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3
Dec

Cartagena de indias

Quand on descend en bas de l’hôtel à 4h30 Konrad est déjà là en train de discuter avec deux allemands qui sont arrivés avec le bus de nuit. La taxi nous récupère à temps c’est une voiture sans amortisseurs et ça se ressent bien sur la banquette arrière 
Konrad a déjà eu la bonne idée d’imprimer son boarding pass et nous non, donc on fait la queue pendant qu’il s’avance vers la porte 7. On a largement le temps.
On réfléchit, on n’a pas de liquide du tout il nous reste 5 USD et il faut payer plein de choses en espèces.
Encore une fois de plus Konrad nous sauve, il retire 500 USD pour nous. Eric lui fait un autre virement pendant qu’on attend à l’embarquement. Pour tuer le temps Konrad nous raconte sa vie, plus on le connait plus on se rend compte que c’est un homme intéressant avec pleine d’expérience. Au premier vu il avait l’air un peu gauche, c’est presque qu’on avait pitié de lui mais finalement il s’avère que c’est tout le contraire. En tout cas il est très agréable et présent sans être collant. On l’apprécie beaucoup.
Première mission en arrivant à Cartagena est d’échanger nos USD en pésos. Avec Eric nous sommes prêts à échanger tout à l’aéroport. Pas Konrad. Le taux ne lui convient pas, il préfère échanger en ville. Ok mais il faut prendre un taxi. Pourquoi pas marcher ? Eric se renseigne, on répond que c’est trop loin. Pourtant sur maps ça n’a pas l’air si loin. En plus on longe la plage. On hésite, c’est Konrad qui nous convainc de marcher. Deux minutes plus tard nous sommes sur une jolie plage. C’est irréel on sort à peine de l’aéroport. On change nos pantalons longs contre un short et claquettes et on commence à marcher les pieds dans l’eau. Nous avons bien fait, on se régale même si le soleil cogne fort. Aujourd’hui il y a un Ironman en ville et on croise des sportifs en train de faire du vélo et en train de courir.
La première impression de cette ville est très positive. Il nous faut 45 min pour arriver dans la vielle ville, elle est entouré d’un rempart. J’ai très soif mais pas un sous pour pouvoir acheter à boire.
Il faut vite trouver un bureau de change. On en trouve deux dans la même rue et les hommes comparent les deux taux. Konrad demande à Eric de négocier un taux plus intéressant puisque à nous deux on échange 1000 USD. Ce qui fait qu’entre l’aéroport et ici on gagne 25 USD sur l’échange. Ça nous fera un resto gratuit 

Catagena de indias, la vielle ville

Sans attendre on se précipice dans un café pour boire. Qu’est-ce que c’est bon  Il y a personne et on en profite pour conter nous pesos. On en a pour 1.400.000 pésos .
Avec Eric on se décide de manger quelque chose, Konrad part à son hostel à pied. C’est à 4km de là.
Nous on se paie une bonne pizza avec les 25 USD avant de prendre un taxi pour rentrer à l’hôtel. Nous sommes beaucoup moins courageux avec cette chaleur.
L’hôtel est correct contenu le fait qu’on paie que 18 € par nuit. Rien de luxueux mais le personnel est très gentil et la femme de chambre veut bien nous faire le linge. On découvre un mail de Teadora qui nous dit que le bateau a été retardé. Elle nous conseille de commencer la procédure demain aprèm voire mardi matin. On décide quand même d’y aller demain matin pour avoir plus de renseignements. Le port se trouve à 2km d’ici, Konrad est content on peut y aller à pied 
Plus tard Konrad me contacte pour demander si on est content de notre hôtel. Il m’envoie une photo d’un chien en train de faire pipi à l’intérieur contre le mur .
Le soir on mange juste en face dans la rue, on tombe en plein match de foot et l’ambiance est au beau fixe et le plat est super bon.
Avant de rentrer on achète un shampooing car ce n’est pas fourni par l’hôtel. Il me tarde de prendre une bonne douche. On peut de suite oublier le mot « bonne » l’eau est froide et sort directement du tuyaux (pas de pommeau) . Qu’est-ce que tu veux pour 18 € ? .



4
Dec

Cartagena de indias

Quand on veut remonter dans la chambre après le petit déjeuner Konrad sonne à la porte de l’hôtel. Il a 35 min d’avance. On s’y attendait un peu quand même.
Malgré les recommandations de Teadora on va quand même essayer de faire un maximum aujourd’hui pour la récupération de Fleurette. La liste des points à faire est longue et ce qui est fait c’est fait.
D’abord on se dirige vers la douane, c’est à environ 2 km de marche. Ce n’est pas loin, la promenade n’est pas très agréable. On doit traverser plusieurs grandes routes et ce n’est pas toujours sans danger. On finit par atterrir dans un grand bureau « open space ». Eric et Konrad doivent remplir un formulaire et fournir des copies. Nous n’avons pas toutes les copies et au lieu de le faire pour nous le jeune homme nous dit qu’il faut les faire à l’extérieur du bâtiment. Ce sera mon travail. Je trouve le petit magasin sans problèmes, pour payer je n’ai qu’un billet de 50 000 pesos (17 USD) c’est trop gros, ils ne le veulent pas. Heureusement un magasin à côté accepte de le casser. De retour avec mes copies les hommes sont toujours en train d’écrire. Le dossier est fait et nous sommes contents, nous ne sommes pas venus pour rien.
2ème étape il faut aller au port en dessus. On repart à pied, il faut en fait presque retourner à l’hôtel et poursuivre notre chemin dans la direction opposée. Il fait lourd et nous sommes en pantalon long, le port n’accepte pas les shorts. Le but est de trouver le bureau de Seaboard Marine notre transitaire. On a un peu de mal mais après avoir demandé 4 fois on finit par arriver dans un bureau minuscule mais climatisé. Le bonheur. Ici on doit récupérer l’original du Bill of Lading. Prix 151 000 pesos (environ 50 USD). Ce serait trop simple de pouvoir payer sur place .
Ils nous indiquent le Citibank qui se trouve dans la vieille ville où on était hier. C’est loin d’ici. Teodora et d’autre voyageurs nous ont dit qu’il est également possible de payer à Olimpica un supermarché dans le coin. Bizarre mais bon ici rien nous surprend on part donc à la recherche de ce supermarché. Seaboard ferme entre 12h et 14h et ce serait bien qu’on revienne avant la pause de midi. On demande plusieurs fois la route et on a l’impression de tourner en rond. Après une assez longue marche on finit par trouver et finalement nous sommes à 600 m du bureau en ligne droite. C’était tout simple.
C’est un supermarché normal et on se dit que ce n’est pas possible de payer ici mais si ça l’est, sauf que le réseau ne fonctionne pas . La fille n’a aucune idée combien de temps ça va durer. Il est 11h30 et on décide d’attendre un peu tout en mangeant un plat chaud qui s’achète dans le supermarché même. Quand on finit la ligne n’est toujours pas rétablit, il va falloir prendre un taxi pour aller en centre-ville et faire la même chose pour revenir. Ca fait râler c’est l’argent gaspillé. Konrad et moi sont déjà en train de parler avec un chauffeur de taxi quand Eric crie que ça fonctionne !! Super on va pouvoir payer ici. Il est 12h30 on a 1h30 à tuer avant de pouvoir retourner à Seaboard. On va boire un café de préférence dans un resto climatisé. Pas facile on croise que des petites échoppes au bord de la route. Konrad se rappelle d’avoir vu un hôtel pas loin de seaboard, il a raison et c’est bien climatisé 
A 14h pile nous sommes devant le bureau, nous sommes les premiers. Encore une chose de faite.
Aujourd’hui on ne peut rien faire de plus. Le bateau arrivera demain à 14H et on doit attendre l’arrivé pour faire les autres points. On espère récupérer Fleurette mercredi. C’est sans compter de la volonté de Konrad. Il veut quand même aller au port demain matin pour se renseigner. Il faut encore payer une partie et selon lui ils sont toujours prêt à accepter un paiement. Il a eu raison pour aujourd’hui donc pourquoi pas. Nous n’avons rien d’autre à faire.
Nous repartons vers notre hôtel à pied pour pouvoir se connecter à internet. Pas de message de Teodora on fait comme on a dit. Konrad part à la recherche d’un nouveau Hostel (sans chiens ) et il se donne rdv avec Eric demain matin à 9h. A priori il n’y a pas grand-chose à faire, je resterai dans l’hôtel.
De notre côté on se pose la question si on reste dans cet hôtel pas terrible mais pas cher et bien placé pour faire nos démarches. Eric négocie un pommeau de douche et une serpillière pour pouvoir nettoyer la salle de bain après la douche. L’eau sera toujours froide tant-pis.
Il est presque 16h, finalement on a passé la journée à courir partout. Pas étonnant qu’ils indiquent 2 à3 jours pour les formalités, même si nous n’avons pas eu de la chance avec le bateau qui a été retardé de 2 jours. Espérons qu’il arrive vraiment demain.



5
Dec

Cartagena de indias

Tôt le matin, Eric part rejoindre Konrad et moi je reste à l’hôtel. Ça ne me déplaisait pas au début d’avoir un peu de temps pour moi mais j’ai vite fait le tour dans la petite chambre sans fenêtres. J’essaie d’acheter un livre sur ma liseuse mais la carte ne passe pas 
Les hommes reviennent un peu après midi en nage. Apparemment la matinée a été dure. Ils ont finalisés les papiers pour la douane, commencés les transactions portuaires et dû acheter une assurance corporelle pour pouvoir rentrer dans le port demain et ouvrir le container à 25 USD par personne.
Je me prépare pendant qu’ils partent chercher à manger dans la rue et on se retrouvent en bas de l’hôtel.
Cette aprèm il faut s’occuper de l’assurance pour la voiture, sans cela Fleurette ne peut pas sortir du port. Je repars avec eux car je m’ennuie et aussi parce que la marche quotidienne commence à me plaire. Mais avant on doit prendre une décision. Tout est plus cher que prévue et nous n’aurons pas assez d’argent liquide pour payer le port.
Pas le choix on se fait un transfert Western Union même si c’est cher. Si seulement on aurait su que ceci était possible quand on était au Panama en train de courir entre les banques. L’argent doit être disponible dans l’aprèm et la banque se trouve pas loin de l’agence pour l’assurance.
Comme d’habitude on suit Konrad qui marche devant nous, bientôt nous sommes prêts à participer aux JO pour la marche rapide . Je vous jure qu’on fait du 7 km/h avec lui.

Catagena

Quand on arrive à l’agence nous sommes trempes, encore une fois la climatisation nous fait revivre. Pour ce qui me concerne ils peuvent prendre leur temps, je suis bien ici au frais.
Un employé parle un peu Anglais et il nous explique que ce n’est pas possible d’acheter l’assurance dans l’après-midi il faut revenir demain matin. Non! Pas possible on en a besoin aujourd’hui pas demain. Konrad commence à demander de parler au chef. Il peut être très chiant et embarrassant quand il a l’impression qu’on se fait avoir. Cette fois ci ça fonctionne, on peut faire les papiers mais après il faut payer ailleurs dans un centre commercial et revenir ici. On commence à connaitre la chanson.
D’autre voyageurs nous ont annoncé un prix de 17 USD. Le prix annoncé pour Konrad est de 37.50 USD et pour nous 52 USD. On fait des pieds et des mains mais rien à faire. La seule solution c’est de trouver une autre agence assurance mais il est déjà presque 16h et on doit aussi récupérer l’argent à Western Union. Tant-pis on paie. Un employé amène Konrad et moi faire le paiement à quelques centaines de mètres de là, pendant qu’Éric part à Western Union.
Quand on se retrouve je vois à la tête d’Éric que ça ne va pas. Il faut que je vienne car selon lui le tranfert est à mon nom. Pourtant je suis sûre d’avoir mis son nom comme bénéficiaire. Pas de problème on retourne à la banque. Konrad lui part de son côté, les hommes se donnent de nouveau rdv demain matin. Je ne pourrias pas venir car je n’ai pas d’assurance pour le port.
Une autre déception à Western Union, on ne peut pas prendre l’argent. La raison n’est pas très claire, selon la fille il est possible que ça prenne plus de temps car j’ai fait le transfert avec une carte bancaire. Je croise les doigts pour que ma carte ait marché, normalement uniquement les retraits en liquide sont concernés par le plafond, mais bon ma liseuse ne l’a pas voulu non plus ce matin. En plus on n’a toujours pas compris pourquoi je devais venir, Eric étant bien le bénéficiaire. On repart donc bredouille avec de nouveau un gros problème. Ça fait une semaine qu’on court après de l’argent, ça devient pénible. On n’a même pas de quoi manger correctement car on doit garder un maximum de liquide. Par contre il faut boire et on rentre dans un supermarché pour acheter de l’eau. Je tente le coup et j’essaie de retirer des sous dans un distributeur, persuadée que ce sera refusé. A notre grande surprise on peut retirer 400 000 pesos (136 USD) . Je réessaie une deuxième et troisième fois pour des montants inférieurs mais c’est fini, ça ne marche plus. On achète deux bouteilles d’eau, 4 bananes et un peu de pain. Ce sera notre repas pour ce soir et demain matin.
Nous sommes loin de l’hôtel et il fait nuit. Marcher ne nous dit rien, tant-pis pour l’argent on prend un taxi. Ce n’est pas les 4 USD qui vont nous sauver la mise.
A l’hôtel on réserve de nouveau une nuit de plus. Même si on arrive à récupérer Fleurette demain ce sera trop tard pour partir et je dois rester à l’hôtel demain dans la journée.
Une fois dans la chambre on compte notre argent. Avec un peu de chance on aura juste assez pour payer demain, si non Konrad doit encore une fois de plus nous aider.
En consultant la transaction de Western Union sur leur site on voit bien que l’argent est disponible. Il va falloir y retourner demain si on a le temps.
Il y a quand même une bonne nouvelle, Eric a pu m’acheter le livre avec une carte virtuelle de son compte, je pourrais au moins lire demain 
La saga "la traversée du panama en Colombie" continue……



6
dec

Cartagena de indias

Dans la nuit j’entends Eric parler, il appelle la banque en France pour la carte bancaire. Pour la débloquer il faut faire un retrait en France, elle restera donc bloquée pour le reste de notre voyage. Tant-pis.
Il a rendez-vous avec Konrad à 7h45, ce n’est pas la grande forme quand il se réveille mais la douche froide aide à le réveiller pour le bon
Je reste donc à nouveau à l’hôtel pendant que les hommes essaient de libérer nos voitures respectives.
Hier soir avant de dormir nous avons appris le décès de Johnny Halliday, sans être spécialement fan l’annonce nous a touché et je passe une partie de la matinée à lire sur internet.
Eric revient seul vers 11h30, Konrad étant malade a préféré rester au port pour se reposer. Basé sur ce que dit Eric c’est la tourista. Je compatie. Eric a pu voir et rentrer dans Fleurette. Elle se porte bien ! On va pouvoir la récupérer soit cet après-midi ou demain matin au plus tard. C’est une bonne nouvelle. Il dispose de deux heures avant de devoir retourner au port pour l’étape finale avant la récupération, l’inspection du véhicule.
On mange ensemble un repas emporté dans la rue en bas dans l’hôtel.
Eric repart un peu après 13h pendant que je m’apprête à passer encore quelques heures à l’hôtel. Je me sens impuissante mais ça ne sert à rien d’attendre devant le port. Je suis mieux ici dans une chambre climatisée.
À 17h30 la femme de chambre vient me chercher et me montre par la fenêtre Fleurette garée devant l’hôtel. 

Le port de Cartagena

Il a réussi nous sommes de nouveau au complet ! Mis à part quelques égratignures sur l’auvent (certainement obtenu en essayant de la rentrer dans le container) elle n’a rien et tout est là.
Reste juste à récupérer les clés qui sont dans le bureau de Seaboard. (on espère !)
Dernier soir à l’hôtel, il nous tarde de repartir avec Fleurette par contre on va regretter la clim. La femme à la réception et la femme de chambre ont suivi nos aventures de près depuis 4 jours, elles nous offrent une porte clés pour Fleurette. Un souvenir de Cartagena c’est trop mignon.



7
Dec

Planeta Rica

On a rdv avec Konrad à 9h devant les bureaux de Seaboard pour récupérer les clés des voitures. Il a voulu 8h mais on a pu négocier 9h . Il fallait s’y attendre avant 7h, je reçois un whatsapp de lui, il est prêt et il n’est plus malade! J’attends un peu avant de répondre, style « on dort encore ». Finalement on se retrouve bien avant 9h, il a encore gagné. Mais c’est la dernière fois. Nos chemins se séparent ici. On échange nos adresses, dernieres embrassades et on dit au revoir à notre Polonais préféré.
Comme lui on part direction Medellin à environ 700 km d’ici le GPS indique plus de 11h de route.
Il nous reste un peu de liquide on décide d’aller à un Western union quelque part sur la route, celui d’ici se trouve en plein centre-ville et c’est compliqué avec Fleurette.
A peine sortis de la ville on passe un péage, 30 min plus tard une autre. A ce rythme on n’aura plus rien avant la fin de la journée. On achète quelques bananes et gâteaux au bord de la route, ce sera notre repas car il faut économiser  On devient vraiment bon à ce jeu.
Le western union qu’on a repéré sur la carte se trouve dans une rue où il est impossible de se garer. C’est une fourmilière de voitures et de motos. On se gare en double file et j’attends pendant qu’Eric cherche la banque. Il revient au bout d’une demie heure. Le numéro identifiant n’est pas bon. Quoi encore? Pour vérifier il nous faut le wifi et il n’y en a pas. Eric repart pour trouver un réseau, sans résultat. On décide de laisser tomber on verra plus tard.
En fin d’aprèm on arrive à Planeta Rica, une petite ville. On décide d’y rester et on trouve un hôtel qui accepte qu’on se gare dans leur parking pour 20 000 pesos (6 €). Il nous faut des courses et de l’argent.
Quand on fait la queue devant une distri-banque on voit en face un Efecty. Western Union travaille avec eux et normalement on doit pouvoir retirer nos 300 € transféré. On essaie mais de nouveau ça ne marche pas, on ne sait toujours pas pourquoi. J’essaie de retirer à la banque et ça ne marche pas non plus. Tout va bien. Espérons que le supermarché accepte le paiement par carte bancaire si non on est mal.
C’est le cas et on peut faire quelques courses même s’il fait vraiment trop chaud pour faire à manger. On s’autorise un petit repas dans la rue pas cher en se croisant les doigts qu’il nous reste assez de liquide pour demain.
Normalement la carte devrait de nouveau fonctionner car ça fait une semaine que nous avons retiré une grosse somme.
Pendant qu’on mange on regarde la route, ici il y a énormément de motos et de scooters. C’est un spectacle de voir des familles entières sur une seule moto. Parfois avec des bébés de quelques mois C’est impensable en France. Sans casque, en train de téléphoner, avec des enfants, des femmes en amazone derrière. Et ça roule vite très vite !
Ce soir il fait très chaud dans le camion, heureusement on peut ouvrir toutes les vitres, ici ça ne craint pas.



8
Dec

Medellin

Avant de partir Eric remonte l’antenne enlevé pour la traversée. Il fait déjà chaud et il est vite en nage. Pendant ce temps je range un peu le camion et ça tombe bien car le propriétaire de l’hôtel veut bien visiter Fleurette. Bientôt suivi par toute sa famille. On se retrouve à 6 dans Fleurette. . Chaque fois la question « combien il coute » revient, depuis longtemps nous avons appris à dire qu’on le loue. C’est beaucoup plus prudent.
Si on veut arriver ce soir à Medellin il ne faut pas tarder. La route est encore longue.
Vous n’allez pas le croire (nous non plus) mais on quitte Planete Rica SANS essayer de retirer des sous. Incroyable on a que ça en tête mais on a oublié. Et après plus de banque !! On arrive à faire le plein avec la carte bancaire avant d’attaquer la montagne. Fur et à mesure qu’on avance le paysage devient plus joli, c’est très vert mais un vert différent qu’avant. Plus vif. On roule non-stop de 9h à 17h. Les poids lourds nous ralentissent dans la montagne, parfois on double à la limite du raisonnable. Il y a un ange quelque part qui veille sur nous. A 20 km avant Medellin nous n’avons plus un sou, les 5 péages que nous avons traversés nous ont pris tout notre argent. On voit sur mappy qu’il y en a encore une autre avant de rentrer dans la ville.

Sur la route entre Planete Ricar(d) et Midellin

On sort de l’autoroute en espérant trouver une banque quelque part. Est-ce que la carte marche ?? Oui !!!!!! on a de nouveau de l’argent. C’est trop bien. On est riche 
La nuit commence à tomber, vite direction le centre-ville. Medellin est énorme, de la route on a une vue sur la ville posée sur le flanc de la montagne c’est magnifique. Demain on verra des photos. Maintenant il faut trouver un endroit pour dormir
A défaut d’un hôtel on se gare à une station de service.



9
Dec

Guatape

Ce matin on laisse Fleurette sur le parking avec l’accord du personnel. On fera vite un tour dans le centre-ville de Medellin avant de partir vers Guatape.
J’aime bien la Colombie on s’y sent bien, les gens sont ouverts et gentils. En aucun moment on s’est senti en danger même dans le quartier un peu plus pauvre de Medellin. On se promène pendant une bonne heure dans les rues avec plein de marchands. Fleurette a besoin d’avantage de déco pour Noel et on s’achète une guirlande lumineuse de 10m A ce prix 4 € on aurait du en acheter un stock pour la France.

Visite matinale de Medellin

A la station service il nous demande un peu d’argent pour le stationnement, on leur donne 10 000 pesos (3€50).
Le GPS nous indique le chemin, il faut faire demi-tour et pour cela on passe sous un pont assez bas. Eric me demande si on passe avec l’antenne, je dis oui vas-y. Un bruit de craquement suit quasi immédiatement. Décidemment on ne passe pas …. Eric sort pour regarder… on a oublié de fermer le lanterneau des toilettes. J’entends des mots « arraché » et « foutu ». Pas le moment de demander des détails. Il le ferme de l’intérieur mais maintenant il faut que l’antenne passe. Je monte derrière sur le camion pendant qu’Eric avance. L’antenne ne passera pas, on est obligé de reculer et avec nous les voiture derrière nous aussi. Je recule pendant qu’Eric me dirige, je n’aime pas du tout faire ça mais on y arrive.
L’accident jette un froid dans le camion, on s’en veut d’avoir oublié de fermer le lanterneau. Après réflexion Eric me dit que si le lanterneau avait été fermé on aurait arraché l’antenne et avec ça une partie du toit. Ça aurait été pire donc finalement on a eu de la chance. Il faut positiver.
On verra les dégâts un peu plus tard.
Guatapé se trouve à 1h30 de route, on conte y visiter la Piedra del Penol, c’est un énorme rocher. Il est possible d’y monter par un escalier de presque 700 marches. De là-haut il y a une vue magnifique sur les lacs autour.
Quand on arrive on est surpris par le monde qu’il y a, c’est bondé. Pour arriver au parking on suit une route pas évidente pour Fleurette mais en serrant les fesses on y arrive.
La montée du Rocher ne sera pas facile non plus. Rien que en voyant les escaliers on sait qu’on va souffrir. La décision de manger avant ou après est vite prise. Avant ce n’est pas une bonne idée. On a bien vu, si j’avais mangé avant je ne suis pas sûre que tout serait resté à l’intérieur 
Une fois en haut on est sur une plateforme qui donne effectivement une superbe vue. Il faut dire que le paysage en soit est extrêmement beau.

Ascension de la Piedra del Peñol

La descente se fait par un autre escalier imbrique et on met beaucoup plus de temps que pour la montée.
Le site est très touristique, les restos sont chers et les plats ne sont pas terribles. On a faim, donc on mange mais c’est décevant.
Guatape même se trouve à 2km de là. Il est déjà 15h30, on va rester dans le coin ce soir donc pourquoi pas jeter une coup d’œil. C’était une bonne décision, on arrive à un énorme parking où on peut se garer pour la nuit à 5€ et le village a l’air super sympa. C’est la bonne surprise de la journée, ce petit village coloré est trop beau. Partout où on regarde c’est joli. Au grand bonheur d’Eric on y trouve même des oreillettes

Visite de Guatape

C’est la pluie qui fait qu’on retourne dans Fleurette.
Eric installe notre guirlande fraichement acheté et pendant qu’on se boit un verre on entend « Bonjour ». Un Français c’est garé à côté de nous. Il s’agit de Jérôme avec son fils Charles. Ils ont aménagés ici en juillet après avoir fait un voyage de 14 mois en Amérique du Sud. La Colombie les a beaucoup plu et ils ont décidés de s’y installer. L’année prochaine ils attaquent l’Amérique Centrale. Charles à 7 ans et ce sont les parents qui lui font des cours d’école. Pour son âge il a déjà vu beaucoup de choses et il sait très bien raconter tout cela.
On apprend plein de choses sur les nos pays à venir. Jérôme nous donne également quelques liens vers des sites intéressants. Encore une joli rencontre et ça fait du bien de pouvoir parler Français 



10
Dec

La Pintada

C’est dimanche, journée cool 
Eric par avec l’ordinateur sous le bras vers le Zucalo car il y a un wifi gratuit. Ca fait 3 jours qu’on n’a pas mis le site à jour et on commence à recevoir des messages des personnes en manque .
Je le rejoindrai un peu plus tard, j’en profite pour prendre une longue douche (plus long que autorisé ) . Ça a été vraiment long car quand je vérifie le compteur d’eaux il nous reste que 53 litres aie.
Je le retrouve sur un banc au milieu de la place en train d’écrire.
Une fois le site à jour on décide de refaire un tour au village c’est tellement joli. Toutes les maisons sont ornées de fresques murales hautes en couleurs racontant l'histoire du village.

Un dernier tour de Guatapé

Hier Jérôme nous a parlé d’un autre Français qui s’est installé ici en vendant des crêpes Françaises. On part à la recherche de la GuataCrepe. Il faut demander plusieurs fois mais on finit par trouver l’échoppe où on rencontre Joffrey. Son installation est aussi assez récente. Il est passé ici par hasard et n’en est jamais reparti. Son petit business marche très bien et il a déjà dû embaucher quelqu’un. Ça fait rêver. N’ayant pas encore déjeuné je commande une crêpe salée avec un jus d’orange. Eric lui se contente avec un café.
Nous comprenons pourquoi il est tombé amoureux de ce village, il a un charme fou (le village pas Joffrey )
De notre côté nous aussi ont du mal à quitter cet endroit, pourtant il va bien falloir.
On commence à se rendre compte qu’il ne nous reste pas beaucoup de temps pour les autres pays. Déjà on a fait impasse sur Ushuaia, probablement d’autres sacrifices devront suivre 
Mais on va quand même pas se plaindre !
En avant, direction Santa Rosa de Cabal où on a prévu de prendre un bon bain aux Thermes. La route est sinueuse et on fait du 40Km/h, avec un paysage splendide.

Sur la route entre Medellin et La Pintada

L’arrivée ne sera pas pour ce soir. On s’arrête à La Pintada
D’un coin d’œil on voit le mot « camping » sur un panneau. C’est la première fois en des mois. Est-ce que se sera un vrai camping ? Pas tout à fait on dirait plutôt un petit parc avec une piscine publique et un restau à côté. Prix 16 USD. C’est cher mais nous pouvons prendre de l’eau et encore plus important vider les toilettes.
Ce dernier devient vraiment un problème et si on en croit les autres blogs ça va être encore plus compliqué vers le sud.
Pendant Eric paie Fleurette est envahi par une dizaine des jeunes qui sortent du parc cet qui veulent tous voir Fleurette. C’est toujours un peu délicat de laisser des gens rentrer, faut quand même surveiller.
Une fois garé rebelote pour le gardien du parking, lui aussi est curieux.
Nous sommes seuls sur le parking est assez loin de la route. Un petit saut au supermarché pour quelques bricoles et la journée est fini. Les jours défilent à grande vitesse. On aimerait tant pouvoir arrêter le temps….



11
Dec

Termales Santa Rosa de Cabal

Ce serait bien si on part de bonne heure. On se lève tôt c’est déjà ça. Un bon début qui n’a pas de suite. Il faut réparer le lanterneau qui est heureusement que déboité et juste un petit peu cassé. On a eu de la chance.
Il est déjà 9h quand on quitte le parking. On essaiera de faire mieux demain. Je viens de recevoir un message de Konrad, il a déjà passé la frontière et est arrivé hier à l’Équateur. Il a bien roulé, ça ne nous étonne pas il veut être en Argentine pour Noel. Chacun son objectif !
On part toujours vers les Termes de Santa Rosa même si on se doute bien qu’on n’ira pas se baigner. 100 km nous sépare de la ville et 10 km de plus pour les thermes.
Depuis hier un voyant s’est allumé sur le tableau de bord, il s’agit des plaquettes de freins avant. Il va falloir les changer assez rapidement. On n’avance quasiment pas, entre les camions et les travaux on fait du 30km/h. Après la saison de pluie il y a eu pas mal d’affaissements ce qui explique qu’il y a des travaux toutes les 10 km. La circulation se fait sur une voie et on perd beaucoup de temps. Au moins ça fait le bonheur des vendeurs ambulants qui passent à chaque arrêt avec du café, boissons et des petits trucs à manger.
Finalement il nous faut presque 4h pour arriver à Santa Rosa, vu l’heure on continue à Pereira une grande ville à 10 km. On va d’abord s’occuper des freins. Pas évident de trouver « un magasin de freins » on a beau chercher des Midas et des Norauto mais on n’en trouve pas .
C’est dans un tout petit garage (il faut sortir une voiture pour que Fleurette puisse rentrer) qu’on tente notre chance.
De suite on nous dit que ce sera difficile, ils démontent les freins pour voir le modèle et à partir de là la recherche commence. Le garagiste appelle à gauche et à droite. Pendant ce temps je sens une petite fatigue m’envahir et je pars discrètement sur le lit. Avec le ventilateur allumé il ne me faut pas beaucoup de temps pour m’endormir. Juste 5 min  Quand je me réveille 30 min plus tard Eric attend quelqu’un qui doit nous amener les plaquettes. Je n’ai rien raté. Pas de chance les plaquettes sont trop larges de 5mm. Le garagiste ne baisse pas les bras et propose d’essayer quelqu’un d’autre mais il est déjà 15h30. On doit passer dans une très grande ville dans quelques jours et maintenant qu’on sait exactement le modèle on retentera là-bas.
Même s’il ne veut pas qu’on lui paie on lui laisse quelques sous, il a quand même passé 2h à essayer de nous dépanner. (Pour info démontage, montage des plaquettes 20.000 pesos soit 6€)
Aujourd’hui on ne fera plus rien donc pourquoi pas aller au Termes malgré tout. Il pleut des cordes et on se régale d’avance à l’idée de se baigner dans l’eau chaude.
En tout cas on espère car nous n’avons aucune idée à quelle heure ça ferme. Ils ne sont pas à côté, il faut une bonne demie heure pour y arriver. Ça a l’air ouvert, on se le fait confirmer par le gardien du parking c’est ouvert jusqu’à 23h30. Bonne nouvelle et en plus on peut dormir ici.
On se change, serviettes dans un sac à dos et on y va. Il pleut toujours, pas grave on sera à l’intérieur. L’approche est déjà très jolie, un petit chemin pavé nous guide entre des cours d’eau et de loin on voit une jolie cascade. C’est là où on commence à comprendre, les bassins sont à l’extérieur. C’est en fait un parc aquatique mais avec l’eau thermales.
Il y a du monde, ici ce sont des vacances d’été donc beaucoup de familles avec enfants et des jeunes. On se laisse glisser dans le premier bassin. C’est le bonheur. La pluie donne justement cette touche rafraichissante.
Autour des bassins des petits restos dégagent une odeur de friture, c’est un peu dommage. Pendant plus d’une heure on passe de bassin en bassin il y a de plus en plus de monde.

Termales Santa Rosa de Cabal

L’eau chaude fatigue, il est temps de retrouver Fleurette pour un petit apéro.
D’abord une petite douche en arrivant car même après une heure dans l’eau on ne se sent pas vraiment propre 
Eric arrive à nous dénicher le code internet d’un hôtel à côté 
Est-ce que demain on va arriver à démarrer de bonne heure. Il faudrait car il nous reste encore 600 km jusqu’à la frontière et à 30km/h ça fait beaucoup.
Pour ceux qui s’intéresse à la Colombie…. on aime beaucoup. Plus on descend vers le sud plus la nature prend le dessus. Nous n’avions pas prévu de visiter ce pays, on n’a même pas acheté le guide du routard. Pour nous la Colombie était un pays dangereux, un passage obligatoire c’est tout. On regrette un peu. Ce pays mérite d’être visité autant que ses habitants méritent d’être rencontrés. Pour ce qui nous concerne on a déjà tracé notre itinéraire vers la frontière avec l’Équateur. Si on trouve quelque chose sur notre chemin on visitera mais aujourd’hui notre but c’est d’avancer vers le sud. Pourtant j’aimerais bien revenir un jour pour visiter davantage. La Colombie c’est une agréable surprise…



12
Dec

Cali

Même pas besoin d’un réveil, on ouvre les yeux à 6h30, il nous faut quand même une heure pour se préparer. On a l’impression que nous sommes beaucoup plus lents qu’en France  Départ 7h30 ce n’est pas mal du tout. Il fait 14°C on a presque froid.
On traverse Peirera en plein heure de pointe mais ça roule bien quand même. Nous voulons arriver à Cali aujourd’hui et si possible changer les plaquettes de freins. Et c’est possible car à 12h30 on rentre dans Cali. Avant de partir à la recherche des freins on s’accorde un petit arrêt pour manger et faire des courses.
Passons aux choses sérieuses. On commence avec le magasin qu’on a vu en arrivant à Cali. Ils n’en ont pas mais ils nous indiquent un autre magasin pas loin. Les indications n’étant pas terribles il faut demander deux fois avant qu’on trouve.
Dans cette ville il y a systématiquement un terreplein central qui fait qu’il est impossible de changer de côté. Et bien sûr on roule côté droit et le magasin se trouve côté gauche. On se gare tant bien que mal et je reste dans Fleurette pendant qu’Eric part à pied. Il met du temps à revenir !
Il revient accompagné d’un employé qui nous guide pour traverser la route. Pour vous dire que ce n’est pas simple.
Je suis étonnée qu’on a trouvé des plaquettes si rapidement. En fait ce n’est pas le cas. Ils vont réparer les notre. C’est-à-dire enlevé la garniture de nos plaquettes et remettre une autre garniture. C’est tout simple ! Eric n’en croit pas ses yeux. Il veut de suite remplacer celles de derrière aussi, mais après vérification elles sont encore bonnes.
En tout il leur faut une heure, prix total 70 000 pesos (25 USD) !! On leur laisse un joli pourboire ça va sans dire.

Il est près de 17h, on se dirige vers la prochaine ville en espérant trouver un hôtel sur la route. Pas évident, la nuit tombe et toujours rien.
On finit par s’arrêter à un motel, pour ceux qui ont suivi le Mexique connaissent le principe  Pour les autres : un motel ici est utilisé par des couples pour passer quelques heures ou une nuit (max 12h) en amoureux pour pas cher. L’endroit est assez discret et les chambres sont souvent équipées pour passer une bonne soirée à deux. Ça nous a permis plusieurs fois de dormir au frais pour un prix dérisoire.
La dame qui nous accueille annonce 35000 pesos (12,50 USD) pour 12h. Cela veut dire qu’on doit partir demain matin à 6h. On essaie de négocier une place de parking, la réponse est non. Chambre ou rien.
On n’a pas le choix il est tard.
La chambre est une déception rien à voir avec ce qu’on a vu au Mexique. Pas de lumière dans la chambre, propreté douteuse, matelas dur comme pas possible.
Eric demande une chambre avec lumière, on doit attendre qu’elle finisse de la nettoyer.
Celle-ci n’est pas mieux. Pas de robinet dans la douche même si je n’ai aucune envie de me doucher ici. Dans le lavabo l’eau coule marron. C’est vraiment sale. On fait au mieux et on regarde un film à la télé sur notre disque dur. Pendant tout le film une odeur me dérange. On est vraiment débile, on a une superbe maison dehors pas besoin de supporter ça. À la fin du film on prend tout et on rentre chez nous. S’ils ne sont pas d’accord qu’ils viennent pour qu’on leur montre la saleté. J’ai compris d’où venait l’odeur. Le sommier est tout moisi.
Personne ne vient nous voir bien sûr. Ils s’en fichent ils ont déjà empoché l’argent. Nous aussi on s’en fiche, on est bien chez nous 



13
Dec

Pasto

C’est à 6h pétante qu’on quitte le parking sans avoir déjeuné, on veut juste partir.
Le déjeuner se fait quelques kilomètres plus loin au bord de la route. Finalement on est content de partir si tôt, la ville est déjà bien réveillée.

Sur la route de Popayan

On s’arrête à Popayan un peu après 8h. C’est normalement l’heure de départ  on va battre des records aujourd’hui. Puisqu’il est tôt on a le temps de visiter le centre-ville. C’est tout le contraire de Guatape il y a quelques jours, ici tout est blanc. Ca a son charme aussi. Je suis à deux doigts de prendre un petit chaton noir trouvé sur la route. Ce n’est pas raisonnable, quoi que je suis sûre que Fleurette serait ravi de la compagnie.
Au lieu de ça j’ai droit à un jus de mangue avec un petit sandwich. Très bon d’ailleurs.

Visite de Popayan la ville blanche

Allez il faut continuer, notre objectif est d’arriver à Pasto et ce n’est pas à côté. On fait beaucoup de montagne avec un paysage de plus en plus joli. Difficile de vous en faire profiter, je n’ai jamais l’appareil photo au bon moment, ou il y a des arbres ou c’est à contrejour. Il y en a quand même quelques-unes qui sont réussies.
Une fois arrivé à Pasto on se gare dans une station d’essence, la journée a été longue on a fait 366km ce qui n’est pas mal du tout en montagne.

Sur la route de Pasto




Fin de la Colombie