que ça ne marche pas. Les passagers se dispersent dans les autres voitures, les chauffeurs viendront plus tard pour récupérer la voiture.

Traversée du salar de Chiguana

Les murs à l'intérieur de notre hotel sont fait de sel. Nous avons verifié en les goutant Encore une fois on se retrouve dans une chambre à 2. Davi nous dit qu’il y a une chambre avec une lit double et une chambre avec deux lits séparés. On laisse le lit double aux jeunes, Kris et Robin  . Cette fois-ci on peut se doucher, on n’hésite pas même si c’est payant (1,50 USD) J'emprunte le shampooing à Robin. On a tous les cheveux plein de poussière. Elisa n’a pas oubliée sa soirée dansante et nous lâche pas. Elle a demandée à Davi l’autorisation de faire la fête. Aucune idée si lui a le pouvoir de l’autoriser. Quoi qu'il en soit pour elle c'est acquis. Kris a un petit haut-parleur blueTooth et c’est parti. Il y a des bières, du vin et de la musique, un autre groupe de brésiliens (encore !) qui dorment dans le même hôtel, ont du Whiskey. Bref on passe un bon moment. Ce n’est pas l’avis de tout le monde, certains veulent dormir. Il est à peine 22h. La direction de l’hôtel n’a pas l’air trop d’accord non plus. Quand Eric veut acheter des bières à 22H30 ce n’est plus possible.
On trouve cela un peu exagéré, on est en vacances il n’est pas si tard que ça. La musique s’arrête un peu après 23h, avec Eric on part au lit. On apprend le lendemain que la plupart est allé au lit vers minuit. Ce qui est sûr c’est qu’on ne s’est pas fait que des amis en même temps on a passé une bonne soirée

Le repas du soir, dans l’hôtel de sal




27
Jan

Villa Mar (Bolivie)

Réveil difficile à 6h. Après le déjeuner on part vers le Salar d’Uyuni. Nous savons qu’il y a beaucoup d’eau et qu’on ne peut pas s’approcher de l’île Incahuasi. Au lieu de cela on va voir des cactus géants.

Les cactus cierge

Nous rentrons sur le Salar par une autre entrée que nous avons pris il y a pile une semaine. L’eau sur le salar donne un effet miroir c’est trop beau. On s’arrête au milieu pour prendre des photos. Certains ont prévu le coup en prenant des tongs pour les autres comme nous c’est chaussettes mouillées garantie. Ce n’est pas grave on n’arrête pas de prendre des photos. Et Elisa ne serait pas Elisa sans arriver à nous faire danser sur le Salar. Davi joue le jeu et branche la musique. Un très beau souvenir.

Le salar d'Uyuni

On poursuit le chemin, en fait on se dirige vers l’endroit où nous avons dormi avec Fleurette. Du blanc partout, on ne s’en lasse pas. Elisa en pleine forme persuade Davi de la laisser conduire, ce qui est bien sur complètement interdit mais encore Davi est sympa tout en nous faisant promettre de ne rien dire aux autres. C’est une ligne droite, ça ne craint pas. Elle est aux anges, sa bonne humeur est contagieuse. C’est une fille formidable, sans gène avec un cœur énorme. Et très fatigante aussi, nous sommes tous d’accord, parfois il faut enlever les piles .
Avant d’arriver à l’hôtel de sel (le premier construit et le seul au milieu du salar) Davi reprend le volant.
Un petit arrêt et on continue, il y a beaucoup plus d’eau à notre « camping » d’il y a une semaine. Là où nous avons galeré le 4x4 passe sans problème. C'est de la rigolade.

L'hotel de sel au milieu du salar

A Uyuni on visite la cimetière des trains avant d’aller manger.

Le cimetière des trains d'Uyuni

C’est le dernier repas tous ensemble. Kris, Robin, Tom , Pepa et Fran continuent vers La Paz tandis que Elisa, Anna et nous retournent à San Pedro. C’est aussi ici qu’on se sépare de Davi. Il reste à Uyuni, un autre chauffeur nous ramènera à la frontière. On lui laisse un joli pourboire, le début était difficile mais finalement c’était quelqu’un de bien.
En tout nous sommes 20 à retourner à San Pedro. 4 voitures de 5 personnes. On reste avec les sœurs et Linda une Suisse nous rejoint. Une fille très sympa, elle est germanophone mais parle Français et Anglais. Communication facile !
Il nous faut 3h pour arriver à notre dernier hôtel. C’est le plus précaire de tous. Il faut dire que tous les hôtels étaient un peu spartiates mais celui-ci gagne haut la main. On renonce à la douche froide et pas très propre, ça attendra demain. Linda partage la chambre avec les sœurs, nous sommes à nouveau seuls. Finalement ça paie d’être vieux 
Après le repas tout le monde part au lit, même Elisa reste tranquille. Il fait froid, je dors avec le bonnet.Demain on part à 5h30.



28
Jan

San Pedro d'Atacama

C’est dur ce matin, il fait encore nuit quand on monte dans la voiture. Contre tout attente on a quand même bien dormi mais la nuit a été courte. 3 heures nous séparent de la frontière, je passe une grande partie à dormir et je crois les autres filles aussi.
On repasse devant les mêmes endroits qu’on a visité le premier jour. Aujourd’hui il fait très beau et Eric tire quelques photos de plus.
A la frontière un passe un long moment à faire la queue, tellement long qu’on n’a même pas le temps de prendre le petit déjeuner.
J’arrive a avaler un petit sandwich préparé par Eric pendant qu’on charge nos sacs dans le bus qui nous ramène à San Pedro. C’est la fin, nous sommes les premiers à être déposés. Vite un au revoir trop rapide à tout le monde. C’est fini, c’était une expérience chouette, cela nous a appris aussi que nous avons beaucoup de chance d’avoir notre propre moyen de transport. D’être dépendants des agences tout le temps nous aurait vite gavés.
Une fois garé sur la même place qu’il y a quelques jours nous amenons le linge sale à la laverie. Nos habits sont plein de sel et il faut les laver rapidement. On achète une bonne baguette à la boulangerie Française pour le déjeuner. Petit rangement et un coucou à Philippe et Chunny qui sont toujours là au même endroit.
Ce soir on doit décider le reste du voyage. Ce qui est sûre c’est qu’on partira à Salta en Argentine. De là c’est encore un peu flou. Il va aussi falloir réserver les billets d’avion pour le retour dans 5 semaines soit de Montevideo soit de Buenos Aires. Bref on a plein de boulot 
Pendant que j’écris nos histoires Linda passe faire un coucou. Encore une fille adorable, à croire que tous les gens qui voyagent sont des gens bien  Peut-être pas tous mais ce qui est sure c’est qu’il ont un autre mentalité qu’il nous plait bien.
On retrouve Philippe et Chunny autour d’un apéro. Qu’est-ce que ces hommes peuvent parler ! Chunny nous a préparé une délicieuse tarte aux pommes qui finalement fait office de repas. On a mangé trop de chips et plus personne n'a faim.



29
Jan

San Pedro D'Atacama

Jour de repos. Eric voulait visiter le Salar de Atacama, mais on a déjà pris plein les yeux et nous sommes fatigues. Et très important il faut mettre le site à jour pour les derniers 4 jours. C’est du boulot 
Avec l’antenne nous captons le Wifi gratuit de la place principale qui n’est pas très loin. C’est très lent. Nous avons acheté une carte SIM en arrivant qui ne marche pas. Frustrant.
Je pars à la place avec mon téléphone pour vérifier mes messages, j’y retrouve Philippe et Chunny en train de faire la même chose. Eric nous rejoint décidé de faire fonctionner la carte SIM , il y a une agence Entel (l’opérateur) sur la place même. Ça va chauffer 
Il fait bon, pas très chaud. Qu’est-ce que ça fait du bien de ne rien faire, on passe longtemps à discuter. C’est la faim qui nous incite à retourner aux camions.
La carte ne fonctionne toujours pas et Eric passe une bonne partie de l’aprèm à faire les allers-retours entre le camion et l’agence Entel pour faire fonctionner la carte. Ca marche en fin d’après-midi ... merci google. Au boulot il y a un site à faire 
Philippe vient nous annoncer que le col pour passer en Argentine est fermé à cause de la neige. Impensable avec la chaleur qu’il fait ici. En tout cas nos avons bien fait de ne pas partir aujourd’hui.
Le soir on boit l’apéro chez les voisins, et oui encore une fois. Faut arrêter on mange beaucoup trop de cochonneries.
On passe une bonne soirée, c’est incroyable mais nous avons encore des choses à se raconter
Demain départ si le col est ouvert.



Fin du Chili