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25
Dec

Zorrito

Réveil à 8h. Le papa Noël est passé chez nos voisins et il ne nous a pas oublié  Baptiste et Laura nous amènent notre cadeau. Un bon pour 6 mois de vacances supplémentaires . C’est adorable. Il est passé aussi chez Fleurette en laissant un petit cadeau pour eux. Tout le monde est content.
Tout le monde se prépare il est temps de se dire au revoir, ils partent vers le Nord tandis que nous allons essayer de rejoindre le Pérou au plus vite. On compte passer la frontière demain. Ces quelques jours à Cuenca nous ont rechargés les batteries, c’est la première fois que nous sommes restés autant de temps au même endroit

Sur la route du Pérou

On avance vite beaucoup plus vite que prévu, nous arrivons à 14h à la frontière, on décide de passer aujourd’hui.
Ça se complique un tout petit peu quand on doit faire demie tour pour Fleurette. Ils ont eu la bonne idée de mettre la douane pour les voitures presque 10 km avant l’immigration.
En plus on nous a bien dit en rentrant qu’il faut impérativement faire la sortie du véhicule si non une amende suivra.
Le tout n’est pas trop compliqué mais ça prend du temps.
Une fois les démarches faites pour Fleurette on repart dans l’autre sens, la sortie de l’Équateur et la rentrée du Pérou pour nous-mêmes se trouve au même endroit. C’est déjà ça.
Passage super facile et rapide, pas de questions. Un tampon et c’est fini. Reste les formalités pour rentrer Fleurette et l’assurance, comme toujours un peu plus long mais facile également. Jusqu’à là le Pérou a l’air d’être bien organisé.
Mine de rien il est plus de 16h, on va devoir rouler un peu avant de trouver un endroit pour dormir. J’ai relevé quelques adresses, une me plait d’avantage elle se trouve au bord de la mer.
Le Pérou et beaucoup plus sale que L’Équateur, en même temps on sait que les villes près de la frontière ne sont jamais les plus jolies. Nous n’avons pas réussi à retirer des Soles Péruviennes, la banque à la frontière étant fermée. One espère qu’on arrive à payer en USD.
On s’arrête à Zorrito, Coco Playa un petit hôtel se trouve effectivement au bord de la plage. Le proprio Jorge nous laisse nous garer quasiment sur la plage gratuitement avec le wifi en plus. Joyeux Noel !!
Ce qui fait qu’on passe le soir du 25 Dec au bord de la plage, qu’est-ce qu’on veut de plus.



26
Dec

Cabo Blanco

La journée commence avec une ballade sur la plage, l’esprit vacances est au rendez-vous.
La plage est déserte et des centaines de crabes orange se promène au borde de la mer. Difficile de s’y approcher dès qu’ils nous voient ils rentrent dans leurs trous.

Promenade sur la plage de Zorrito

Aujourd’hui on va voir des tortues à El Ñuro, c’est Maxime le Russe qu’on a rencontré au point zéro à L’Équateur qui nous en a parlé. Sur internet j’ai trouvé un endroit juste avant où il doit en avoir aussi. La route est agréable elle longe la plage presque tout le temps. Et quand on rentre 500m dans les terres le paysage est encore plus joli. Pour l’instant le Pérou ne nous déçoit pas. Si on trouve vraiment des tortues ce sera un sans-faute pour la journée.
Pour l’instant l’urgence est de trouver un distributeur pour retirer des Sols la monnaie Péruvienne. On en trouve un dans un village balnéaire, si on fait l’abstraction des Tuktuks qui envahissent les routes on aurait pu être à la méditerranée, c’est très touristique.
Très vite on arrive à Organos, l’endroit des tortues trouvé sur internet. Avec Fleurette on arrive directement sur la plage à 20m d’une jetée. L’entrée est de 3 S pp (10 S = 3 USD) . Au grand bonheur d’Éric des dizaines de Frégates tourne autour du jeté. Au milieu quelqu’un jette des morceaux de poissons dans l’eau pour attirer des tortues. Et elles sont au rendez-vous, c’est magnifique de les voir d’en haut. Il est possible de descendre avec et de nager dans l’eau. Puisqu’on a prévu d’aller à El Ñuro après on se contente de regarder.
Difficile de partir, c’est trop beau. Je n’aurais jamais associé le Pérou avec la nage avec des tortues.

Les tortues à Organo

El Ñuro se trouve à peine à 15min. Le principe est le même, une jetée où on peut nager où prendre un bateau qui amène des gens un peu plus au large pour nager. Avant d’aller sur la jetée on mange dans un petit restau au bord de la plage, du poisson bien sûr !
Eric veut à tout prix toucher les tortues et part chercher son maillot et la GoPro chez Fleurette. De mon côté ça ne me tente pas trop, l’eau à l’air gelée et il faut quelqu’un pour prendre des photos 
L’entrée est de 5 S pp , un peu plus cher. Pour nager un gilet est obligatoire. 3 personnes sont déjà dans l’eau, j’entends un cri quand Eric touche l’eau en sautant. Effectivement elle est gelée ! Mais ça vaut le coup je pense. Les tortues sont énormes et il peut vraiment les toucher. Il tient 10 min avant de remonter complètement gelé, le vent fort n’aide pas à se réchauffer. Mais quelle expérience.

Les tortues à El Ñuro

Il est près de 16h et on décide de s’arrêter à Alto un village à quelques km de là. D’Alto on suit une route qui nous amène vers la plage Cabo Blanco. À l’entrée se trouve un parking rein que pour nous, on domine la plage. Le prix est de 5s la nuit, ce n’est pas gardé mais ça n’a pas l’air de craindre. On télécharge quelques livres que Patricia nous a donné sur la liseuse et je m’allonge dans le sable pendant qu’Éric reste dans le camion pour se reposer 
On n’a pas de wifi mais l’endroit est parfait. Être à la mer rajoute toujours un petit quelque chose de plus.
Demain on va essayer de se rapprocher le plus possible de la cordière Blanche où la montagne nous attend.



27
Dec

Pimentel

Départ à 9h pétantes, c’est ce qu’on avait dit à la gardienne du parking. Aujourd’hui le seul but est d’avancer un maximum. Nous avons beaucoup de kilomètres à faire.
Après quelque kilomètres la route change, même si nous suivons la Panaméricaine elle est pourrie, a nouveau on slalome entre les trous et on croise les doigts pour que Fleurette reste en un seul morceau. Parfois les impacts font vraiment peur. On poursuit péniblement, jusqu’à ce que l’inévitable se produise. Nous avons crevé la roue arrière gauche. Et apparemment ça fait un petit moment avec les trous on ne s’en est même pas aperçue. Un cloue explique la crevaison.
Arrêt forcé au bord d’une route très fréquentée. On met des chaises pour protéger Eric des voitures. Je suis parfaitement inutile si ce n’est pour surveiller que personne nous vole les affaires qui sont dehors pour pouvoir accéder à la roue de secours (qu’on n’a finalement pas trimbalée pour rien pendant 30 000 km !)
Ça se gâte quand le cric se casse sous le poids de Fleurette. On nous avait bien prévenue qu’il faillait en acheter un autre car en général les crics vendus avec les camping-cars ne sont pas compatibles. C’est trop tard maintenant il faut trouver une solution. Eric part à pied chercher de l’aide pendant que je joue le vigil à côté de Fleurette. Plusieurs personnes s’arrêtent pour proposer de l’aide mais je refuse en disant que tout va bien.
Eric revient dans un tuktuk (moto-taxi) accompagné d’un jeune avec un cric hydraulique. En quelques minutes la roue est changée et on donne 10 S à notre sauveur qui en réclame 15 S. N’ayant pas 15 S je lui donne un billet de 20. Inutile de demander de la monnaie il en aura pas de toute façon. Soulagés on part à la recherche d’un endroit pour faire réparer le pneu. Ce n’est pas difficile, ici tout le monde doit crever en permanence, c’est un miracle que ça ne nous soit pas déjà arrivé.
Le pneu est réparé est remonté pour 25 S (7.5 USD) dans la foulé on lui achète un cric hydraulique d’occasion pour 15 USD. Au moins on sera pret pour la prochaine fois.
La garagiste nous dit que la route sera meilleure juste après et il a raison. On rattrape un peu le retard. Le plein fait mal au portemonnaie, ici le prix de gasoil triple par rapport à L’Équateur  Vu les distances à parcourir ce sera un sacré budget pour les semaines à venir.
On s’arrête pour dormir dans un petit village à côté d’un poste de police. La rue a l’air calme. Erreur, c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de monde, c’est sans compter sur les chiens qui aboient en permanence parfois accompagnés par des bagarres entre chats.



28
Dec

Chimbote

Après une nuit plutôt agitée on repart vers 8h15. Le GPS indique 6h de route avant d’arriver à Chimbote qui se trouve au pied de la Cordière Blanche. Il faut dire que madame le GPS est complètement perdue depuis qu’on est arrivé en Amérique du Sud. Il est clair qu’elle ne connait pas la moitié des routes, nous sommes obligés de garder maps.me à côté pour vérifier. Mais bon c’est une indication comme une autre. Nous sommes sans internet depuis deux jours donc pas d’autre moyen pour vérifier.

Barques MOCHES faites en roseaux

Comme j’ai déjà dit le Pérou est plus sale que l’Équateur. Les déchets sont souvent au bord de la route c’est vraiment dommage. Sans parler des mauvaises odeurs, souvent omni présentes dans les villages.
Ce matin le paysage alterne entre très aride et très vert quand on passe à coté de plantations de riz. On a l’impression qu’il y a du brouillard, c’est dû au vent qui souffle très fort et qui soulève le sable. On voit des habitations de fortunes parfois faites de terre où pour les chanceux en briques. Ca ne doit pas être facile de vivre ici.
Difficile de donner déjà une opinion de Pérou. Nous avons bien aimé le côté mer mais dès qu’on rentre un peu dans les terres ça change. On va attendre les montagnes.
Contre toute attente on roule bien aujourd’hui et on arrive à Chimbote en fin d’après-midi. Il nous reste même le temps de chercher une carte téléphonique. Cela nous permet d’avoir internet sans wifi, il n’en faut pas abuser mais en Équateur ça nous a bien aidé. Hélas chaque pays a ses propres réseaux donc il faut recommencer par trouver une carte sim. Pas si Facile. La plupart des magasins ne font que des recharges. Quand on trouve enfin un magasin qui vend des cartes il faut une heure et beaucoup de patience avant que ça marche. Apparemment c’est assez compliqué….
On s’installe pour la nuit dans une station de service sans wifi mais avec la carte on peut enfin mettre le site à jour après 3 jours 



29
Dec

Caraz

Nous sommes au pied du Cerro Blanco (Cordière Blanche). Environ 100 km nous sépare du Canon Del Pato. On trouve beaucoup de zones cultivées au bord de la route, l’eau ne manque pas ce qui fait qu’on voit des plantations de riz, du maïs, du coton, des bananes, maracouja et je ne sais pas quoi d’autre.
Plus qu’on avance plus le paysage devient beau, la route se rétrécit jusqu’à une seule voie et Fleurette doit régulièrement serrer les fesses. On ne compte plus les tunnels, c’est quitte où double, impossible de savoir si quelqu’un s’est déjà engagé dans l’autre sens. Un coup de klaxon et on croise les doigts. Une remontée d’adrénaline garanti. Je laisse parler les photos, j’aurais bien filmé du début à la fin, certaine que vous ne vous seriez pas ennuyé mais j’ai « droit » à une minute par petit film .
Ce qui est dommage, c’est que le soleil n’est pas vraiment au rendez-vous, mais même sans ça on en a pris plein des yeux.

El Cañyon del Pato

Le soir on se pose dans un camping à côté de Caraz, nous sommes toujours dans le Cerro Blanco. Camping Guadeloupe est une belle surprise. Nous y sommes seul avec un couple czech. Ils voyagent depuis un an avec leur 4x4 dans l’autre sens. On passe une paire d’heures à échanger nos expériences avant de rentrer à la tombée de la nuit.
Pour l’instant on ne sait pas encore ce qu’on fait demain. Tout dépend de la météo.



30
Dec

Huaraz

Il fait beau mais les montagnes ne sont toujours pas visibles. Après avoir dit au revoir à nos amis Czech, on tente quand même l’ascension d’un petit chemin qui mène vers la Laguna 69, elle n’est pas goudronnée et on abandonne au bout de quelques km.
25 km comme ça sans savoir si on voit quelque chose là-haut……
En passant à Yungay on a vu un marché local et ça nous tente. Les femmes sont habillées en tenus locales et c’est magnifique. Eric essaie de mitrailler discrètement tout en évitent les cordes et des bâches qui couvrent les étals. Ici nous sommes des géants on ne passe pas .

Le marché de Yungay

On achète quelques fruits et des chaussettes pour moi. À chaque passage au laverie je perds une paire, faut croire que la qualité en France est meilleure.
On poursuit la route jusqu’à Huaraz, ce n’est pas très loin et on y arrive en début d’après-midi. D’abord on laisse le linge à une lavanderia, il sera prêt ce soir à 19h. On a entendu parler d’un hôtel qui accepte des camping-cars sur le parking pour 30 Sols (9 USD). C’est toujours le cas, le parking en soit n’est pas exceptionnel mais on a vu pire.
Une petite sieste avant de repartir en ville à pied. Ça fait du bien de marcher un peu. Le centre-ville est confit de policiers armés. Sur chaque coin de rue on en trouve 3 ou 4. Cela veut dire que c’est dangereux ou justement que c’est très sûr. On opte pour le dernier, il ne faut parfois pas trop chercher. En tout cas on ne voit rien qui laisse croire que ça craint ici.
L’idée c’était de passer le 31 ici mais finalement on hésite, ce soir on réfléchira.

Le centre ville de Huaraz

Ce qui nous amène à vous souhaiter un merveilleux 2018 avec que du bonheur et plein de belles choses et qui sait…….. Quelques projets de voyages 



31
Dec

Barranca

Finalement on décide de reprendre la route. Il ne fait toujours pas beau et on n’a rien d’autre à faire ici. On va essayer d’arriver à Barranca une ville sur la côte
La route et belle est apaisante. J’aime bien ce style de paysage vert et vallonné. Style montagne à vaches 
Effectivement on croise des vaches mais nous sommes à plus de 4000m Sans se rendre compte nous sommes montés de 1000m de dénivelé, Fleurette n’a même pas bronchée.
Malgré la distance relativement courte de 150 km il nous faut quand même presque 5 heures pour arriver à Barranca. En rentrant dans la ville on a presque de suite envie de faire demi-tour. Ça ne nous donne pas envie du tout. Le centre-ville à l’air un peu plus sympa mais c’est vers la plage qu’on se dirige. J’ai relevé plusieurs campings sur maps.me.Le malecon (La rue qui longe la plage) est en double sens avec des voitures garées sur les deux côtés. Bref pas du tout adapté à Fleurette, c’est une grosse galère. En plus pas de camping en vue. Il est dimanche et la plage est bondée. On finit par se garer à l’endroit où la rue s’élargit enfin. Pas de camping donc et les deux hôtels n’ont pas de parking.
Sur la plage on voit plein des tentes, on a l’impression que les gens dorment ici. Ce sont peut-être ça les campings ??

La plage de Barranca

Eric finit par accoster un policier, il nous propose de se garer devant le poste de police pour être en sécurité. Rassurant ou pas ? Ca veut dire que ce soir ce ne sera pas sur ici ? Le policier nous confirme que les gens resteront dormir pour faire la fête. Est-ce que c’est parce que c’est le 31 dec. On ne sait pas, en tout cas on reste. Les campeurs se fournissent des bières stockées dans leurs voitures garées sur la route. Il y en a qui font des grillades. Ambiance sympa sans aucun danger ressenti.
Dans la soirée des pétards se font entendre, ça me fait penser à la Hollande où tout le monde allume le feu d’artifice le 31. Et le feu d’artifice ne se laisse pas attendre. Nous sommes bien placés. A minuit le bouquet final de tous les côtés on voit un feu d’artifice. Une fumée irrespirable encore un autre bon souvenir pour moi. Et la comparaison avec la Hollande reste là car là-bas les gens rentrent chez eux après une heure pour faire la fête chez eux et les rues retrouves leur calme. Ici la fiesta continue toute la nuit, animée du feu d’artifice et de la musique. Disons que notre nuit est plutôt agitée
BONNE ANNEE les amis, restez avec nous pour le début de 2018 !



1
Jan

Paracas

Forcement on se réveille tôt, un coup d’œil dehors confirme que les gens sont toujours là sur la plage.

Entre Barranca et Lima

Aujourd’hui on doit traverser Lima et on pense que le 1er janvier est une bonne journée pour faire ça. Avec un peu de chance la plupart se trouvent encore au lit. Nous avons entendu des histoires d’horreur des gens qui ont passé des heures. Presque 200km nous séparent de Lima, encore on se fait surprendre par les distances. Ça roule plus que bien, on a eu raison de penser qu’il n’y aura pas grand monde. À tel point qu’on arrive aux portes de Lima deux heures plus tard. Ce sont certainement les banlieues, les petites cabanes si typiques sur des collines sont jolies pour nous à voir, mais on se doute bien que les habitants eux-mêmes les voient d’un autre œil.
Après une bonne demi-heure à 70km/h on voit de loin le centre-ville, c’est trop loin pour bien voir mais certains bâtiments ont l’air pas mal. On ne s’y arrête pas, on ne fait que traverser. En tout il nous faut une heure pour arriver de l’autre côté. C’est plus que bien, on fête ça avec un petit repas sur le pousse.
La route longe la mer et les plages nous appellent. C’est étrange d’avoir la mer à côté et en même temps avoir l’impression de traverser un désert. Mais c’est très, très joli. Le Pérou nous surprend avec des paysages peu attirants et plutôt sale alternés de vues splendides. Au moins on ne s’en dort pas au volant.

Entre Lima et Paracas

Très important car il faut rester vigilant. Pas de trous cette fois mais à certains endroits, juste comme ça on trouve des dos d’ânes. Il faut savoir que la vitesse autorisée est de 100km/h pour la plupart du temps. Si on a de la chance on trouve un panneau 55km/h ainsi qu’un signalisation dos d’âne juste avant.
Parfois je nous imagine à notre retour rouler sur la rocade Toulousaine, j’espère qu’on n’a pas trop pris de mauvaises habitudes, ici on double quand on veut et pas quand on peut, on klaxonne en doublant, une route de 2 voies devient 3 voies quand nécessaire, et au lieu de mettre le clignotant on sort le bras .
Revenons à notre plage, paysage fait de dunes attire apparemment les riches habitants de Lima ce qui a fait pousser des grandes résidences au bord de la mer et toutes les plages sont privées.
Pas d’accès pour nous, on espère avoir plus de change vers Pisco notre destination finale.
Et encore on avance vite, si seulement tous les jours peuvent être comme aujourd’hui ! On continue 15 km après Pisco pour s’arrêter sur un parking d’une école de Kite Surf. On ne peut pas être plus au bord de la plage, il y a du vent bien sûr (Kite Surf oblige), c’est chouette de les voir voler au-dessus de l’eau. Et ce qui est encore plus chouette c’est que nous sommes super bien ici, c’est gratuit c’est calme et ça a l’air sûr.
Selon du Guide on peut faire plein de choses ici, peut-être on restera un jour de plus. A voir demain.



2
Jan

Paracas

Une nuit aussi tranquille on ne l’a pas eu depuis longtemps. Le réveil sonne à 7h, nous voulons aller visiter les Iles Ballastas en bateau.
Selon nos renseignements le bateau part à 8h et il est préconisé de réserver ses billets la veille ce qu’on a bien sûr pas fait. On compte sur le fait qu’on est hors saison. Est-ce qu’on est vraiment toujours hors saison ? J’en doute il semble que ce sont les vacances d’été ici. D’accord on ne voit pas énormément de touristes mais les locaux sont nombreux. D’ailleurs qui nous dit que ce sont des locaux, difficile pour nous de différentier un Colombien d’un Péruvien.
On gare Fleurette un peu en catastrophe sur un ce qu’on pense être un parking. On ne part pas forcement avec l’esprit tranquille, il faut se dépêcher il est déjà 8h. Dès l’arrivée à l’embarcation on voit bien que nous ne sommes pas seuls. Les « touristes locaux » sont là aussi et en nombre.
De suite nous sommes accostés par une femme qui nous précède vers le guichet. Faute de temps on n’a pas le choix on se laisse faire. Tout à l’air assez réglo et les prix correspondent avec ce qu’on a lu dans le guide. On décide de se payer la totale, ce matin la sortie et bateau et à 11H la visite de la réserve naturelle de Paracas.
Le dernier se fait en voiture et on aurait pu le faire avec Fleurette mais ça fait du bien de se laisser conduire et Fleurette mérite un jour de repos après ces derniers jours.
Le bateau est un hors-bord de 44 places et assez luxueux. Nous sommes confortablement assis. On enfile le gilet de secours obligatoire un peu à contre cœur mais finalement on en est bien content car il nous protège contre le froid. Car il fait frisquet sur l’eau quand on navigue à 50km/h.
Les Iles Ballastas est un sanctuaire d’oiseaux marins et des lions de mers. C’est une balade superbe, en arrivant on voit des milliers d’oiseaux collées aux falaises impressionnantes.
On se rapproche vraiment de près et on peut presque toucher les lions de mer qui se prélassent au soleil.

Les îles Ballastas

En tout la sortie dure environ 1h30, nous avons rendez-vous à 10h40 pour la suite de la journée ce qui nous laisse une bonne demi-heure pour vérifier si Fleurette va bien et de manger un bout. Rassuré on voit que Fleurette est entouré d’autres voitures, un garçon muet et visiblement atteint du Down Syndrome garde le parking. Je lui donne 5 soles et il me fait comprendre qu’il surveillera Fleurette. Parfait on repart tranquille.
Le deuxième parti se fait en bus, nous sommes une vingtaine.
Il s’agit d’une réserve désertique au bord de la mer. Après superbe, magnifique époustouflante je suis à court des mots. Pendant tous ces mois on en a pris plein des yeux mais il est possible que ce soit le plus beau paysage que j’ai vu depuis notre départ. J’espère que les photos et les films reflètent ce qu’on voit devant nous mais ce sera difficile.
Je regrette un peu de ne pas avoir pris Fleurette car notre guide est pressé et ne nous laisse pas beaucoup de temps pour regarder.
Par contre quand j’entends le bus grincer et vibrer sur la route non goudronnée je me dis que Fleurette est bien où elle est. On fait plusieurs arrêts pour finir sur une petite plage avec quelques restos où on reste 1h ce qui est en contre parti trop long. On aurait préféré un peu plus de temps sur les autres sites. Mais bon faut bien qu’on mange et que les restaurateurs vivent.

La réserve de Paracas

Il est 15h30 quand on retrouve Fleurette coincée par une voiture rouge. Quelqu’un s’est carrément garé à coté de nous sur la route et nous ne pouvons plus partir. Notre gardien muet nous fait comprendre que selon lui on peut sortir en manœuvrant bien. Eric dit que non et en attendant on part boire un coup dans le resto juste à côté tout en gardant un œil sur le parking. On rigole en voyant quelqu’un se prendre en photo avec Fleurette en tenant le petit drapeau Français dans la main  Eh oui elle séduit notre petite Française .
Toujours pas de propriétaire de la voiture rouge en vue. En France on aurait pu être sûr qu’il ou elle n’était pas loin, ici il est fortement possible que la personne soit tranquillement partie pour une journée de plage. Après une demie heure Eric décide d’essayer quand même de partir. Je le regarde faire de loin, prête à courir dans l’autre sens si jamais il accroche une autre voiture . Mauvaise langue car il se débrouille comme un chef, ce qui fait que je dois courir quand même pour payer nos boissons et le rejoindre sur la route pour partir. Je préfère.
On retourne à notre parking d’hier soir. Les kites surfeurs sont encore en pleine action et Eric aimerait bien faire une initiation. Après renseignement il faut 2x 3h sur deux jours. Nous avons prévu de partir demain, tant-pis. J’insiste un peu, il est possible de repousser notre départ, mais il ne veut pas.
On a passé une belle journée qui tombe à pic après deux jours de route presque non-stop.



Fin du Pérou 1ère partie